Dans une interview récente, Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, a fait des déclarations fracassantes concernant l’origine de la pandémie de COVID-19. Il a affirmé que le virus aurait été « conçu » en laboratoire en Chine, relançant ainsi le débat sur les circonstances entourant la création et la propagation du virus. Selon Johnson, les scientifiques chinois travaillaient à l’ingénierie de virus dans le but de mieux les comprendre, mais un accident aurait conduit à la catastrophe mondiale que nous connaissons aujourd’hui. Revenons en détail sur ces propos et leur impact.
Boris Johnson a affirmé être « presque certain » que la pandémie de COVID-19 est née d’un accident dans un laboratoire de Wuhan, en Chine. Selon lui, les scientifiques chinois s’intéressaient à des recherches complexes visant à manipuler des virus pour étudier leur évolution. « Ils cherchaient à concevoir le virus et à manipuler sa fonction », a déclaré Johnson, soulignant que, bien que ces recherches ne semblaient pas avoir de visée malveillante, une erreur aurait conduit à la fuite du virus.
Ces propos relancent l’hypothèse d’une origine accidentelle en laboratoire, une théorie autrefois qualifiée de « conspirationniste », mais qui a gagné en crédibilité ces derniers mois, notamment avec des enquêtes en cours et de nouveaux rapports des services de renseignement internationaux. Johnson a également précisé qu’il n’y avait pas de preuve que la Chine cherchait à développer une arme biologique, mais que ces recherches présentaient des risques importants.
La théorie de l’origine en laboratoire
La théorie selon laquelle le virus aurait pu s’échapper accidentellement d’un laboratoire de Wuhan a suscité de nombreux débats dès le début de la pandémie. Initialement rejetée par de nombreux experts et responsables politiques, cette hypothèse a refait surface lorsque des rapports ont révélé que des recherches étaient bien menées sur des coronavirus à Wuhan, dans un laboratoire à haute sécurité. Boris Johnson rejoint ainsi d’autres voix qui appellent à des enquêtes approfondies sur les pratiques scientifiques en Chine.
L’une des préoccupations soulevées par Johnson concerne les recherches menées sur le « gain de fonction ». Ce type de recherche consiste à manipuler des virus pour augmenter leur transmissibilité ou leur virulence afin de mieux comprendre comment ils pourraient évoluer dans la nature. Bien que ces études puissent aider à anticiper des pandémies futures, elles comportent des risques majeurs, notamment en cas d’accident de laboratoire.
Selon Johnson, ces manipulations auraient pu mal tourner, entraînant la diffusion du virus à partir du laboratoire. « Ils travaillaient sur des virus pour voir comment ils pouvaient les modifier, et quelque chose a mal tourné », a-t-il expliqué. Si Johnson rejette l’idée d’une intention malveillante, il estime que les autorités chinoises doivent répondre de ces pratiques scientifiques dangereuses.
Les recherches controversées sur le gain de fonction
Le « gain de fonction » a longtemps été une méthode controversée dans le domaine de la virologie. Alors que certains scientifiques estiment que ces recherches sont essentielles pour comprendre les futures menaces virales, d’autres soulignent les dangers d’une telle approche. Des accidents de laboratoire, même dans des installations sécurisées, ne sont pas impossibles, et la pandémie de COVID-19 pourrait en être une conséquence tragique.
Boris Johnson a également critiqué la réaction de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) face à la pandémie et à la question de l’origine du virus. Il a suggéré que l’OMS avait été trop prudente et hésitante à accuser la Chine, notamment en raison de la forte influence de Pékin sur la scène internationale et des financements qu’elle accorde à de nombreuses recherches scientifiques.
Johnson a également révélé qu’il avait eu une conversation avec le président chinois Xi Jinping en février 2020, au cours de laquelle il avait exprimé ses préoccupations concernant les marchés humides chinois, où le virus aurait pu initialement se propager. Cependant, il a noté que Xi n’avait pas admis de responsabilité ni ouvertement abordé la possibilité d’un accident de laboratoire.
La gestion diplomatique de la pandémie
Les relations internationales autour de la pandémie ont été marquées par des tensions et des hésitations. De nombreux pays ont tardé à remettre en question la gestion de la Chine face à la crise, craignant des répercussions diplomatiques et économiques. Boris Johnson, en évoquant cette retenue, soulève la question de la transparence dans la gestion d’une crise mondiale de cette ampleur, et du rôle que des organisations comme l’OMS doivent jouer pour garantir des enquêtes indépendantes.
Si les déclarations de Boris Johnson relancent le débat sur l’origine du virus, elles soulignent également la nécessité d’un contrôle plus strict des recherches scientifiques à haut risque, en particulier celles menées dans des pays où la transparence n’est pas toujours garantie. L’ancien Premier ministre appelle à davantage d’enquêtes et à une responsabilisation accrue des autorités chinoises concernant l’émergence de la pandémie.
De plus, ces révélations remettent en question la gestion internationale de la pandémie, notamment la lenteur de la réaction face aux premiers signes de la propagation du virus. Elles montrent à quel point les considérations diplomatiques peuvent parfois freiner la quête de la vérité, surtout lorsqu’il s’agit de relations sensibles avec des puissances mondiales comme la Chine.
Les propos de Boris Johnson sur l’origine du COVID-19, affirmant que des scientifiques chinois « cherchaient à concevoir le virus », apportent une nouvelle lumière sur la pandémie et ses origines. Bien que l’hypothèse d’un accident de laboratoire soit encore sujette à débat, elle montre la nécessité de poursuivre les enquêtes et de garantir la transparence dans les recherches scientifiques à risque. Alors que le monde continue de tirer les leçons de la pandémie, la question de l’origine du virus reste centrale pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent à l’avenir.
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Source : The Diary Of A CEO
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