Ce médecin pense connaître les 3 CAUSES PRINCIPALES de la maladie d’Alzheimer | Dr. Richard Johnson

La maladie d’Alzheimer est maintenant souvent appelée « diabète de type 3 » en raison de son lien avec la résistance à l’insuline, le diabète de type 2, le syndrome métabolique et l’obésité. Une nouvelle hypothèse propose un autre mécanisme potentiel impliquant le fructose.

La consommation moderne de fructose

De nos jours, le fructose est consommé principalement sous des formes très concentrées comme le jus de fruits, les fruits secs et le sirop de maïs à haute teneur en fructose présent dans les sodas et les aliments ultra-transformés. Selon les scientifiques en santé métabolique et Alzheimer, cet excès de fructose dans notre alimentation moderne pourrait priver le centre de mémoire de notre cerveau en raison d’une caractéristique génétique liée à la survie.

L’hypothèse révolutionnaire du Dr Richard Johnson sur le lien entre consommation de fructose et maladie d’Alzheimer

Dans un épisode du podcast de Dhru Purohit, le Dr. Richard Johnson partage son hypothèse révolutionnaire sur le lien entre la consommation de fructose et la maladie d’Alzheimer. Ils discutent du mécanisme évolutif derrière le métabolisme du fructose, de la résistance à l’insuline et de la prise de poids, mécanismes qui se sont retournés contre nous en raison de leur surconsommation aujourd’hui.

Le Dr Richard Johnson, professeur de médecine à l’université du Colorado à Denver, est un clinicien et un scientifique reconnu internationalement pour ses travaux sur le rôle du fructose dans l’obésité, le diabète et maintenant la maladie d’Alzheimer. Ses recherches mettent également en lumière le rôle fondamental de l’acide urique, généré lors du métabolisme du fructose, dans le syndrome métabolique.

Le métabolisme du fructose et ses impacts

Le fructose abaisse les niveaux d’ATP (adénosine triphosphate) dans les cellules, ce qui crée un signal d’alarme entraînant l’activation des voies biochimiques responsables du syndrome métabolique. Cela conduit à plusieurs conséquences : l’animal ou l’humain se sent affamé et consomme davantage de nourriture, ce qui conduit à une prise de poids et à une résistance à l’insuline. L’acide urique produit pendant le métabolisme du fructose joue également un rôle clé en stressant les mitochondries, les usines énergétiques des cellules, réduisant ainsi la production d’énergie.

La relation entre la consommation de fructose et la maladie d’Alzheimer

Le Dr Johnson et ses collègues ont découvert que le fructose était capable d’entraîner une résistance à l’insuline dans le cerveau, une réduction de la production d’ATP et une inflammation de bas grade, conditions observées dans les premiers stades de la maladie d’Alzheimer. Ils ont également trouvé qu’un régime riche en sucre chez les animaux provoquait une inflammation mitochondriale et des dysfonctionnements dans les cellules cérébrales, similaires aux changements observés chez les patients atteints d’Alzheimer.

L’importance de l’entraînement en force pour le contrôle de la glycémie et la prévention de l’Alzheimer

Il ressort également des discussions entre Dhru et le Dr Johnson que l’entraînement en force joue un rôle essentiel dans le contrôle de la glycémie et la prévention de la maladie d’Alzheimer. L’augmentation de la masse musculaire permet une meilleure utilisation du glucose libre dans le corps, réduisant ainsi les risques de résistance à l’insuline et favorisant une meilleure santé métabolique.

Les sources de fructose dans notre alimentation ancestrale

Dans notre alimentation ancestrale, les principales sources de fructose étaient le miel et les fruits. Cependant, la consommation de fructose sous ces formes était limitée et moins concentrée par rapport aux sources modernes comme le sirop de maïs à haute teneur en fructose et les jus de fruits. Par conséquent, nos ancêtres ne souffraient pas des mêmes problèmes de santé liés à la surconsommation de fructose que nous observons aujourd’hui.

Le rôle du sel et de la déshydratation dans l’obésité

Le sel et la déshydratation jouent également un rôle clé dans l’activation du métabolisme du fructose, contribuant ainsi à l’obésité. Le Dr Johnson explique que la consommation de sel aide à convertir le glucose en fructose, augmentant le risque d’obésité. Boire beaucoup d’eau pourrait aider à neutraliser cet effet en réduisant la concentration de sel dans le sang.

Les sources « saines » cachées de fructose dans notre alimentation

Il est également crucial d’être conscient des sources cachées de fructose dans notre alimentation, souvent considérées comme « saines ». Les jus de fruits et les fruits secs sont des exemples de sources concentrées de fructose qui peuvent contribuer à des niveaux élevés de fructose dans le corps, conduisant aux mêmes effets négatifs que les sucres ajoutés.

Les aliments à éviter pour une alimentation à faible indice glycémique

Pour minimiser l’impact du fructose sur la santé métabolique et le risque de développer des maladies comme l’Alzheimer, il est recommandé de réduire la consommation d’aliments à indice glycémique élevé comme le pain, le riz blanc, les pommes de terre et les céréales transformées. Ces aliments peuvent augmenter les niveaux de glucose dans le sang, entraînant la production de fructose et déclenchant des voies métaboliques défavorables.

Les aliments umami et l’acide urique

Certains aliments umami, comme les fruits de mer riches en purines (crevettes, crabe, homard) et les viandes rouges peuvent également augmenter les niveaux d’acide urique dans le corps. Bien que ces aliments ne soient pas aussi problématiques qu’une alimentation riche en fructose et en glucides, ils peuvent contribuer à des niveaux élevés d’acide urique, surtout lorsqu’ils sont consommés avec des glucides.

L’impact des graisses saturées

Les graisses saturées, bien qu’elles soient associées à la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD), ne sont pas le principal déclencheur de la maladie métabolique. Dr. Johnson explique que la combinaison de fructose et de graisses saturées est particulièrement néfaste, et que les régimes pauvres en glucides mais riches en graisses peuvent ne pas poser autant de risques s’ils évitent les déclencheurs de la production de fructose dans le corps (qui sont les glucides à indice glycémique élevé, les aliments salés, les sucres ajoutés, et la déshydratation légère).

Les recommandations et perspectives futures

Le Dr Johnson souligne l’importance de changements alimentaires et d’exercice pour améliorer la santé métabolique et réduire le risque de maladie d’Alzheimer. Adopter un régime pauvre en glucides, boire beaucoup d’eau, réduire la consommation de sel et de sucre et pratiquer régulièrement des exercices de renforcement musculaire sont des stratégies clés pour favoriser une meilleure santé.

Les ressources pour aller plus loin

Pour suivre les travaux du Dr Richard Johnson, vous pouvez consulter son site web : Dr Richard Johnson.

Sources mentionnées :

Source : Dhru Purohit