Beaucoup de personnes qui ont peu d’espace chez elles pensent qu’elles ne peuvent pas cultiver leurs propres aliments. Cependant, ce n’est pas le cas : même une petite partie des aliments peut être cultivée chez soi, et il existe de nombreuses solutions pour les espaces réduits.
Cultiver une partie de nos aliments contribue à réduire l’empreinte carbone de la maison et permet d’obtenir des aliments propres, sans pesticides. De plus, c’est une activité thérapeutique qui aide à divertir les plus jeunes.
Aujourd’hui, nous allons parler d’un système pratique : le potager sur un mètre carré, que l’on peut installer, par exemple, dans une bonne caisse en bois sur presque n’importe quelle terrasse d’appartement.
Ce système, spécialement conçu pour les espaces réduits, est de plus en plus populaire parmi les jardiniers urbains. Il peut produire suffisamment pour approvisionner une personne pendant un mois entier.
Sa petite taille facilite les tâches de plantation, d’arrosage et de récolte sans nécessiter beaucoup d’efforts. De plus, il peut être installé sur une table surélevée, ce qui permet aux personnes handicapées physiques d’accéder plus facilement à la culture.
Le système est simple : on trace un mètre carré au sol ou on fabrique un caisson d’un mètre carré, puis on le divise en carrés égaux de 25 cm de côté. Dans chaque carré, on plante un légume différent.
Les aliments les plus recommandés pour cultiver avec ce système sont :
- Petites Plantes : radis, carottes, oignons, épinards, betteraves, laitues et herbes aromatiques.
- Grandes plantes : choux, brocolis, choux-fleurs, aubergines et poivrons.
- Plantes verticales : tomates, concombres, haricots verts, pois et haricots.
Les matériaux idéaux pour construire ce potager sont le bois, le bambou, les tubes en fer ou en cuivre, en évitant autant que possible les plastiques.
Les plantes doivent être disposées de la plus grande à la plus petite, pour s’assurer qu’elles reçoivent toutes la lumière du soleil. Les plantes verticales, comme les tomates ou les concombres, doivent être suspendues pour optimiser l’espace.
La rotation des cultures est automatique. Par exemple, une culture nécessitant plus de temps, comme la tomate, est plantée entre d’autres cultures plus rapides, de sorte que ces dernières sont récoltées juste au moment où la plante de tomate a besoin de plus d’espace.
Un autre point à prendre en considération est que ce système prévient l’apparition de mauvaises herbes et de parasites grâce à la grande diversité de cultures. La terre utilisée doit être riche en matière organique (compost).
Comme vous le voyez, ceux qui ne cultivent pas, c’est parce qu’ils ne le veulent pas !