Certains additifs alimentaires sont pires que d’autres. Voici une liste des principaux additifs alimentaires à éviter:
1. Acesulfame K (E950)
Notamment soupçonné d’être cancérigène pour l’homme, suite à des cancers observés en tests animaliers. L’association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC, France) le classe parmi les additifs alimentaires probablement cancérigènes.
Il aurait été déclaré inoffensif par des études lacunaires et majoritairement réalisées par le producteur même de l’édulcorant, SA Hoechst. D’aucuns continuent à le qualifier comme sans danger. (1)
On le trouve dans les sodas, jus de fruits, sirops, boissons lactées, bonbons, pâtisseries, desserts, plats préparés, sauces…
2. Sirop de glucose fructose
C’est un édulcorant transformé à partir d’amidon de maïs. Il est essentiellement composé de glucose. Entre autres, le sirop de maïs est associé au diabète et à l’obésité. (2)
On le trouve dans les pâtisseries industrielles, biscuits aux fruits, sirops, confitures, sodas, sauces, charcuterie…
3. Farine raffinée
Après avoir enlevé toutes les couches et les éléments nutritifs du grain, la farine est protégée et blanchie avec du dioxyde de chlore. Elle est à nouveau blanchie avec de la craie, de l’alun et du carbonate d’ammonium pour qu’elle soit plus attrayante aux yeux du consommateur. L’isosorbide est ajouté à la fin ainsi que le bromate de potassium qui est un oxydant très puissant dangereux pour les cellules. Le bromate est considéré comme un cancérigène de groupe 2B (= cancérogénicité possible pour l’homme) par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Le bromate de potassium a été interdit dans la plupart des pays développés en 1994, notamment dans l’Union européenne ainsi qu’au Royaume-Uni et au Canada.
L’ alloxane que contient la farine blanche rend le pain moelleux et frais. Les études montrent que l’alloxane détruit les cellules bêta du pancréas. La nocivité de l’alloxane sur le pancréas est si grave que « Natural Medicine » le désigne comme « une toxine bêta-cellulaire puissante. » Tout en sachant que l’alloxane est toxique pour votre corps, la FDA permet encore certaines entreprises à l’utiliser lors du traitement des aliments que nous consommons. Heureusement, des études ont montré que les effets nocifs de l’alloxane peuvent être inversés avec la vitamine E. Selon le Dr. Gary Null, la vitamine E a efficacement protégé des rats de laboratoire contre les effets nocifs de l’alloxane administré. (3)
On la trouve dans les pâtisseries et biscuits industriels, pain blanc, pain de mie…
4. Benzoate de sodium (E211)
L’effet secondaire le plus couramment rapporté est d’ordre allergique : asthme, urticaire, symptômes cutanéo-muqueux et respiratoires sur des personnes sensibles, allergiques ou intolérantes aux salicylates.
C’est une source d’hyperactivité chez les enfants (symptômes classiques: ne tient pas en place, déficits de l’attention, des résultats scolaires, voire de la sociabilité), la DJA serait facilement dépassée chez les enfants en bas âge et l’association avec des colorants est soupçonnée d’amplifier les symptômes.
C’est un additif réactif, notamment avec la vitamine C ou acide ascorbique, le bisulfite de sodium E222, l’acide sorbique E200, le colorant tartrazine E102, …
C’est aussi un :
Cancérigène potentiel : seul, et associé à la vitamine C par formation de petites quantités de benzène.
Mutagène in vitro sur des cellules humaines, activité clastogène.
Abaisseur du taux de glycine (l’acide benzoïque est conjugué à la glycine dans le foie et excrété comme acide hippurique dans l’urine), influence possible sur la croissance.
Neurotoxique potentiel, contient des résidus de substances organochlorées neurotoxiques. (4, 5)
On le trouve dans les tartes industrielles, confitures, sodas…
5. Colorants artificiels (E1**)
Selon l’académie américaine des pédiatres, le trouble de déficit de l’attention et l’hyperactivité ont été officiellement liés à la consommation de colorants alimentaires artificiels. (6)
On les trouve dans les bonbons, margarine, fromage, confitures, desserts, boissons…
6. Nitrate de sodium (E251)
Très toxique
Cancer : Les nitrates et les nitrites sont classés probablement cancérigènes au CIRC, et certainement cancérigènes à l’ARTAC. Dans l’organisme ou déjà lors de la cuisson, les nitrates forment des nitrites qui forment à leur tour des nitrosamines cancérigènes.
Cyanoses : A doses conséquentes ou moindres mais prolongées, les nitrites produits par les nitrates empêchent le transport de l’oxygène dans le sang avec un risque de méthémoglobinémie. Attention particulière aux enfants qui sont plus sensibles que les adultes, on connait aussi le risque de la maladie bleue du nourrisson.
Toxique multiple : La littérature scientifique compilée par le RTECS américain rapporte divers effets secondaires cancérigènes, toxiques, reprotoxiques et mutagènes en laboratoire.
L’ingestion de doses conséquentes peut inhiber le fonctionnement de la glande thyroïde et – en référence au nitrate de potassium E252 – provoquer de violentes gastroentérites, des nausées, des vomissements, des vertiges, des maux de tête, de la faiblesse musculaire, de l’arythmie cardiaque.
L’ingestion prolongée de quantités plus faibles peut produire des néphrites, de l’anémie, de l’amnésie, détruire des vitamines, provoquer de l’hyperactivité, …
Les réactions histaminiques sont favorisées (l’histamine est un médiateur chimique de l’allergie).
