Comment guérir l’Autisme

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Contrairement au dogme officiel selon lequel l’autisme ne peut pas se guérir, mais dont on pourrait seulement envisager d’atténuer et/ou d’améliorer les comportements ou déficits qui y sont liés par des thérapies comportementales, les dernières recherches effectuées depuis quelques années démontrent sans aucun doute que l’autisme n’est pas une « maladie ou un trouble mental » mais bel et bien une maladie infectieuse et que les symptômes « mentaux » constatés ne sont que la conséquence de ces infections !

Petit rappel des principaux critères généralement admis pour définir l’autisme.

Il y a deux grandes formes d’autisme, en fonction de l’âge d’apparition des premiers symptômes et aussi de leur importance.

L’autisme dit de bas niveau ou autisme de Kanner, dans lequel il y a un retard important de développement, voire une impossibilité à acquérir un langage parlé et à le comprendre, et dont les premiers signes se manifestent le plus souvent dans les premiers mois puis se confirment par le retard de langage.

L’autisme dit de haut niveau, (dont relève aussi le syndrome d’Asperger), qui généralement manifeste ses premiers signes plus tard, et qui permet donc malgré tout, d’acquérir un langage quasi normal, et d’avoir même des compétences très pointues dans certains domaines spécifiques pour lesquels le sujet manifeste un intérêt parfois démesuré, pour ne pas dire obsessionnel.

Parmi les principales « anomalies » de développement que l’on peut relever et qui sont éminemment variables d’un sujet à l’autre, autant en nombre qu’en « intensité », on va trouver :

Une altération qualitative des interactions sociales :

  • altération marqués dans l’utilisation, pour réguler les interactions sociales, de comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestes,
  • incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau du développement,
  • le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d’autres personnes (ex.: il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l’intéressent),
  • manque de réciprocité sociale ou émotionnelle

Une altération qualitative de la communication :

  • retard ou absence totale de développement du langage parlé (sans tentative de compensation par d’autres modes de communication, comme le geste ou la mimique),
  • chez les sujets maîtrisant assez le langage, incapacité marquée à engager ou soutenir une conversation avec autrui,
  • usage stéréotypé et répétitif du langage, ou langage idiosyncrasique (utilisation de néologismes, de mots, de phrases hors contexte par rapport à la situation du moment),
  • langage écholalique (tendance spontanée à répéter systématiquement tout ou partie des phrases de ses interlocuteurs en guise de réponse verbale)

Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts, des activités :

  • préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d’intérêts stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation
  • adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels
  • maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (ex.: battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps)
  • préoccupation persistante pour certaines parties des objets

Dans une étude de Léo Kanner, publiée en 1943 et qui constitue la première tentative de décrire clairement l’autisme infantile, celui-ci émet l’hypothèse d’une étiologie affective de l’autisme. Les jeunes patients qu’il a étudiés avaient des parents majoritairement très intelligents et des familles présentant de « nombreuses obsessions ». Kanner relevait que ces parents lui semblaient peu chaleureux, qu’ils étaient « fortement préoccupés par des abstractions de nature scientifique, littéraire ou artistique, et ne s’intéressaient pas vraiment aux gens ». Ce qui selon lui « accusait » les parents de provoquer l’autisme de leur enfant par leur manque d’amour et leur « froideur ».

Très longtemps cette description a fait autorité, et encore aujourd’hui, elle a tendance à influencer les « diagnostics ». C »est seulement au début des années 1960-70, grâce notamment à Bernard Rimland que l’approche thérapeutique de l’autisme a évolué en Grande-Bretagne et aux USA. En France, comme bien souvent, c’est beaucoup plus difficile de remettre un dogme en cause…..

B. Rimland, au contraire de L. Kanner, indique que de nombreux enfants autistes ont des parents tout à fait « normaux », et que, malgré le fait pour ces derniers d’être « perfectionnistes », ils avaient eux aussi des enfants tout à fait « normaux ». Ce n’est que depuis le début des années 2000 (30 ans plus tard !) que les idées de Kanner sont enfin au moins partiellement « révisées » en France!

Bien qu’établis en 1943, mais seulement publiés dans les années 1990, les travaux du pédiatre autrichien Hans Asperger décrivaient des sujets présentant des troubles autistiques, mais qui avaient acquis l’usage du langage et un développement cognitif satisfaisant, bien que restreint à certains points d’intérêt particuliers.

Officiellement, la (ou les) cause(s) de l’Autisme sont inconnues, et le seul « traitement » proposé est au niveau de l’accompagnement psychologique et des thérapies comportementales.

Or, à la lumière des dernières recherches, bien que ces thérapies comportementales puissent améliorer quelque peu les choses, elles demeurent forcément vaines, car, étant donné que les causes infectieuses ne sont pas supprimées, il ne sera pas possible d’obtenir mieux qu’une relative amélioration, sans jamais obtenir de guérison complète ou tout au moins faire en sorte que les anomalies comportementales ne soient plus handicapantes..

Des causes génétiques ne peuvent pas être jusqu’ici être démontrées.

Comme toute maladie a, la plupart du temps, plusieurs causes qui s’additionnent, que reste-t-il alors dans le cas de l’autisme?

A noter que l’incidence du nombre de cas rapporté à la population devient plus que préoccupant. En effet, en 1960 elle était en France de 1 cas sur 2000 naissances, en 2012 elle est de 1 cas sur 150 !!! (Il est question d’un cas sur 30 dans certaines régions…) Plus de 13 fois plus !!!

Le chercheur anglais Andrew Wakefield a été réduit au silence par l’industrie pharmaceutique, et obligé de s’expatrier, parce selon son étude, il incriminait très (trop ?) précisément le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) d’être à l’origine de l’explosion du nombre de cas d’autisme, parallèlement à la généralisation de cette vaccination.

D’autres recherches établissent aussi un parallèle entre le mercure vaccinal (désormais interdit presque partout), les différentes sources d’empoisonnement au métaux lourds, et la montée de l’autisme. Bien entendu, ceci est assez violemment contesté par les chercheurs « officiels ».

Enfin les dernières recherches s’orientent vers la piste infectieuse de l’autisme, comme pour toutes les maladies mettant en jeu des phénomènes auto-immuns. En d’autres termes, les troubles « mentaux » constatés seraient dus à une perturbation plus ou moins profonde de ce que l’on appelait jusqu’ici la flore intestinale, et qui tend à se faire désigner maintenant par le vocable « microbiote » intestinal.

Par exemple l’étude de Sarkis Mazmanian en 2013 au Caltech (Institut de technologie de Californie à Pasadena) ainsi que celle de Richatd Sandler en 2000, de l’hôpital pour enfants Rush à Chicago et de Sidney Finegold de l’Université de Californie à Los Angelès.

Une partie des molécules produites par les bactéries traversent les cellules épithéliales, tandis que d’autres se fixent sur les prolongements des cellules immunitaires ou des cellules endocrines. Ces deux derniers types de cellules réagissent en libérant d’autres composés dans la sous-couche épithéliale. Les cellules immunitaires produisent des cytokines, les cellules endocrines produisent elles, des neuropeptides.

Lors d’un stress par exemple, la perméabilité augmente et des fragments de bactéries en décomposition passent dans les cellules épithéliales pour en atteindre la sous-couche. Une fois arrivés dans cette sous-couche toutes ces molécules peuvent passer dans le sang ou activer les « neurones » du « système nerveux entérique », en se fixant sur leurs récepteurs membranaires. Ce système comprend 200 millions de neurones et est divisé en deux composantes. D’une part le plexus myentérique qui commende les contractions musculaires du tractus intestinal, et le plexus sous-muqueux qui est sensible à l’environnement chimique et régule les sécrétions intestinales. Le système nerveux entérique influe sur le cerveau notamment via le nerf vague. Les molécules qui passent dans le sang ont aussi divers effets sur le cerveau.

