De nouvelles données importantes concernant la sécurité d’emploi du Gardasil, très décrié en France dernièrement, ont émergé du 9e Congrès International de l’Auto-immunité (9th international Congress on Autoimmunity) qui se tenait à Nice du 6 au 10 avril 2014. Deux études ont particulièrement imagé les dangers potentiels du vaccin, des dangers pour l’instant totalement méconnus par les prescripteurs et les patients.
Ces données ont été présentées par Lucija Tomljenovic, (Ophthalmology and Visual Sciences, University of BC) de l’Université de Vancouver (Canada). Son équipe a réalisé une autopsie de 3 jeunes femmes décédées peu après avoir reçu des injections de Gardasil :
– La première femme est morte à 19 ans : dès la première injection, elle avait ressenti des effets secondaires à type de faiblesses musculaires, de douleurs pulmonaires et de troubles cérébraux (confusion, amnésie). Malgré ce tableau ses médecins ont continué les vaccinations, une seconde puis une troisième. Six mois plus tard la jeune femme décédait.
– La seconde jeune femme est décédée à 14 ans. Dès la première injection, on retrouvait également chez cette jeune patiente des troubles à type de fatigues musculaires, de faiblesse générale et de confusion mentale, potentiels signes d’une atteinte neurologique. Brutalement, 15 jours après la deuxième injection du vaccin, elle décédait.
– La troisième jeune femme est, elle, décédée à 20 ans, peu de temps après sa deuxième injection de Gardasil. Elle avait souffert d’évanouissement entre les deux injections.
Les autopsies ne retrouvèrent tout d’abord rien de particulier mais l’équipe de chercheurs canadiens réalisa des prélèvements de tissus cérébraux de ces trois femmes. Ces tissus ont alors été mis en contact avec des anticorps anti-HPV 16, anti-HPV 18 et anti-HPV 11. Dans les 3 cas, la réaction a confirmé la présence d’anticorps anti-HPV 16 dans le cerveau des femmes décédées. Ainsi cette étude met en évidence qu’à la suite d’une vaccination par le gardasil, des anticorps anti-HPV parviennent à passer la barrière hématoencéphalique, une anomalie majeure et grave capable de générer des réactions immunitaires et inflammatoires cérébrales; d’ailleurs les vaisseaux sanguins contenus dans ces tissus cérébraux étaient endommagés. Les scientifiques, même s’ils évoquent plusieurs hypothèses, supposent en particulier que l’aluminium présent dans les vaccins, pourrait favoriser le passage dans le cerveau des anticorps et donc réaliser les lésions nerveuses.
Cette atteinte neurologique faisant suite à une vaccination n’est pas, loin de là, une première. A l’aide du système américain de récolte des effets secondaires vaccinaux, baptisé VAERS, il fut identifié entre 2006 et 2009, que la vaccination par le gardasil, entrainait un sur-risque de syndrome de Guillain-Barré par rapport à la population générale, mais aussi par rapport à d’autres vaccins tel que le Menectra (vaccin antiméningococcique-Sanofi-Pasteur) ou tel que le vaccin contre la grippe. L’âge moyen des femmes touchées était de 16,7 ans, et le syndrome de Guillain-Barré apparaissait le plus souvent dès la première injection (68%), dans les deux semaines qui suivaient la piqure. Douze enfants ont été recensés comme durablement handicapés par ce syndrome. Ainsi cette étude montre que le risque de souffrir d’un syndrome de Guillain-Barré,une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique, était multiplié par 2,5 à 10, dans les 6 semaines post-injection du gardasil en comparaison avec la population générale.
Selon les auteurs de cet article récent, le gardasil entraine 8,5 fois plus de consultations aux urgences, 12,5 fois plus d’hospitalisations, 10 fois plus d’évènements mettant la vie en danger et 26 fois plus de handicaps, que le vaccin Menactra. Ce tropisme neurologique des effets secondaires des vaccins anti-HPV fut encore retrouvé par les auteurs Canadiens à partir des données de 3 pays, Angleterre, Pays-Bas et Irlande. C’est aussi ce risque accru de syndrome de Guillain-Barré retrouvé au Japon qui fit que les autorités sanitaires japonaises retirèrent la recommandation au vaccin gardasil. Selon un article du journal Japan Times, en décembre 2012, déjà 8,29 millions de personnes avaient été vaccinées par le vaccin anti-HPV ; Parmi elles, 1968 évènements secondaires graves ont été rapportés avant mars 2013, dont 106 décrivent “des cas de douleurs importantes, de convulsions, de douleurs articulaires ou de difficultés à marcher”.
Evidemment ces données demandent encore confirmation mais alimentent les suspicions sur l’intérêt d’un vaccin dirigé contre quelques virus HPV et la réalité de son effet anticancéreux qui reste entièrement à démontrer contrairement à ce que pense Mr Hollande.
Sources
DEATHS FOLLOWING HUMAN PAPILLOMAVIRUS (HPV) VACCINATION: A TROJAN HORSE MECHANISM DELIVERY OF VACCINE ANTIGEN PARTICLES TO THE BRAIN?
Tomljenovic L.; Shaw C.A.
Session: 3rd International Symposium on Vaccines – Part 2
IMPAIRED BEHAVIOUR IN YOUNG FEMALE MICE FOLLOWING ADMINISTRATION OF ALUMINUM ADJUVANTS AND THE HUMAN PAPILLOMAVIRUS (HPV) VACCINE GARDASIL
Inbar R.; Weiss R.; Tomljenovic L.; Blank M.; Shoenfeld Y.
Session: PS26 – Novel Aspects of the Etiology & Pathogenesis of Autoimmune Diseases
Human Papillomavirus Vaccine Introduction – The First Five Years
Lauri E. Markowitza,∗, Vivien Tsub, Shelley L. Deeksc, Heather Cubied, Susan A. Wange,
Nizar Souayaha,∗, P.A. Michas-Martinc, Abu Nasard, Nataliya Krivitskayaa, Hussam A. Yacouba, Hafiz Khane, Adnan I. Qureshib
Vaccine 29 (2011) 886–889
Monitoring the safety of quadrivalent human papillomavirus vaccine: Findings from the Vaccine Safety Datalink
Julianne Gee, Allison Naleway, Irene Shui, James Baggs, Ruihua Yin, Rong Li, Martin Kulldorff, Edwin Lewis, Bruce Fireman, Matthew F. Daley, Nicola P. Klein, Eric S. Weintraub
Vaccine Volume 29, Issue 46, 26 October 2011, Pages 8279–8284
Association between vaccination and Guillain-Barré syndrome
Lucija Tomljenovic, Yehuda Shoenfeld
The Lancet Infectious DiseasesVolume 13, Issue 9, September 2013, Pages 730–731
Crédit Photo Creative Commons by Agência de Notícias do Acre (un gouverneur d’un état Brésilien, non médecin, vaccine une jeune fille avec un vaccin anti-HPV)