Population très sensible : les enfants, les nouveaux nés, les femmes enceintes, les vieilles personnes, les adultes à l’acidité gastrique réduite , les personnes affectées par des lésions ou des troubles gastriques, entre autres échantillons (…). (7)
On le trouve dans les charcuteries industrielles, viandes traitées, fromages…
7. Glutamate monosodique (E621)
Le glutamate fait partie des additifs les plus contestés. Tandis que les partisans sont persuadés du caractère complètement inoffensif de cet additif, même en grande quantité, d’autres scientifiques voient par contre de graves risques, surtout pour le cerveau, où le glutamate compte parmi les médiateurs chimiques les plus importants.
En concentrations excessives, le glutamate déclenche un processus dit d’excitotoxicité, délétère, voire mortel pour les neurones [21a], il existe des doutes sur les effets à long terme des doses faibles à modérées et des craintes supplémentaires quant à la vulnérabilité des enfants.
On le soupçonne depuis longtemps de jouer un rôle dans le développement de maladies neurodégénératives provoquant la destruction des cellules nerveuses, comme par exemple la maladie d’Alzheimer, de Parkinson, de Huntington, de la sclérose en plaques ou de la sclérose latérale amyotrophique (SLA). … Lire la suite
On le trouve dans les soupe industrielles, chips aromatisées, plats préparés, bouillons…
8. Aspartame (E951)
Ce composé chimique fait partie, avec les glutamates industriels (E621) des additifs les plus contestés. Il est fréquemment présenté comme un poison lent aux nombreux effets adverses [ndr.]. A éviter chez la femme enceinte et l’enfant.
Les effets secondaires les plus récurrents concernent la dérégulation du poids, la formation de différentes formes de cancer et l’effet sur le cerveau. Selon l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC, France), c’est un cancérigène certain.
Une cause ou une amplification de désordres neuro-dégénératifs, émotionnels, de dépressions, sur des personnes sensibles. Maux de tête, insomnies, crises, font partie des effets neurologiques rencontrés.
La consommation d’aspartame peut être à l’origine de dermatite allergique.
Ce serait un édulcorant inefficace et dangereux chez le diabétique. D’après le Dr. Russel Blaylock « c’est un véritable non sens que de consommer de l’aspartame lorsque l’on est diabétique, en particulier du point de vue neurologique, cela ne fait qu’aggraver les choses ».
A éviter en cas de phénylcétonurie (le seul effet secondaire reconnu officiellement).
OGM : Une production à partir d’organismes génétiquement modifiés est possible. (8)
On le trouve dans les boissons dites « light », gommes sans sucre, confiseries, médicaments…
9. Gras trans
En voulant couper les gras saturés de notre alimentation, on a encouragé la consommation de gras trans. Il fallait couper le beurre (gras naturellement saturés), alors on s’est mis à consommer de la margarine (gras trans). Ces fameux gras trans sont des huiles rendues solides par un procédé nommé hydrogénation découvert au 19e siècle. Ce processus a d’abord été appliqué aux huiles pour faire du savon. Au début du 20e siècle, grâce au chimiste Edwin Kayser, la compagnie Procter & Gamble a crée le fameux Crisco® à partir d’une huile connue pour sa toxicité: l’huile de coton.
Ce nouveau produit, le shortening végétal, pénètre alors dans toutes les cuisines comme une alternative santé au suif ou gras animal utilisé à l’époque. Ce nouveau gras stable est poussé par une campagne de relation publique et de promotion sans précédent. Plus tard, plusieurs autres huiles seront stabilisées par le procédé d’hydrogénation, notamment l’huile de canola.
Les huiles dénaturées par hydrogénation sont des agents inhibiteurs de plusieurs processus enzymatiques dans le corps. Elles augmentent l’inflammation, les mauvais lipides sanguins, la résistance à l’insuline, etc. On relie même leur consommation au cancer du sein invasif ainsi qu’aux cancers du côlon et de la prostate. Il nous a fallu environ 80 ans, comme société, pour admettre que les gras hydrogénés sont néfastes pour la santé. Et encore…
Il faut aussi savoir que l’hydrogénation des gras peut survenir durant la cuisson. Les gras trans ne sont donc pas toujours ajoutés comme ingrédients. Par exemple, les fritures à haute température (chips et autres croustilles, frites, etc.) en contiennent, qu’ils soient mentionnés ou non sur l’étiquette. (9)
On les trouve dans les biscuits, pâtisseries et viennoiseries industrielles, céréales, pains, pâtes feuilletées…
10. Sulfites (E221 et E225)
Les personnes très sensibles, allergiques, asthmatiques ou intolérantes aux sulfites sont exposées à divers symptômes cutanéo-muqueux et respiratoires comme de l’urticaire, de l’asthme, et plus rarement des anaphylaxies.
L’innocuité cancérigène du dioxyde de soufre et des sulfites n’est pas établie, ils sont classés groupe 3 au Centre International de Recherches sur le Cancer, des effets reprotoxiques ont été observés (par inhalation avec souris, rats, lapins), ainsi que des effets mutagènes, seuls ou associés aux sorbates E200, 201, 202, 203.
Ces additifs détruisent la vitamine B1, stimulent la prolifération de bactéries responsables de troubles intestinaux chroniques et inflammatoires [23], ils peuvent être hasardeux en cas de régime alimentaire déséquilibré, causer des irritations gastriques, troubles digestifs. Proscrire chez les malades du foie ou des reins, malades cardio-vasculaires, … (10)
On les trouve dans les frites surgelées, fruits en conserve, vin…