Selon diverses études, il s’avère que, pour des raisons qui peuvent être diverses, la flore intestinale et le biotope intestinal des personnes atteintes est endommagé, ne fonctionne plus correctement. Il y a généralement une porosité anormale de la paroi intestinale, ce qui engendre un déséquilibre de la flore (prolifération bactérienne et virale anormale), ainsi que très souvent une parasitose (vers intestinaux) consécutive.

Il se trouve que lorsque l’on rétablit un fonctionnement « normal » de l’intestin, les symptômes autistiques disparaissent le plus souvent entièrement !

Un livre extrêmement intéressant sur ce sujet vient de paraître :

AUTISME ON PEUT EN GUERIR des Dr Corinne Skorupka et Lorène Amet.

Cet ouvrage décrit très précisément les processus biologiques qui conduisent à l’autisme.

Un autre ouvrage en anglais, sorti en 2013 :

Healing the Symptoms Know as Autism de Kerry Rivera

Voici une vidéo en anglais :

https://www.youtube.com/watch?v=lqCDiW9_wVw

et une autre en allemand de Kerry Rivera et du Dr Andreas Kalcker :

https://www.youtube.com/watch?v=CnH5k79rpUI

Comme trop souvent, la France pratique la politique de l’autruche lorsqu’il s’agit de remettre en cause un dogme « scientifiquement » admis ….

Hélas pour les enfants qui souffrent en attendant.

Concrètement, en quoi consistent ces nouvelles thérapies ?

Les principaux facteurs qui fragilisent la paroi intestinale sont :

Les laitages animaux,

les vaccins (le ROR a été mis en cause à plusieurs reprises, encore tout récemment),

les antibiotiques,

et le gluten des céréales.

Dans les laitages animaux, contrairement à une idée reçue trop répandue, ce n’est pas le lactose (le sucre du lait) qui pose le plus de problèmes, mais la caséine (les protéines). Ces protéines sont, chez certains sujets, mal dégradées et elles finiront par arriver à passer la barrière intestinale et se retrouver dans le sang.

Le gluten que l’on trouve dans la plupart des céréales, (sauf le sarrasin et le riz) a aussi, chez certains sujets, la fâcheuse tendance à ne pas pouvoir être dégradée en molécules suffisamment fines pour être assimilées correctement, et finissent elles aussi, comme la caséine, à franchir la barrière intestinale.

Les antibiotiques sont connus pour détruire la flore intestinale

Et les vaccins eux aussi endommagent gravement l’organisme.

La piste génétique, trop souvent « agitée » et reprise parce qu’elle permet en somme de rejeter le problème sur les « ancêtres » et de « dédouaner » du même coup l’influence du mode de vie et l’environnement de la personne concernée, doit être ici considérée avec la plus extrême prudence :.

En effet, selon de nombreuses études, sur une prévalence de 1% d’enfants autistes :

– le risque est d’environ 3% dans une même fratrie comptant un membre autiste,

– il est supérieur à 10% pour un jumeau hétérozygote dont le jumeau est autiste,

– il est d’environ 66% pour un jumeau homozygote dont le jumeau est autiste.

Depuis des décennies, les généticiens nous expliquent que le génome est le grand livre du vivant. Tout, y compris nos prédispositions aux maladies y serait inscrit de façon immuable. Mais si c’était vrai, comment expliquer que de vrais jumeaux, vivant dans le même environnement et ayant hérité des mêmes gènes n’aient pas les mêmes empreintes digitales et développent des maladies différentes ? Si la génétique intervenait seule, le jumeau d’un autiste ne pourrait qu’être autiste lui aussi !

Selon un groupe international de recherche Autism Genome Project (AGP) qui réunit une cinquantaine d’équipes aux Etats-Unis et en Europe, un certains nombre de gènes possiblement associés à l’autisme auraient été identifiés (SHANK2, SYNGAP1, DLGAP2, PTCHD1). Mais sur un échantillon de 1168 familles, seulement 2 ENFANTS en étaient porteurs !!!

Il faut donc reconnaître que la génétique piétine, bien que des syndromes génétiques comme le X fragile ou le syndrome de Rett sont désormais assez bien identifiés pour qu’il faille absolument les rechercher en cas d’autisme.

L’épigénétique, elle, étudie les modifications transmissibles et réversibles de l’expression des gènes qui surgissent en dehors de tout changement du support, donc de l’ADN. Elle constate donc que le mode de vie et l’environnement peuvent modifier l’ADN, que ces changements se font de façon courante et naturelle, et qu’ils peuvent onc influencer l’apparition de maladies comme l’autisme.

L’équipe de Jonathan Mill du King’s College de Londres, a travaillé en avril 2013 sur la méthylation de l’ADN (processus qui modifie les brins d’ADN et influe sur l’activation des gènes), au niveau de plus de 27000 sites du génome humain, en observant 100 cerveaux, obtenus post-mortem, de vrais jumeaux affectés ou non par l’autisme.

Elle en tire les conclusions suivantes :

– la méthylation de l’ADN est systématiquement altérée en certains sites chez tous les vrais jumeaux autistes

– les anomalies constatées en d’autres sites sont spécifiquement associés à certains symptômes

– il existe une corrélation entre le nombre de sites méthylés et la sévérité de la maladie

– les anomalies relatives à la méthylation sont localisées dans les zones cérébrales impliquées dans l’apparition de la maladie.

A ce jour, on n’a identifié aucun gène responsable de l’autisme, même s’il est indéniable que des facteurs génétiques participent à l’apparition et au développement de la maladie.

Environnement et autisme.

Les principales modifications environnementales de ces dernières décennies sont :

  • la pollution de l’air et l’incinération qui diffusent de nombreuses substances toxiques dont certaines étaient jusqu’alors inconnues,
  • agriculture industrielle, pesticides, engrais chimiques ou aliments génétiquement modifiés,
  • nouveaux médicaments inconnus auparavant pouvant avoir des effets à long terme passés inaperçus dans les essais cliniques standard courts qui précèdent la mise sur le marché,
  • pollution nucléaire et électromagnétique,
  • danger des métaux dits « lourds », (principalement, le mercure, cadmium, plomb, arsenic, aluminium et le cuivre)
  • antibiotiques oraux qui modifient radicalement les macro-organismes intestinaux et augmentent les propriétés de résistance des bactéries.

Les métaux lourds ont diverses particularités qu’il convient de noter :

  • ils remplacent les minéraux essentiels à l’organisme et s’y substituent,
  • ils ont un effet antibiotique, ce qui augmente la résistance aux bactéries,
  • ils modifient notre code génétique
  • ils produisent des radicaux libres,
  • ils neutralisent les acides aminés utilisés pour la détoxication,
  • ils sont responsables d’allergies,
  • ils endommagent les cellules nerveuses.
  • leur accumulation perturbe les fonctions du système endocrinien et d’organes vitaux (cœur, cerveau, reins, os, foie) ainsi que celles du système immunitaire.
  • en déplaçant les minéraux et nutriments essentiels, ils perturbent certaines fonctions biologiques. Les enzymes sont des catalyseurs pour la quasi-totalité des réactions biochimiques associées au métabolisme et elles sont tributaires des minéraux de notre organisme. Si par exemple le plomb ou le cadmium prennent la place du calcium dans une réaction enzymatique, ils ne peuvent remplir le même rôle et par conséquent ils parasitent l’activité enzymatique.

L’Aluminium

Sa présence qui a un moment donné a été de plus en plus importante tend ces dernières années à diminuer quelque peu, certains fabricants, de cosmétiques notamment, présentent l’absence d’aluminium dans leurs produits comme un argument de vente. Dans les vaccins, la question fait tellement débat, que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a décidé de soutenir une enquête sur l’impact sanitaire des adjuvants aluminiques présents dans les vaccins. L’Agence a été saisie par la ministre de la santé Marisol Touraine, pour étudier les liens éventuels entre ces adjuvants aluminiques et la myofasciite à macrophages. Cette pathologie a été identifiée dans les années 1990. En 2010 le professeur Henri Gherardi de l’hôpital Henri Mondor de Créteil et son équipe ont mis en évidence la migration de l’aluminium vaccinal vers le cerveau.

