Le printemps suit son cours et avec lui, le cycle des espèces se poursuit ! Dans cet article, découvrez 10 plantes à manger à la fin du printemps et à la veille de l’été.
Consultez la vidéo pour bien identifier les plantes car certaines peuvent se ressembler entre elles, les unes étant médicinales et les autres toxiques !
Sureau noir (Sambucus nigra) et Sureau hièble (Sambucus ebulus)
Le sureau noir est une plante excellente qui est en fleurs à partir du mois de mai et se trouve encore en fleurs en juin. Les fleurs sont la partie la plus connue et la plus exquise, utilisant pour faire des sirops ou des beignets. Trempez les branches de sureau dans de la pâte à beignet puis dans l’huile bouillante. Les fruits du sureau peuvent être consommés en sirop ou en confiture, mais ne les mangez pas crus en grande quantité pour éviter des effets laxatifs et vomitifs.
Pour identifier le sureau noir, recherchez les feuilles composées de plusieurs folioles (généralement 5), une écorce molle et des feuilles qui sentent la cacahuète grillée. Ne confondez pas avec le sureau hièble, qui ne produit pas de bois et est généralement herbacé.
Lierre terrestre (Glechoma hederaceae)
Le lierre terrestre est optimal pour la récolte au printemps, lorsqu’il est en tiges et en fleurs. Les sommités fleuries sont particulièrement récoltées pour leurs usages consacrés aux bronchites. On peut le consommer cru dans des salades ou cuit, en pesto par exemple.
Pour identifier la plante, recherchez une tige carrée et des feuilles opposées. Le lierre terrestre est de la famille des Lamiaceae, qui comprend aussi les menthes, reconnaissables aux feuilles opposées et aux fleurs soudées en tube.
Tilleul à petites feuilles (Tilia cordata)
Le tilleul est reconnaissable à ses branches courbées et ses feuilles en forme de cœur. Les jeunes feuilles du tilleul à petites feuilles sont particulièrement tendres et sucrées. Ces feuilles peuvent être consommées crues ou cuites.
Les fleurs du tilleul, qui apparaissent en juin, sont utilisées pour faire des infusions, des sirops ou des limonades. Elles sont connues pour leur propriétés calmantes et sédatives.
Aubépine à un style (Crataegus monogyna)
L’aubépine à un style, identifiable par ses feuilles découpées et ses fleurs blanches, est souvent récoltée en mai. Les fleurs et les feuilles sont utilisées pour leurs propriétés cardiaques, notamment contre la tachycardie et les arythmies légères. Utilisez-les en infusion, en sirop ou en vinaigre aromatisé.
Les fruits de l’aubépine, récoltés en septembre, peuvent être utilisés pour faire des sirops, des confitures et des purées.
Berce commune (Heracleum sphondylium)
La berce commune est une plante très parfumée. On peut consommer ses tiges, pétioles et inflorescences. Les jeunes tiges ont une saveur d’agrumes et de coco, tandis que les feuilles, bien qu’amères, peuvent être utilisées après ébullition.
Pour l’identifier, cherchez des feuilles composées, des poils rêches et une tige souple. Faites attention, ne confondez pas avec la berce du Caucase, qui peut provoquer des brûlures.
Petite bardane (Arctium minus) et Grande bardane (Arctium lappa)
La bardane est reconnue pour ses grandes feuilles en forme de cœur et ses poils cotonneux en dessous. On peut consommer ses feuilles, tiges et racines. Faites bouillir les feuilles pour enlever l’amertume, puis cuisinez-les avec de l’ail ou faites-en des farcis.
La bardane est également utilisée en médecine pour traiter les problèmes de peau grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.
Plantain lancéolé (Plantago lanceolata)
Le plantain lancéolé est une plante comestible et médicinale. Ses feuilles et inflorescences au goût de champignon peuvent être consommées crues ou cuites. Le plantain est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques.
Pour les piqûres d’insectes, froisser une feuille de plantain et appliquer le suc sur la peau. Les feuilles sont également utilisées pour les affections respiratoires et les allergies saisonnières.
Prêle des champs (Equisetum arvense)
La prêle des champs est une plante reminéralisante exceptionnelle. Sa richesse en silicium la rend idéale pour le maintien et la réparation des tissus osseux et articulaires. Faites une infusion avec la plante réduite en poudre, ou consommez la poudre directement.
Attention à bien l’identifier pour ne pas la confondre avec la prêle des marais, toxique. La prêle des champs a une tige verte d’environ 0,5 cm de diamètre avec des articles plus longs que la gaine.
Stellaire (Stellaria media)
La stellaire, appelée aussi moron des oiseaux, est une plante petite et tendre avec des feuilles en forme de cœur. Vous reconnaîtrez ses fleurs blanches ayant 5 pétales très échancrés, semblant en comptant dix. Cette plante peut être consommée crue en salade ou cuite. Elle est particulièrement prisée pour son goût de noisette.
Idéale à utiliser dans vos préparations culinaires, cette plante ne présente pas de risques majeurs de confusion avec des espèces toxiques.
Coquelicot (Papaver rhoeas)
Le coquelicot est une plante aux multiples usages. Ses jeunes feuilles peuvent être consommées avec modération, tandis que les pétales sont utilisés pour réaliser des sirops colorés. Les boutons floraux peuvent être préparés comme des câpres et les graines ajoutées aux plats pour un goût délicat.
Les pétales sont aussi employées en infusion pour leurs propriétés sédatives et antitussives, notamment pour calmer les quintes de toux.
Conclusion
Les plantes sauvages offrent une richesse étonnante de saveurs et de bienfaits pour la santé. La cueillette de plantes nécessite cependant une bonne identification pour éviter les confusions. Explorez, goûtez, mais faites-le en toute sécurité.
Sources :