Dix infirmières de l’hôpital Newton-Wellesley, dans le Massachusetts aux États-Unis, ont été diagnostiquées simultanément avec des tumeurs cérébrales, un phénomène alarmant qui suscite de vives inquiétudes. Ces infirmières expérimentées travaillent toutes au service de maternité du cinquième étage. Cette situation inhabituelle soulève des questions, notamment sur un éventuel lien entre les vaccins à ARN messager et le développement de cancers.
L’une des infirmières, qui a souhaité garder l’anonymat, a confié à WBZ-TV le malaise grandissant ressenti par ses collègues à mesure que les cas s’accumulent :
« On se rend au travail chaque jour avec une boule au ventre, et c’est un sentiment terrible », a-t-elle déclaré, en évoquant son propre diagnostic de tumeur cérébrale. « Le nombre de cas augmente sans cesse, et on finit par se demander : est-ce moi qui délire ? Ça ne peut pas être juste une coïncidence. »
D’après CBS News, elle affirme qu’environ dix infirmières de ce service ont été diagnostiquées, ces dernières années, avec différentes formes de tumeurs cérébrales – certaines bénignes, d’autres malignes. Trois d’entre elles auraient dû subir une intervention chirurgicale, et elle reproche à l’hôpital un manque de soutien.
« Nous avons besoin d’être rassurées, car les derniers mois ont été très éprouvants pour beaucoup d’entre nous », poursuit-elle. « Nous voulons nous sentir en sécurité, tout comme nous faisons tout pour que nos patientes se sentent en sécurité. »
L’hôpital affirme qu’il n’existe « aucun risque environnemental »
Dans un communiqué adressé à WBZ-TV, le Mass General Brigham/Newton-Wellesley Hospital indique qu’une enquête approfondie n’a révélé aucun risque environnemental.
« Après avoir été informés de cas de tumeurs cérébrales chez des personnes travaillant actuellement ou ayant travaillé dans une même zone de l’hôpital, nous avons lancé une enquête approfondie, en collaboration avec le service de santé et de sécurité au travail, l’officier de sécurité de Newton-Wellesley, les services de sécurité radiologique et pharmaceutique, ainsi que plusieurs consultants environnementaux externes.
Chaque membre du personnel concerné a eu la possibilité d’être entendu par l’équipe de santé et sécurité au travail, afin d’analyser chaque cas dans le contexte de son historique médical et de ses facteurs de risque personnels. Pour évaluer toute exposition potentielle à des substances nocives dans cette partie de l’hôpital, des analyses environnementales complètes, suivant les protocoles des CDC, ont été menées depuis décembre.
Les résultats de l’enquête n’ont mis en évidence aucun facteur environnemental pouvant être associé à l’apparition de tumeurs cérébrales. Ces conclusions ont été partagées avec les parties concernées, notamment le personnel du service en question et l’Association des infirmières du Massachusetts (MNA). Nous avons également organisé des réunions avec les responsables cliniques et les services de santé au travail pour répondre à leurs interrogations. L’hôpital transmet à la MNA l’ensemble des résultats d’analyse, y compris ceux produits par des cabinets environnementaux indépendants.
À la lumière de ces résultats, nous sommes en mesure d’assurer à nos équipes dévouées du Mass General Brigham/Newton-Wellesley Hospital, ainsi qu’à nos patientes, qu’il n’existe aucun risque environnemental dans notre établissement. Comme toujours, la santé et la sécurité de notre personnel, de nos soignants et de nos patientes demeurent notre priorité absolue. »
– Jonathan Sonis, médecin-chef adjoint et vice-président des affaires médicales
– Sandy Muse, directrice des soins infirmiers et vice-présidente principale des services aux patients
Source : thepeoplesvoice.tv