Le plomb

Omniprésent dans la nature, il provient des cendres, des gaz d’échappement, des piles électriques, des batteries de voiture, de la fumée de cigarette, de la combustion du charbon, dans les encres de couleur, les cosmétiques, les ustensiles de cuisine, les teintures capillaires, certaines peintures et on l’utilise dans la fabrication du verre, sans compter les canalisations d’eau, ces dernières étant de plus en plus remplacées.

Ses composés, extrêmement volatils et liposolubles pénètrent facilement dans l’organisme par les voies respiratoires et la peau. Il pénètre immédiatement la circulation sanguine, passe par le foie, puis se répartir dans tout l’organisme, avant de se concentrer de préférence dans le cerveau où il peut provoquer des inflammations graves, parfois mortelles. Le système nerveux des enfants (surtout entre 1 et 3 ans) est particulièrement exposé à l’action du plomb, principalement en cas de prise de fluor. Le plomb est avec le mercure le métal le plus impliqué dans les troubles envahissants du développement (TED).

Les principaux symptômes de l’intoxication au plomb sont : labilité émotionnelle, irritabilité, manque de concentration et d’attention, comportements rigides, hyperactivité ou apathie, retards de développement, y compris dans le langage, douleurs abdominales, maux de tête, ataxie, somnolence, perturbations de la motricité fine, retard de croissance, comportements répréhensibles pouvant aller jusqu’à la délinquance. Sans oublier le saturnisme.

Mercure

Il existe une similitude frappante entre les symptômes de l’autisme et ceux de l’intoxication au mercure qui a été établie au début des années 2000.

Le mercure (Hg) est considéré comme l’une des substances les plus toxiques au monde.

C’est le seul métal qui reste liquide à température ambiante, ce qui augmente sa capacité à s’évaporer, sans laisser de traces, odeur, couleur …

Très volatil, il se retrouve partout, conséquence de l’activité humaines, combustion du charbon, industries minières, métallurgie. Lorsqu’il se trouve oxydé en haute atmosphère, il revient sur terre, au point qu’au cours du siècle dernier le taux de mercure dans les océans a plus que doublé.

  • Mercure et système nerveux central (SNC)

Le mercure a des effets très dangereux pour nos neurones. Les organites cellulaires, éléments différenciés contenus dans les cellules et dotés de fonctions bien précises (ribosomes, mitochondries, corps de Golgi), fabriquent ou assemblent en permanence des substances essentielles, principalement des protéines, dont l’acheminement d’un organite à l’autre à l’intérieur de la cellule est assuré par un réseau de tubulines.

Or le mercure paralyse l’enzyme nécessaire à la fabrication de la tubuline et entrave ainsi sa fonction d’épuration et de nutrition. Les cellules nerveuses contaminées deviennent toxiques et survivent, si elles le peuvent, dans un état de malnutrition chronique. On constate des altérations du même ordre dans la maladie d’Alzheimer. Dans l’autisme et certains types d’hyperactivité, les cellules atteintes ne se développent même pas.

  • Les amalgames dentaires au mercure

La grande majorité de la population est en contact avec le mercure du fait de sa présence dans les amalgames dentaires (plombages). Ils sont constitués à 50% de mercure, qui contrairement à ce que pensent beaucoup de dentistes, ne reste pas enfermé dans les obturations, mais s’échappe toute la vie sous forme de vapeur mercurielle, d’ions (cations mercuriques) et de particules abrasées par la mastication, le brossage des dents et l’ingestion de liquides chauds facilitant leur relâchement.

Sauf en France, la plupart des pays européens ont pourtant interdit son utilisation dans les amalgames dentaires. Aujourd’hui nos autorités ne sont plus opposés à leur suppression. Quand est-ce que ce sera vraiment effectif ?

  • Vaccins et thimérosal

Certains vaccins contiennent du thimérosal en tant qu’agent de conservation. Dans notre organisme, il se transforme en éthylmercure, un dérivé du mercure considéré comme non toxique. Pourtant chez les enfants vaccinés et autistes, on observe une grande concentration de mercure au niveau sanguin et cellulaire. Aujourd’hui les vaccins en France n’en contiennent plus.

  • Mercure et synthèse de l’hème

En plus de son rôle toxique pour le système nerveux central, le mercure, comme le plomb, bloque la fabrication des porphyrines (éléments de la synthèse de l’hème, un des constituants principaux de l’hémoglobine) : les globules rouges qui contiennent moins de porphyrines voient diminuer leur capacité de transporter l’oxygène.

  • Mercure et intolérance au gluten

Le mercure induit un déficit de réactions enzymatiques dans nos cellules, et provoque ainsi des troubles divers, dont l’intolérance au gluten et à la caséine : au contact du mercure, ces substances vont générer des molécules opioïdes pouvant interférer avec le système nerveux central. Le mercure augmente par ailleurs la perméabilité intestinale et, en inhalant l’enzyme Dipeptidyl peptidase- IV il serait responsable de l’augmentation de la peptidurie dans les urines.

  • Mercure et système immunitaire

Le mercure détériore le système immunitaire à travers un large spectre d’actions. Un programme de désintoxication au mercure avec retrait des amalgames (selon une procédure très stricte), améliorait nettement l’état de santé des patients atteints d’une maladie virale chronique (virus Epstein-Barr ou EBV, cytomégalovirus CMV, HIV, …) des mycoses récidivantes (Candida ….) d’infections bactériennes récurrentes (sinusites chroniques, amygdalites, bronchites), voire d’une maladie de Lyme.

L’autisme a progressé de 1/1000 à 1/38 en 30 ans.

Autisme et nutrition :

LE GLUTEN est l’élément essentiel de la panification. Dans certaines régions du monde, et pendant des centaines d’années, les céréales ont été la base de la nourriture. Aujourd’hui l’agriculture moderne et intensive a pris le pas sur l’agriculture traditionnelle.

Le gluten (du latin « glu » (colle), est une masse protéique élastique et visqueuse présente dans les grains de plusieurs céréales, comme le blé, l’orge et le seigle. C’est lui qui donne son élasticité aux pâtes des préparations cuites au four. Il est donc présent dans le pain, les pâtes, les pizzas, et dans une multitude produits « préparés ».

Ses effets pathogènes ont été mis en évidence par les travaux épidémiologiques de F.C. Dohan de l’université de Pennsylvanie, qui a établi une très forte corrélation entre l’incidence de la schizophrénie et la consommation de céréales. C’est le professeur Karl Reichelt qui a mis en lumière les troubles « mentaux envahissants » causés par la dégradation partielle du gluten. Dès 1986 il notait la présence de peptides opioïdes dérivés du gluten à des taux élevés, dans les liquides biologiques d’enfants autistes. Les opioïdes sont des substances médicamenteuses dérivées de l’opium, comme la morphine ou l’héroïne. Reichelt a découvert qu’un déséquilibre de la flore intestinale empêche la digestion correcte des protéines contenues dans le gluten (et la caséine du lait) qui sont alors transformées en dérivés gliadomorphiniques et casomorphiniques sont la structure est proche de celle des opioïdes. Plusieurs recherches ultérieures ont ensuite confirmé cette thèse.

Mais les problèmes posés par le gluten ne se limitent pas à l’action de ces dérivés opioïdes, car comme la caséine du lait de vache, le gluten peut déclencher des réactions d’auto-immunité, d’allergie, d’intolérance ou d’hypersensibilité.

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune de l’intestin déclenchée par la consommation de gluten, qui se manifeste par des problèmes digestifs (le plus souvent diarrhée ou plus rarement constipation, douleurs, ballonnements).

Dans la maladie cœliaque, le gluten avec la complicité du gène HLA-DQ2 génère un anticorps fatal à la transglutaminase, enzyme de réparation tissulaire de la muqueuse digestive et qui existe aussi dans d’autres tissus (le cerveau surtout). L’ingestion du gluten entraîne alors une réaction immunitaire anormale dans l’intestin grêle, créant une inflammation avec atteinte et destruction des villosités de la paroi intestinale. Comme c’est dans ces villosités que l’absorption des nutriments, vitamines, minéraux se fait en très grande majorité, il apparaîtra des signes de malnutrition, malgré une alimentation normale.

