Selon la répression des fraudes, 20% des miels importés ne correspondent pas à ce qui est écrit sur l’étiquette. L’origine est parfois mensongère, et certains de ces miels seraient même artificiels.
Le cas du miel chinois
Celui-ci est de qualité très médiocre, et a souvent été fermenté ou adultéré. D’ailleurs pendant 2 ans, de 2002 à 2004, le miel chinois était interdit dans toute l’Union Européenne.
Comme l’étiquetage ne mentionne en rien l’origine précise des miels, seule l’analyse pollinique permet de savoir où ce miel a été produit.
Le Cetam a donc procédé à l’analyse de 23 miels polyfloraux de diverses origines, achetés dans des enseignes de grande distribution, et 4 miels âgés de 8 mois et produits par des apiculteurs français afin de déterminer s’il y a eu ou non adultération et fermentation. Pour le savoir, ils mesurent le taux de glycérol, un alcool produit par les levures lors de la fermentation.
- Les miels de 8 mois d’âge provenant d’apiculteurs français sont parfaitement conformes aux normes ;
- Les miels de la grande distribution qui proviennent de France ou de l’UE ont des teneurs en glycérol (produit pas les levures) tout à fait correctes ;
- Les miels d’Amérique latine ont une teneur significativement plus élevée, mais qui reste acceptable.
- Dans les miels chinois ont été retrouvées des cellules de canne à sucre et d’amidon, ainsi que des levures mortes. Sur 5 miels chinois, 3 présentent un taux de glycérol extrêmement élevé alors que la directive européenne 74/409, stipule bien que le miel « ne doit pas présenter de signes de fermentation ».
Comment choisir son miel ?
Pour être sûr de la qualité et de la pureté du miel que l’on achète, mieux vaut privilégier les apiculteurs locaux. La mention « récolté et mis en pot par l’apiculteur » est un gage de qualité.
Au niveau du contenant, préférez bien sûr les pots en verre : les pots en plastique risquent de contenir du bisphénol A.