Que de produits chimiques utilisés dans l’industrie agro-alimentaire !
Au nom du sacro-saint rendement, les volailles et les animaux de boucherie reçoivent trop souvent :
- Des médicaments, dont beaucoup sont des molécules de synthèse n’existant pas dans la nature.
- Des hormones, pour les faire grossir,
- Des antibiotiques, qui accélèrent leur croissance,
- Des tranquillisants, administrés avant l’abattage pour diminuer le stress qui fait noircir la viande de boucherie et altère son goût.
Mais il y a aussi les additifs antioxydants, colorants, émulsifiants ou autres conservateurs.
Il est difficile de discerner dans toutes ces molécules celles qui sont cause de troubles et celles qui ne le sont pas.
Alors je vous propose de voir ensemble les plus dangereuses, celles à éviter en priorité :
Quels additifs éviter en priorité ?
La liste des additifs toxiques à éviter est malheureusement très longue :
- Les additifs à base d’aluminium tels que le sulfate d’aluminium (E520) ;
- Le phosphate d’aluminium acide sodique (E541) ;
- On retrouve également dans ces produits du buthylhydroxyanisol (E320), que le Centre international de recherche sur le cancer a classé comme « probablement cancérigène » ;
- Les additifs alimentaires néfastes pour la santé peuvent aussi être présents dans les alcools : dans les apéritifs à base de vin se cachent ainsi de la tartazine (E102), du jaune de quinoléine (E104) ou de l’azorubine (E122)
Les plus ravageurs
1. Le glutamate (E122 à E625), faiseur d’obèse
On trouve du glutamate de sodium dans tous les potages en sachets, les bouillons cubes, les sauces toutes prêtes, certaines charcuteries et certains jambons, dans le surimi et dans la plupart des plats asiatiques.
Notez bien que le monosodium glutamate (MSG) est un neurotransmetteur du cerveau qui présente bien des inconvénients. Dans certaines conditions, il détruit les neurones du cerveau par excitation.
Les neurotransmetteurs sont à comparer aux fils qui relient entre eux les transistors que seraient nos neurones. Tout le monde en possède et en fabrique.
Cependant, à haute dose, et spécialement chez les personnes sensibles et les jeunes enfants, le glutamate empêche le passage des informations vitales du corps humain, d’où les symptômes qui peuvent varier selon la dose avalée et la sensibilité, du simple mal-être au petit malaise éventuel (en général 1 ou 2 jours après) jusqu’à la syncope.
Mais le plus grave, c’est l’action du MSG sur la « glycémie », c’est-à-dire votre capacité à maîtriser votre sucre sanguin et à stocker les graisses.
Et c’est peu dire que le MSG fait des dégâts. Il est même utilisé par des scientifiques pour recréer artificiellement le diabète chez des animaux (pour mieux étudier la maladie) !
Le MSG augmente la production d’insuline, donne faim et conduit les animaux à manger très fréquemment, et à devenir obèses.
Or le MSG est pratiquement partout dans la restauration, particulièrement bien sûr dans les fast-food. Et le pire est que les industriels avouent franchement sur leurs sites Internet que le MSG est destiné à donner de l’appétit aux gens afin qu’ils mangent plus !
On en est actuellement en France aux publicités montrant que lorsque le consommateur goûte le produit, il ne peut plus s’arrêter et mange toute la boîte ou le paquet ; et tout le monde rigole…
Et pendant ce temps-là, tout le monde se demande pourquoi le nombre d’obèses augmente en flèche en France ! Une sombre croissance qui va de pair avec celle des troubles métaboliques et des maladies dégénératives.
2. Aspartame : faux sucre et faux frère
L’aspartame est un leurre de la sensation sucrée. Ce produit chimique actuellement fabriqué par la fameuse firme Monsanto de sinistre réputation, est donc un pur produit de synthèse.
Voici pour l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur ce poison confirmé comme tel par de nombreuses études indépendantes.
L’aspartame est un édulcorant de synthèse à haut pouvoir sucrant (200 % celui du sucre) composé de deux molécules d’acides aminés : l’acide aspartique, associé à la L-phénylalanine contenue à très faible dose dans la viande, le poisson et le lait.
Mais à forte dose, ces acides aminés sont neurotoxiques. L’aspartame aggrave littéralement les pré-diabétiques (souffrant de diabète latent type 2 dit diabète gras), on constata que sur 80 000 femmes suivies durant 6 ans par l’American Center Society, celles qui prenaient de cet édulcorant de synthèse ont pris encore plus de poids que celles utilisant du sucre ordinaire.
L’aspartame induirait une fringale maladive de glucides (hydrates de carbones) en générant des excitotoxines cérébrales. En sevrant des personnes de l’aspartame, certains médecins ont obtenu des pertes de poids moyennes de 10 kg!
Rappelons que beaucoup de troubles de santé causés par l’aspartame sont englobés dans une catégorie de maladie nommée « fibromyalgie » comprenant aussi : spasmes, douleurs lancinantes et diffuses, engourdissement des jambes, crampes, maux de tête, tinnitus, vertiges, douleurs articulaires, attaques d’anxiété, déprime, confusion, troubles d’élocution, de la vue ou de la mémoire, excès de violence ou de panique.
À noter également que selon les références du Département de la Défense des Etats-Unis, le fameux « Pentagone », l’aspartame est enregistré comme arme chimique avec 4 200 autres produits alimentaires, boissons et médicaments vendus librement dans plus de 90 pays !
Néanmoins, de très nombreux produits sont édulcorés à l’aspartame, notamment tous les produits labellisés « light » ou « sans sucre » (chewing-gums, sodas, etc.). Imaginez l’avenir de ceux qui en consomment chaque jour…
Vous comprenez pourquoi il faut se méfier des additifs !
Alors bien sûr, il est sans doute impossible de les supprimer totalement. Mais je vous recommande de consommer au maximum des produits frais et faits maison pour éviter de multiplier les sources d’exposition à ces produits toxiques
Voici également quelques astuces pour limiter l’impact des polluants alimentaires sur votre santé :
Votre armure anti-poison !
Pour l’ensemble des pollutions, je vous conseille de recourir aux produits bio et au régime hypotoxique du docteur Seignalet.
Ce régime comporte six directives essentielles :
- Supprimer toutes les céréales, à l’exception du riz et du sarrasin.
- Supprimer tous les laits animaux et leurs dérivés.
- Manger un maximum d’aliments crus ou cuits à une température inférieure à 110°C.
- Choisir si possible des aliments biologiques proches des produits originels.
- Consommer des huiles de première pression à froid.
- Prendre des sels magnésiens, des oligo-éléments, des vitamines à doses physiologiques et des ferments lactiques.
Dans une prochaine lettre, j’aborderai une pollution encore bien pire : les métaux lourds ! Je vous donnerai des conseils pour vous en protéger, pour les éliminer, et pour restaurer le bon fonctionnement de votre organisme.
Dans les jours et les semaines qui viennent, je traiterai aussi la question des intolérances alimentaires, celles des régimes alimentaires, et du jeûne, le plus efficace des « médicaments » !
Portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem
PS : Deux livres à lire
Pour ceux qui aimeraient en connaître davantage, je vous recommande le livre Les dégâts des métaux lourds aux éditions Trédaniel.
Par ailleurs, les éditions Dangles sortent mon livre en avril : Pollution et santé.
Source: lettre-medecin-sante.com