La seule solution pour les personnes atteintes est l’éviction totale du gluten dans leur alimentation. Statistiquement il faut noter que la maladie cœliaque ne touche que très rarement les sujets autistes.

Le problème du lait

Le lait animal est difficilement digéré par l’organisme humain. Les reflux gastriques et les allergies dont souffrent de plus en plus de bébés sont peut-être les premiers signes d’une intolérance au lait qui, faute d’être reconnue à temps, risque d’avoir de graves conséquences sur la santé de l’enfant.

Le lait actuel, pasteurisé, homogénéisé et stérilisé est devenu de plus en plus indigeste, car ces divers traitements en altèrent de manière significative la digestibilité. D’autre part, l’herbe broutée par les ruminants, est de plus en plus polluée par les pesticides et déchets industriels, qui vont forcément se retrouver dans le lait. De plus, il ne faut pas oublier les antibiotiques et les hormones administrées au bétail, ni qu’on le blanchit avec du dioxyde de titane (maintenant à l’état de nanoparticule), ce qui en fait un poison on ne peut plus sournois.

Chez les enfants, l’élimination de tous ces toxiques est bien plus difficile que chez l’adulte, car les organes qui en les éliminent (autant que faire se peut…) comme le foie, les reins, la vésicule biliaire, ne sont pas complètement développés. Ce qui les rend particulièrement vulnérables.

Pour plus de renseignements sur la « problématique » engendrée par la consommation de laitages, voir les pages suivantes :

http://infoalternative.over-blog.fr/article-le-lait-animal-un-aliment-non-specifique-pour-l-homme-60248912.html

http://infoalternative.over-blog.fr/allergies-et-intol%C3%A9rances

http://infoalternative.over-blog.fr/article-l-autisme-60366789.html

Quel est le lien entre l’intestin et le cerveau chez les enfants autistes ?

La fonction essentielle de l’intestin est d’assurer la digestion des aliments en les décomposant en protéines, glucides, lipides, sels minéraux, oligoéléments et diverses autres substances utilisables et nécessaires à l’organisme une fois qu’elles ont migré dans le flux sanguin.

Notre tube digestif abrite de 10 fois à 100 fois (en fonction de l’âge) plus de bactéries que notre corps comporte de cellules ! C’est l’équilibre entre les bactéries saprophytes (bénéfiques) et celles pathogènes (toxiques) qui assure notre état de santé « normal ».

La colonisation bactérienne commence dès la naissance et se déroule en plusieurs phases durant les premiers mois de la vie.

La première étape est principalement fonction de facteurs environnementaux, en ce sens que, pour avoir une flore « idéale », le bébé devra naître par la voie basse, car ce sera la flore vaginale de la maman lors de l’accouchement puis les bactéries présentes ou non dans l’air ambiant de sa première bouffée d’oxygène qui seront les toutes premières étapes. On voit déjà que les salles d’accouchement hyper médicalisées et hyper-aseptisées, ne sont de très loin pas idéales à ce point de vue….. Les enfants nés par césarienne ne seront pas colonisés par les mêmes bactéries que ceux nés par voie naturelle.

Ensuite, la colonisation dépend aussi de l’alimentation. Plusieurs études nous démontrent que les bactéries apportées par le lait maternel sont plus propices que le lait en poudre au bon développement de la flore intestinale.

Entre un et deux ans d’âge, le microbiote intestinal cesse de se développer. Il est déjà très riche (il comprend plus de 1000 espèces bactériennes différentes) et sa composition est unique pour chaque individu.

La flore intestinale est un monde vivant à préserver. Le rôle des micro-organismes qui la composent interviennent dans de nombreux processus :

  • digestion et absorption des nutriments,
  • métabolisme des sucres,
  • synthèse d’acides gras à chaînes courtes (synthèse de butyrate),
  • synthèse d’acides aminés et de vitamines (B12, B8, K),
  • détoxification des polluants et des toxines présents dans la nourriture
  • régulation de la fonction immunitaire.

Un certain nombre de facteurs, thérapeutiques, diététique ou environnementaux endommagent durablement la flore intestinale. Son dérèglement, appelé dysbiose, traduit un déséquilibre entre les bonnes bactéries, et celles pathogènes.

Cette dysbiose est le dénominateur commun des maladies inflammatoires chroniques et de l’autisme.

  • La dysbiose peut être transmise par la mère au cours de la grossesse et au moment de l’accouchement
  • Son traitement, une antibiothérapie administrée par voie orale ou intraveineuse doit être parfaitement ajustée, surtout chez le nouveau-né et le nourrisson et, en particulier, pendant les phases cruciales d’implantation et de développement d’une flore bifide dominante.
  • Les traitements anti-acides prescrits au nouveau-né pour tenter de remédier au reflux gastro-œsophagien avéré ou, malheureusement simplement suspecté devant les douleurs abdominales, altèrent la composition de la flore intestinale.
  • Une alimentation apportant peu, voire pas de fibres compromet l’implantation et surtout le maintien d’une flore équilibrée,
  • Les métaux lourds, pesticides, colorants ont très probablement des effets nuisibles sur sa diversité,
  • la mondialisation et les brassages de population interviennent sur sa composition en favorisant la transmission des germes d’un continent à l’autre.
  • Une banale gastro-entérite aiguë d’origine virale ou, plus rarement dans nos pays, d’origine bactérienne, altère la flore intestinale.

Selon le Dr Karoly Horvath de l’université du Maryland, 70% des enfants autistes souffrent d’œsophagite et de duodénite. L’inflammation gastro-intestinale est attribuable à différents facteurs allant des carences alimentaires à la prolifération microbienne en passant par la présence d’allergènes alimentaires et de toxines dans le tube digestif.

Conséquences des lésions intestinales chez l’enfant autiste

  • État nutritionnel sous-optimal causé par une digestion et une assimilation inadéquate,
  • Accroissement des peptides retrouvés dans la circulation sanguine, en raison d’une sécrétion insuffisante de peptidase par la bordure en brosse de l’épithélium intestinal et les cellules de Paneth.
  • Allergies alimentaires attribuables à une plus grande perméabilité intestinale.
  • Intensification de la production de toxines par les bactéries, due à une dysbiose importante décelée à l’examen des métabolites organiques urinaires.
  • Présence accrue de toxines dans le sang, en raison de la plus grande perméabilité de la muqueuse intestinale.

Les radiations électromagnétiques accroîtraient elles aussi la porosité de cette muqueuse intestinale et d’autres tissus à fonction protectrice. C’est le cas de la barrière hémato-encéphalique qui filtre le sang arrivant au cerveau …

Une étude importante de 2012 conduite au Centre pour l’infection et l’immunité (CII) de l’université de Colombia révèle qu’une bactérie nommée Sutterella colonise de façon importante l’intestin des petits autistes qui se plaignent de maux de ventre. Détectée chez eux par des biopsies de l’intestin, elle n’est en revanche par retrouvée chez les enfants non-autistes.

L’hypothèse selon laquelle l’autisme aurait une cause infectieuse soulève de moins en moins de réticences.

En 1995 plusieurs études confirmaient que les femmes hospitalisées au deuxième trimestre de leur grossesse pour pneumopathie avaient plus de risques de donner naissance à un enfant autiste.

Au vu du nombre d’enfants autistes atteints de pathologies gastro-intestinales, l’axe intestin-cerveau est très vraisemblablement au cœur du syndrome autistique.

Bien que l’on manque encore de précisions sur les causes profondes des phénomènes inflammatoires observés chez les enfants autistes, leur récurrence soulève des questions qui toutes orientent vers la piste bactérienne :

  • la contamination par certaines espèces bactériennes (Borrelia et Suturella notamment) serait-elle une explication au développement de l’autisme ?
  • Comment expliquer que ces bactéries peu connues soient uniquement retrouvées dans l’intestin d’enfants autistes ?
  • Ces bactéries ne semblent pas présentes dans le sang de la mère au vu des premiers résultats, mais seraient-elles présentes dans le lait maternel ?
  • Sont-elles en relation avec la nourriture artificielle ou un autre facteur environnemental ?
  • Si on arrivait à les éliminer au moyen d’antibiotiques par exemple, pourrait-on du même coup guérir l’autisme ?

