C’est une révolution qui est annoncée pour améliorer la qualité de vie des plus démunis et l’accès facile à l’eau potable qui reste un grand problème dans de nombreux pays. Il s’agit du projet des « Warkawaters », de petites tours qui seraient capables de convertir l’air en eau potable.
Le designer Arturo Vittori et l’architecte des studios Architecture and Vision, Andreas Vogler sont à l’origine de ce projet très ambitieux, mais qui n’en est pas moins réaliste. Ils ont mis au point des « Warkawater » des tours réalisées sur une structure en bambou, très simples à construire et qui ne nécessitent aucune mécanique. À l’intérieur de cette structure, des mailles de plastique sont installées pour agir comme des récolteurs de l’humidité présente dans l’air. Ainsi, c’est une récolte journalière comprise entre 20 litres et 30 litres qui est envisagée par tour, soit les besoins journaliers d’une famille de sept personnes.
Chaque structure Warkawater présente aussi l’avantage d’être très peu coûteuse. En effet, une seule de ces tours coûterait environ 400€ (550$), là où la construction d’un puits coûte elle plus de 10 000€. Un projet économique donc, mais aussi naturel qui semble vraiment idéal pour régler massivement les problèmes que représente l’accès à l’eau potable dans certains pays d’Afrique. Le Warkawater tient son nom et sa forme de l’arbre d’Éthiopie, le Warka, un arbre symbolique et sacré autour duquel les familles et les communautés se réunissent pour se transmettre le savoir.