Le stress oxydatif et l’autisme, et ses conséquences

Le stress oxydatif se déclenche suite à l’agression de nos cellules par les radicaux libres dont la source essentielle est l’oxygène de l’air que nous respirons. Ces radicaux libres ont un effet corrosif sur nos cellules qui « rouillent » parce l’oxygène, tout en étant indispensable est aussi toxique.

Dans des conditions normales la cellule est à même de détruire une partie de ces radicaux libres, dont seul un excès est dangereux.

Les facteurs essentiels qui contribuent à augmenter ce stress oxydatif, sont la pollution, l’exposition aux produits chimiques et aux métaux lourds, les infections, le smog électromagnétique et l’alimentation qui n’est plus suffisamment saine et équilibrée pour nous apporter les anti-oxydants qui nous sont nécessaires.

La sélectivité alimentaire (refus catégorique d’absorber certains ingrédients), une des caractéristiques de l’autisme, réduit parfois dans des proportions considérables la diversité du régime alimentaire. De plus, en raison des problèmes intestinaux associés à l’autisme, les vitamines anti-oxydantes sont mal absorbées, ce qui perturbe encore d’avantage l’équilibre physiologique déjà fortement compromis par les attaques environnementales.

De nombreux travaux mettent en évidence le rôle du stress oxydatif dans l’autisme. Il est par ailleurs avéré que la supplémentation en antioxydants (vitamines C, E, glutathion, carnosine …) améliore de façon sensible les troubles autistiques.

Evaluation biologique de l’autisme

L’autisme n’est donc pas une maladie psychiatrique, mais une maladie susceptible de toucher tous les systèmes de l’organisme.

Avant de mettre en place un traitement il est indispensable d’effectuer des analyses de laboratoires spécifiques, qui, malheureusement, ne sont pas toutes prises en charge par l’assurance maladie. D’où l’importance d’une anamnèse (histoire de la maladie et des antécédents) aussi complète que possible, pour aider le thérapeute à prescrire celles qui apporteront les éclaircissements nécessaires.

Il faudra donc impérativement répondre le plus précisément possible à toutes les questions suivantes :

  • Recherche de problèmes immunitaires chez les parents et leur éventuelle exposition aux toxiques
  • ont-ils des problèmes de santé spécifiques (thyroïde, diabète ou autres) ?
  • La mère a-t-elle des amalgames dentaires et combien ?
  • S’agit-il de plombages en métal susceptibles de contenir du mercure ?
  • A-t-elle suivi des traitements pendant la grossesse et pourquoi ?
  • Quelles ont été les conditions de l’accouchement, y-a-t’il eu souffrance fœtale ?
  • L’enfant a t-il été allaité et si oui combien de temps ?
  • A quel âge sont apparus les premiers signes suspects ?
  • L’enfant a-t-il reçu un diagnostic d’autisme ou de TED et à quel âge ?
  • Y a t-il eu régression et si oui à quel âge et dans quel contexte ?
  • A quel âge l’enfant a-t-il commencé à marcher ?
  • Son développement moteur est-il correct par rapport à son âge (aisance à marcher, courir, sauter, lancer, attraper, pédaler, nager) ? Qu’en est-il de la motricité fine (dessiner, écrire, découper, prendre entre le pouce et l’index) ?
  • A quel âge a-t-il commencé à parler et comment se caractérise actuellement son langage (sons, mots isolés, phrases, conversations dans le but de communiquer ou écholalie -l’enfant répète des mots, des phrases, des passages de dessins animés, sans nécessairement chercher à communiquer) ?
  • Est-il hyperactif ou au contraire apathique, fatigué, peu actif ?
  • A-t-il un bon contact oculaire ?
  • Fait-il preuve d’agressivité envers lui-même (automutilation) ?
  • Observe-t-on chez lui des stéréotypes, comportements compulsifs particuliers tels que répéter des mots, agiter les doigts, déchirer du papier, allumer ou éteindre les lumières ?
  • Est-il scolarisé ou va-t-il dans un centre spécialisé ?
  • Y a-t-il eu une réaction à une vaccination ? Si oui à quel(s) vaccins(s), sous quelle forme et dans quels délais ?
  • L’enfant est-il sujet à des allergies ou des intolérances alimentaires et depuis quand ?
  • A-t-il eu des infections, mêmes anciennes, ou des fièvres inexpliquées ?

Il faut aussi rechercher les symptômes pouvant évoquer une infection froide :

  • Sueurs nocturnes
  • Rhinorrhée (nez qui coule) claire fréquente
  • Toux matinale, sèche ou grasse
  • Éruptions de type rashes (plaques rouges sur la peau), notamment à l’effort
  • Céphalées (maux de tête) qui peuvent passer inaperçues si l’enfant ne maîtrise pas suffisamment le langage
  • Epistaxis (saignements de nez) fréquentes
  • Prurit oculaire (inflammation de la paupière inférieure)
  • Ronflements nocturnes
  • Voix fréquemment enrouée
  • Prurit cutané : fréquence et localisation de ces démangeaisons
  • Peau sèche ou « granuleuse », ou tendance à l’eczéma
  • Fatigabilité physique et intellectuelle
  • Problèmes gastro-intestinaux trahis par des maux de ventre, la consistance des selles (spongieuses, décolorées, graisseuses, contenant du mucus ou des glaires, particulièrement nauséabondes), des ballonnements, des flatulences (gaz), des épisodes de diarrhée et/ou de constipation
  • L’enfant a-t-il eu des crises d’épilepsie ? Si oui à quelle fréquence ? A-t-il eu des traitements anti-épileptiques ? A-t-il lui-même des amalgames dentaires et combien ?
  • Noter également ses habitudes de sommeil et préciser les examens (EEG, IRM, …) qu’il a subis avant la consultation.
  • L’enfant suit-il un régime sans gluten et sans caséine ? Depuis combien de temps et avec quels résultats ?
  • S’il prend des médicaments, lesquels et quel dosage ? Quels en sont les effets ?
  • Lui donne-t-on chaque jour des oligoéléments et des vitamines ? Lesquels et sous quelle forme ?

Un bilan biologique de base devra être réalisé (tous les laboratoires le font) pour rechercher les carences nutritionnelles fréquentes dans l’autisme (déficit en fer, en folates, en vitamines B12, A, D en zinc globulaire, en magnésium globulaire).

Le taux de ferritine est un indicateur des réserves en fer, généralement très bas chez les enfants autistes du fait du dysfonctionnement intestinal.

Le taux de calcium doit être surveillé.

La vitamine B12 est essentielle au fonctionnement du système neurologique. Sa carence peut être due à une insuffisance d’apport (ex. régime végétarien) ou à un problème d’absorption.

L’acide urique est un puissant antioxydant à un taux normal. Toute baisse notable oriente les soupçons vers un stress oydatif.

Tous les laboratoires ne pratiquent pas les analyses qui visent à déceler un stress oxydatif (surtout en France …), des pathologies gastro-intestinales, des intolérances alimentaires, des infections chroniques ou des intoxications aux métaux lourds. Elles sont pourtant indispensables pour ajuster précisément le traitement.

Le déficit en oméga 3 est une constante chez les enfants autistes.

Le test des peptides urinaires met en évidence l’intolérance au gluten et à la caséine. Un taux élevé conduit à l’éviction du gluten et des produits laitiers. Une peptidurie 2 à 3 fois supérieure à la moyenne oriente le diagnostic vers l’autisme.

La détection dans le sang d’anticorps de type IgG indique que ces antigènes sont entrés dans la circulation sanguine. Il faut donc en chercher la nature et supprimer l’aliment concerné.

La présence de métabolites organiques urinaires (MOU) produits microbiens intestino-coliques dans les urines ou les selles est indicatrice d’une dysbiose d’origine fongique ou bactérienne.

L’analyse des selles permet de révéler dans la flore intestinale la présence de parasites, de levures ou de bactéries toxiques, mais très peu de laboratoires sont équipés pour déceler tous les éléments pathogènes. Des laboratoires très spécialisés étudient la flore intestinale dans sa globalité (analyse méta-génomique de selles).

L’effondrement des Natural Killer (CD57) est retrouvé quasi systématiquement chez les enfants autistes. C’est aussi un signe de l’existence d’une infection froide.

La nagalase est une enzyme (alpha-N-acétylgalactosaminidase) est un marqueur viral de l’immunodéficience acquise. Elle inhibe une protéine la Gcmaf, impliquée dans l’activation des macrophages. Sur 1500 enfants autistes testés les résultats montrent une augmentation significative dans prsè de 80% des cas du taux de nagalase. Si son activité n’est liée ni au sida ni à un cancer, elle a clairement une origine inflammatoire bactérienne ou virale.

Des laboratoires spécialisés seront nécessaires pour évaluer des substances comme :

  • le glutathion réduit (GSH) qui ne peut actuellement être effectué que par le laboratoire du Dr Catherine Garel à Grenoble et l’échantillon de sang doit être congelé à -80°C avant d’être envoyé
  • une intoxication aux métaux lourds peut être décelée dans les cheveux, l’urine ou le sang.

TRAITEMENT BIOMEDICAL DE L’AUTISME

Diminuer la contamination chimique

  • manger des aliments produits localement, de saison et dans toute la mesure du possible biologiques, donc sans pesticides, antibiotiques, exhausteurs de goût, édulcorants de synthèse, colorants et agents de conservation.
  • Eviter les mets tout préparés : prendre l’habitude de lire la liste des ingrédients et si le nom d’un ingrédient est inconnu, éviter de consommer le produit que le contient.
  • Utiliser une eau purifiée
  • utiliser des détergents naturels, biodégradables et sans parfums de synthèse.
  • Choisir des vêtements en fibres naturelles
  • Utiliser un dentifrice non fluoré
  • Proscrire l’aluminium de la cuisine (ustensiles de cuisine, canettes, papier alu)
  • éviter herbicides et pesticides au jardin ou à la maison.
  • Diminuer l’exposition aux radiations électromagnétiques
  • éliminer les sources de contamination par le mercure

Grands principes alimentaires

  • Une dysbiose nécessite l’adoption d’un régime pauvre en sucres et en féculents, car ils favorisent la prolifération des levures et des bactéries
  • les fruits et crudités étant en cas de dysbiose souvent mal digérés il vaut mieux les consommer cuits ou passer au régime GAPS
  • une fatigue hépatique incite à limiter la consommation des aliments riches en phénols (pomme, raisin, fraise)
  • Eviter les exitotoxines (caféine, glutamate monosodique, aspartame, nitrites, sulfites)
  • Utiliser des huiles de qualité biologique, vierges et de première pression à froid (olive, colza, noix, pépin de raisin, carthame, lin)
  • Le sucre (blanc surtout), les sodas, phosphates, colorants et conservateurs sont à exclure.

LE REGIME SANS GLUTEN ET SANS CASEINE (SGSC)

Pour ce qui est du gluten :

Supprimer tous les aliments contenant du gluten : blé, orge, seigle, avoine, kamut, épeautre, pâtisseries, viennoiseries, gâteaux de toutes sortes, confiseries, céréales et mueslis, pizzas, quiches, toute préparation du commerce non vérifiée, et les produits contenant du malt (orge) et de l’amidon.

En revanche le sirop de blé et l’arôme de malt sont autorisés. La dextrose et la maltodextrine le seraient aussi, mais ces derniers sont à éviter car ils servent souvent de « support » à de l’aspartame, beaucoup moins recommandable…

Le régime sans gluten consiste à remplacer les céréales potentiellement toxiques par le quinoa, le sarrasin, le millet, le riz, l’amarante, le tapioca, le manioc.

Cette exclusion alimentaire semble contraignante surtout au début. Il est bien évident que dans le cas d’un enfant scolarisé ou qui mange à l’extérieur (en cantine scolaire ou périscolaire) la seule possibilité consiste à préparer le repas la veille au soir et de le lui donner avec. Car aucun restaurant d’entreprise ou cantine scolaire ni à l’hôpital (!) ou autre ne peut garantir que ses préparations ne contiennent aucune trace de gluten.

Il existe des associations qui fournissent régulièrement à leurs adhérents des listes mises à jour d’ingrédients et de préparations qui sont garantis sans gluten et qui portent depuis peu un sigle en forme d’épi de blé barré. Il s’agit en France de l’Association Française Des Intolérants Au Gluten(AFDIAG).

Dans un régime strict, il faut tenir compte d’une possible contamination par le gluten d’aliments pourtant autorisés. Par exemple une farine de riz moulue et emballée dans un atelier travaillant aussi le blé pourra contenir des traces de gluten. C’est par exemple le ca des céréales du petit déjeuner, des galettes de riz, de sarrasin, etc.

Aujourd’hui on trouve de plus en plus de produits sans gluten autant en grande surface qu’en magasins bio, voire par correspondance (attention au sérieux du fournisseur!). Attention aussi, car certains produits sans gluten ni caséine contiennent du soja ou du maïs qui dans certains cas peuvnt être déconseillés, le premier à cause d’un risque d’allergie croisée avec le lait de vache, le second à cause de ses propriétés inflammatoires.

Pour ce qui est de la caséine :

Il faut supprimer TOUS les aliments contenant de la caséine : lait animal, margarine, crème fraîche, fromages, crèmes desserts, yaourts, crèmes glacées, et tout produit fini à base de lait (gâteaux, viennoiseries, confiseries diverses, chocolat même « noir », etc.)

Les laits végétaux qui peuvent être utilisés sans problème sont ceux au riz, noix de coco et amande. Attention le lait d’avoine contient du gluten et doit donc être évité.

Pour pouvoir assurer ces deux exclusions, une seule solution : lire les étiquettes. Si jusqu’ici ce n’était pas votre habitude, vous serez probablement surpris de tout ce que l’on vous fait ingurgiter « en douce » …. D’autre part, ne croyez pas qu’en voyant la liste des exclusions qu’il ne « vous restera plus rien à manger ». Cette réaction peut être compréhensible si vous avez l’habitude de faire vos courses au super ou hyper-marché du coin. Mais lorsque vous commencerez à fréquenter des boutiques dites « bio », vous découvrirez des quantités insoupçonnées de nouveaux mets et saveurs. Une autre réaction fréquente, en voyant le prix des aliments bio et qui plus est ceux sans gluten, on risque de reculer devant le prix. Pourtant, lorsqu’on se rend compte qu’en laissant de côté tout ce qu’il faut éviter ….. on dépense nettement moins d’argent que l’on peut « réinvestir » dans des aliments de qualité et surtout adaptés à nos organismes. La santé de nos enfants, donc la nôtre vaut bien ça ?

Le régime entéropsychologique (GAPS)

L’ouvrage GAPS (Gut and Psychology Syndrome) publié en 2005 par Natasha Campbell-McBride, déplômée en neurologie et en nutrition humaine propose un traitement inédit de l’autisme. La version française est disponible depuis 2011 sous le titre Le Syndrome entéropsychologique.

Outre l’autisme, le syndrome GAPS regroupe d’autres pathologies parmi lesquelles :

le déficit d’attention, l’hyperactivité, la dyspraxie, la dyslexie, certains troubles du comportement et de l’apprentissage, certaines formes d’épilepsies, les allergies, l’eczéma, l’asthme, la fatigue chronique, la dépression.

Généralement les sujets présentant ce syndrome souffrent simultanément de plusieurs de ces pathologies, et n’entrent plus dans les schémas de classement de la médecine moderne, qui est impuissante à proposer un traitement aboutissant à la guérison.

Toutes ces maladies ont pour dénominateur commun un déséquilibre du macrobiote appelé « dysbiose ».

Le régime vis à restaure une perméabilité intestinale « normale », à baisser la toxicité de l’organisme, à rééquilibrer la flore intestinale et à réguler de ce fait tout le métabolisme.

Ce régime doit être mis en place par un thérapeute qui saura l’adapter le plus parfaitement possible au cas du sujet, en fonction des allergies et intolérances éventuelles qui se surajoutent à l’exclusion du gluten et de la caséine. Il y a différentes phases à respecter, et les prescriptions évolueront en fonction de chaque situation et des réactions individuelles au protocole alimentaire.

L’hygiène de vie

Les patients doivent faire attention aux toxines qu’ils ingèrent, respirent, touchent, ou mettent sur la peau. Il faudra donc choisir avec soin les produits d’entretien de la maison, la literie, les textiles et les cosmétiques où l’on préférera les produits « naturels » et bio.

Sachant que pour guérir une paroi intestinale, en fonction de son état au départ du traitement, il faudra en moyenne deux ans de régime strict, et en fonction de l’âge et de la ou des pathologies, il faudra éventuellement le maintenir plus longtemps … Plus le patient est jeune quand il commence à le suivre plus les chances de guérison seront grandes et les progrès rapides.

Parmi les autres traitements qui pourront être nécessaires en plus du régime GAPS, il faudra veiller à :

  • une exposition minimale aux toxiques y compris dans l’habitat
  • des traitements antiparasitaires, antifongiques, etc.
  • l’ostéopathie
  • le traitement par biorésonnance qui permet de corriger les anomalies électromagnétiques des organes
  • les thérapies énergétique
  • une éducation adaptée, fondée sur le comportementalisme et valorisant les réussites, si petites qu’elles puissent être.

D’autres régimes existent aussi comme celui dit « LOX FODMAP ».

FODMAP est l’acronyme anglais pour désigner les « oligosaccharides, disaccharides, monosaccharides er polyols de nature fermentescibles. Il s’agit de sucres qui sont mal absorbés par l’intestin grêle. La présence de ce genre de sucres dans l’intestin déséquilibré chez l’autiste va amplifier ce déséquilibre, donc augmenter le risque inflammatoire et la perméabilité intestinale.

Ce régime consiste donc à éliminer les produits alimentaires contenant trop de ces saccharides.

On peut vérifier si les aliments potentiellement néfastes causent effectivement problème en mesurant les taux d’hydrogène et de méthane dans l’haleine après ingestion du sucre suspect.

Le régime de FEINGOLD vise lui à aider plus spécifiquement les enfants hyperactifs avec déficit de l’attention en supprimant les phénols et salicylés de l’alimentation et en augmentant la part des sulfates.

RÉGIMES SANS OXALATES

Les aliments ci-après contiennent plus de 10 mg d’oxalates par portion et devraient être évités :

Boissons : Cacao, Chocolat chaud, Ovomaltine, Boissons à base de soja, jus de fruits fabriqués à partir de fruits qui contiennent un taux élevé d’oxalates (voir les fruits sous « Divers »)

Produits laitiers : Chocolat au lait, fromages, lait de soja, yogourt de soja

Graisses, graines :

Noix, beurre de noisette, graines de sésame, amarante, sarrasin

Condiments :

Sauce de soja

Divers :

Chocolat, Myrtilles, Figues, Salade de fruits en sirop, kiwis, zeste de citron, zeste d’orange, framboises, rhubarbe, fraises en conserve, haricots (cuits au four, verts, séchés), betteraves rouges, carottes, céleri, salade chicorée, feuilles de pissenlit, aubergines, scarole, poireaux, olives, persil, poivrons rouges et verts, pommes de terre (cuites au four, bouillies, frites), épinards.

https://www.litholink.com/sites/default/files/LowOxalateDietBro_FINAL.pdf

La dysbiose est la conséquence d’une prolifération intestinale de bactéries pathogènes qui est le plus souvent provoquée par des facteurs extérieurs. Son traitement doit prendre en compte l’ensemble de ces facteurs sous peine de récidive rapide.

Il faut donc impérativement :

  • SOUTENIR LA FONCTION IMMUNITAIRE ET TRAITER L’INTESTIN

ET POUR CELA IL FAUDRA PROCÉDER A L’ÉLIMINATION DES MAUVAISES BACTÉRIES, LEVURES, PARASITES, VERS OU AUTRES QUI COLONISENT L’INTESTIN DES ENFANTS AUTISTES.

Les produits naturels donnent de bons résultats :

Le Pau d’Arco (lapacho), l’ail, l’acide caprylique, l’extrait de pépins de pamplemousse, l’extrait de noyer noir, l’origan, la chlorophylle, l’huile de neem, ont de multiples propriétés antiseptiques et antibiotiques. L’argent colloïdal est aussi un remède de choix, car il est actif sur plusieurs sortes de bactéries, surtout celles à grammes négatives.

L’Artemisia Annua a des propriétés antiparasitaires reconnues et est très active aussi sur les formes kystiques des bactéries et des levures.

En fonction de chaque cas, il faudra dans certains cas recourir à des traitements antifongiques et antiparasitaires.

Il faudra aussi vermifuger l’enfant régulièrement.

  • RECONSTITUTION DE LA FLORE INTESTINALE AVEC DES PROBIOTIQUES qui sont des bactéries bénéfiques qui peuplent nos intestins.

Un bon probiotique comporte de 10 à 20 milliards de bactéries vivantes.

  • IL FAUDRA AUSSI TRAITER LES INFECTIONS FROIDES, car la sensibilité aux infections est une constante de l’autisme.
  • CORRECTION DU STRESS OXYDATIF ET SOUTIEN NUTRITIONNEL

Chez les enfants autistes on détecte systématiquement diverses anomalies, permi lesquelles : diminution du taux de fer, de magnésium et de zinc intracellulaire, de vitamines A et D, d’iode, faible taux d’oméga 3 et 6 dans la membrane du globule rouge avec augmentation concomitante du taux d’acide arachidonique, et un effondrement du taux de glutathion réduit.

  • LE GROUPE DE VITAMINES B CHEZ L’ENFANT AUTISTE

La vitamine B9 (Acide folique) aide à prévenir les malformations du tube neural (l’ébauche de la moelle épinière du bébé), et diminue aussi le risque de fausse couche. Plusieurs études, dont celle publiée en 2012 de chercheurs de l’UC Davis MIND Institute de Sacramento ont montré que la prise quotidienne de 600 microgrammes d’acide folique pendant le premier mois de grossesse réduit le risque de donner naissance à un enfant autiste. Tout récemment, en 2013, une publication laisse espérer que les lésions neuronales de l’autisme seraient réversibles. Les chercheurs de l’Université de Bâle ont travaillé sur une déficience des connexions neuronales spécifique de l’autisme et sont parvenus à rétablir la fonction endommagée. Il s’agit là d’un pas important en direction du traitement médicamenteux de l’autisme.

Une équipe de chercheurs de l’hôpital pour enfants de Little-Rock en Arkansas à découvert des auto-anticorps dirigés contre les récepteurs cérébraux de la vitamine B9 chez 75% d’un groupe de jeunes autistes. Le traitement qu’ils ont mis au point a entraîné une amélioration de la verbalisation. Il consiste à administrer du folinate de calcium à haute dose (2mg/kg).

La vitamine B12 (Méthylecobalamine) L’ojectif, en l’occurrence n’est pas de combler une carence en vitamine B12 puisque les enfants non carencés y réagissent aussi très bien. L’interprétation classique d’une présumée carence n’explique donc pas pourquoi ces enfants régressent ou ne progressent plus aussi vite lorsque l’on interrompt le traitement.

L’apport continu en méthyle-B12 obtenu par la diffusion lente en injections sous-cutanées produit des effets observables cliniquement.

Le méthyle B12 est efficace dans 90% des cas chez des enfants de tous âge lorsqu’il est administré par voie sous-cutanée et au long cours.

Il n’existe malheureusement à ce jour aucun test fiable permettant de savoir quel enfant réagira positivement.

La détoxification des métaux « lourds ».

La très grande majorité des enfants autistes étant intoxiqués aux métaux lourds, il est donc souvent indispensable de prévoir une traitement chélateur pour s’en débarrasser. Si cette intoxication est importante il faudra s’en débarrasser sans attendre, pour éviter que ces métaux ne freinent l’action des anti-infectieux.

Le MSM, la cystéine ou le NAC sont souvent cités en tant que chélateurs, mais comme ils ne contiennent qu’un groupement thiol, ils ne peuvent prendre le mercure en « tenaille » comme le feraient un chélateur qui comprend deux thiols.

L’algue chlorella serait un bon chélateur, mais comme elle se charge beaucoup en mercure, elle pourrait devenir toxique. Pour agir elle doit être utilisée à haute dose, et elle a souvent dans de cas des effets secondaires.

Le DMSA bien utilisé donne de meilleurs résultats. Les chélateurs naturels à privilégier sont la zéolithe (roches chargées d’ions négatifs) et le porphyrazyne.

Les substances chélatrices les plus utilisées sont :

  • le DMPS, spécifique du mercure (administré aux enfants sous forme trans-dermale et en suppositoires).
  • l’EDTA, spécifique du plomb
  • le DMSA qui a reçu l’approbation de la FDA pour l’intoxication au plomb et qui est aussi efficace sur le mercure.

Dans tous les cas, la chélation au DMSA, DMPS ou EDTA soit impérativement précéder le traitement de la dysbiose.

Avant de l’entamer il faut donc effectuer un bilan sanguin complet avec analyse des fonctions hépatique et rénale et vérification des taux de minéraux.

Les thérapies innovantes

Le GcMAF est une protéine naturelle qui a donné son nom au traitement qui semble le plus efficace parmi tous ceux qui ont vu le jour ces dernières années.

Sur 1000 enfants autistes traités ainsi, 85% des sujets ont progressé, et 15% seraient complètement guéris, et ce traitement est très bien toléré.

C’est un facteur d’activation des macrophages (cellules qui participent à l’unanimité), dont on exploite ici les propriétés pour contrer l’action de l’enzyme alpha-N-acétylgalactosaminidase (Nagalase), qui perturbe la production d’une protéine Gc (vitamine D3 – protéine de liaison). L’augmentation de l’activité de la Nagalase peut entraîner l’apparition de diverses tumeurs malignes, de troubles immunitaires et d’infections virales. L’augmentation de l’activité de la Nagalase est vérifiée chez 80% des enfants autistes. N’étant dans ce cas pas liée au cancer, elle est donc clairement d’origine infectieuse.

En général le traitement commence à faire de l’effet au bout de 5 semaines. Faute de résultats après 16 semaines, mieux vaut l’abandonner, mais dans le cas contraire, il faut le poursuivre pendant 24 semaines au moins, et plus si possible pour éviter les rechutes.

Le GcMAF restaure le système immunitaire et le protège contre les infections qui causent l’autisme.

Les améliorations le plus fréquemment rapportées concernent les capacités cognitives : attention et concentration, apprentissage et compréhension, écoute, meilleure prise en compte de l’environnement et de l’entourage. A cela s’ajoutent aussi des progrès notables au niveau du langage, tant en ce qui concerne la réception (compréhension de phrases nouvelles et complexes) autant que la capacité à s’exprimer (prononciation des premiers mots et élargissement du vocabulaire, fluidité de la parole), mais aussi une nette progression des compétences sociales (interactions avec l’entourage, communication avec les pairs). Les parents signalent aussi que les enfants sont moins hyperactifs et moins stéréotypés, plus coopératifs et plus conciliants.

OXYGENATION DU CERVEAU DES ENFANTS AUTISTES

Dans l’autisme il existe une perturbation sévère du fonctionnement du cortex cérébral consécutive à une infection chronique, une intoxication au mercure, un inflammation, un stress oxydatif. Pour y remédier, il faut, comme cela devrait toujours être fait, traiter la cause, mais certaines thérapies améliorent l’oxygénation de façon conséquente et permettent ainsi d’accélérer le processus de guérison.

La Fasciathérapie peut être une aide non négligeable ainsi que le traitement par oxygénation hyperbare.

LE SCANDALE FRANÇAIS DE L’AUTISME

Bien qu’un plan national déclarant l’autisme « grande cause nationale 2012 » ait été déclaré, la France reste hélas le pays qui considère que ce handicap doit être traité avant tout de façon psychiatrique, et ne s’occuper que des aspects comportementalistes et éducatifs.

De vifs débats continuent d’opposer les partisans d’une prise en charge d’orientation psychanalytique et les partisans d’une approche éducative et comportementale.

Bien que les mentalités évoluent, lentement, la psychanalyse reste très dominante en France. Les rares praticiens qui s’expriment sur le sujet ont beau affirmer que les vieilles hypothèses qui rattachaient le surgissement de la maladie à l’attitude des parents, et en particulier de la mère, n’ont plus cours, mais sur le terrain, la culpabilisation est toujours de mise et rien n’a vraiment changé.

Aujourd’hui les psychanalystes qui s’estiment menacés par les dernières découvertes médicales évoquées ici, clament qu’ils sont la seule alternative aux psychotropes. Ce qui est doublement faux, puisque les psychiatres psychanalystes en prescrivent souvent autant, sinon plus, que les autres médecins, et d’autre part, s’il est vrai que les Français détiennent le record de la consommation de psychotropes, c’est précisément parce que l’offre de soins psycho-thérapeutiques efficaces est indigente dans notre pays.

Il existe plusieurs thérapies que l’on pourra qualifier d’éducatives :

  1. Le DIR.Floortime mis au point par Stanley Grennspan.
  2. Le programme Son-Rise, importé en France sous le nom de « Méthode des 3i » : individuelle, intensive et interactive.
  3. RDI développé par Steven Gutstein
  4. TEACCH (Traitement et éducation des enfants autistes ou atteints de troubles de la communication associés)
  5. L’éducation pyramidale et PECS
  6. Applied Behavior Analysis (ABA) ou Analyse appliquée du comportement.
  7. La thérapie Padovan
  8. La méthode Tomatis

Ceci constitue un PETIT tour d’horizon, en ce début 2015 de ce que l’on sait sur els causes possibles de ce handicap qu’est l’autisme.

Et contrairement à la croyance officielle, un enfant né autiste peut évoluer voire guérir complètement et défitivement.

Ceci ne peut être obtenu par une « pilule miracle » ou un « vaccin miracle », mais par une remise en cause complète et définitive de tout ce que notre mode de vie actuel engendre comme pollutions, perturbations, empoisonnements par divers toxiques dès la plus tendre enfance, à commencer par une sur-vaccination démentielle, l’absorption de laitages animaux inadaptés à l’organisme humain, les perturbateurs endocriniens, etc, etc ….

Pour les personnes désireuses d’aller plus loin, je rappelle l’excellent ouvrage des Docteurs Corinne Skorupka et Lorène Amet paru aux Edition Moaïque-Santé en octobre 2014.

Et pour toute personne désireuse d’entreprendre un traitement, il est vivement conseillé de se rapprocher d’un médecin « ouvert » à ces nouvelles thérapies, voire d’un Naturopathe compétant qui saura adapter au cas par cas les traitements nécessaires au rétablissement de l’enfant ou de la personne touchée par l’autisme.

Source: infoalternative.over-blog.fr

Un commentaire

  1. kak dit :

    Merci pour cet article très intéressant ma fille autiste de 5 ans , justement est en train d’être suivi par une équipe suisse, qui m’a fait faire une batterie d’analyses (sang, urines, selles, recherche de peptides etc ) car lors d’un autre prélèvement sanguin ( à ma demande et non par mon médecin..hum hum) nous avions découvert qu’elle avait eu un résultat qui mettait le gluten en positif au lieu de négatif, j’ai élargie et je veux aussi vérifier la thyroïde, , j’espère que son comportement sera plus calme, je vous tiendrai au courant, déjà quand j’avais arrêter le lait de vache pour riz calcium et le dentifrice avec fluor comme par hasard elle nous a plus frapper..bon courage à tous les parents, informez vous et prenez le contrepied de certains médecins…

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