Nous sommes habitués à voir figurer sur les paquets de tabac ou de cigarettes la mention « fumer tue », mais comment réagirions-nous si la loi obligeait les producteurs de fruits et de légumes utilisant OGM ou pesticides, à faire figurer la mention : manger tue ?
Ce n’est pas une provocation car il est maintenant de notoriété publique que les pesticides, et pas seulement eux, que nous ingérons chaque jour peuvent provoquer de graves dommages à notre corps, dégradant notre santé. lien
Sauf que le danger ne vient pas seulement de ces fruits et légumes traités, mais aussi de la viande, du poisson, des crustacés…
Hormones de croissances pour les bovidés, (lien) poulets à la Javel, (lien) saumons aux pesticides, (lien), poisons dans les produits transformés, (pringles) (lien) glutamate, (lien) etc. le danger est partout…Bien sur pour l’instant, au sujet des hormones de croissance, et du chlore, le danger semble écarté…provisoirement, car si les accords TAFTA engagés au niveau européen étaient signés, nous serions de nouveau exposés. lien
Ajoutons pour la bonne bouche que nos casseroles, et autres poêles, avec leur revêtement antiadhésifs ajoutent un autre danger dès l’instant ou celui-ci a été abimé, et que les fours micro-onde sont de véritables déversoir de poisons tels que les phtalates ou le bisphénol A. lien
Pour finir sur ce chapitre, on pourrait évoquer le danger que représente l’ionisation des aliments, laquelle détruit jusqu’à 80% de la vitamine A des œufs, et 48% du béta-carotène du jus d’orange, d’où l’importance de bien lire les mentions sur les emballages des aliments qui nous sont proposés. lien
Pourtant il est possible d’y échapper en décidant de manger sain, et de limiter notre confiance en matière de produits transformés, quitte à les transformer nous même.
Faire sa confiture est devenu une banalité, mais on peut tout aussi bien faire son pâté, son pain, ses fruits confits, ses gâteaux, ses pates, ses lasagnes, ses pizzas, etc.
Certains vont plus loin en affirmant que nos aliments sont des médicaments…qu’ils appellent « médicaliments ».
Ils expliquent que si nous ingérons des produits dangereux, le message est limpide pour notre corps : il ne se sent pas respecté, et il manifeste son hostilité par « une grève de la santé ».
Ainsi un foie submergé par un excès d’alcool peut se mettre volontairement « en drapeau », un estomac se voit gratifié d’ulcères, voire de tumeurs, notre sang appauvri par trop de nitrates ne remplit plus sa mission normalement…
Ils préconisent donc d’être « à l’écoute de son corps » et de choisir ses aliments en fonction de nos désirs, notre corps nous appelant à réagir aux éventuelles carences.
C’est ce que prône l’instinctothérapie.
On doit ce concept, né en 1964, à Guy-Claude Burger qui, atteint d’un cancer alors qu’il a 26 ans, expérimente une alimentation à base de produits crus convaincu que « l’organisme est capable d’indiquer par les sens les produits qui lui sont utiles », se fiant ainsi à notre instinct naturel. lien
Il faudrait donc se baguenauder sur un marché, et, se laissant porter par son instinct, acquérir les produits qui, en les voyant, nous donnent envie de s’en nourrir.
Mais le concept global de l’instinctothérapie va beaucoup plus loin, bannissant le lavage des légumes, mais aussi sa découpe, l’extraction de son jus. Les produits de la mer sont mangés crus, le lait et ses dérivés sont interdits, tout comme la plupart des céréales, le pain, la seule boisson autorisée étant l’eau.
Burger préconise de ne se fier qu’à son odorat pour choisir son aliment, propose de le mastiquer longuement, se limitant aux fruits à midi…
Sans aller si loin, tournons nous vers les cuisiniers, ces alchimistes de la préparation de nos aliments, tel le chef Alain Passard qui évoque avec gourmandise dans un numéro récent du journal « Le Point » : « cette cuisine qui soigne ».
Dressant la liste des aliments qui nous protègent du cancer, du diabète, d’Alzheimer, du risque cardio-vasculaire, il préconise toute une série d’aliments allant de la tomate, au chocolat, en passant par le gingembre, l’huile d’olive, l’ail, les brocolis, l’estragon, et lepamplemousse.
Aidé du professeur Richard Béliveau, le chef triplement étoilé fait donc la promotion de la nutriprévention.
Richard Béliveau, était précédemment l’auteur d’un livre passionnant : « les aliments contre le cancer » (éditeur solar-2006). lien
Il affirme que « certains aliments contiennent des molécules qui influencent positivement le fonctionnement des cellules, dans certains cas d’une façon comparable à celles présentes dans les médicaments, mais sans les effets secondaires ».
Ce docteur en biochimie, considéré comme le spécialiste mondial de la prévention des maladies par l’alimentation déclare : « ce n’est pas un dessert 2 fois par semaine qui va vous déclencher un diabète sucré, mais les gâteaux industriels de vos petits déjeuners » et il préconise de cuisiner soi-même ses aliments en prenant le temps de les déguster, rejoint sur ce terrain par Passard qui affirme que « manger sain, ce n’est pas se priver de ce qui est bon, bien au contraire » proposant pour le journal « le Point », 12 recettes dont le leitmotiv est « n’oubliez est pas que plus beau livre de cuisine a été écrit par la nature ». lien
Essayez donc sa salade de menthe fraiche aux amandes grillées, son saumon au thé vert et gingembre, son gaspacho à la tomate et figues fraiches…lien
Quant au vin rouge, si souvent décrié, il est avant tout un « aliment santé », à condition de ne pas en abuser : il a un effet protecteur contre les maladies cardio-vasculaires, et permet de bloquer le développement des cancers de la thyroïde, des reins, du rectum, et il pourrait réduire l’incidence de la maladie d’Alzheimer.
Beliveau rappelle que le lycopène, pigment responsable de la couleur rouge des tomates, a une efficace action anticancéreuse, que ceux qui consomment régulièrement les légumes de la famille de l’ail (oignons, poireau, ciboulette…) courent moins de risques de développer un cancer, qu’il existe des légumes (brocolis, cresson, radis, roquette, navets…) qui favorisent la destruction des cellules tumorales, tandis que la betterave rouge permet de détoxifier notre organisme.
En effet, il s’agit d’abord de détoxiquer notre corps, et la mission n’est pas simple, car certains sont convaincus que ça passe par la cure d’amaigrissement.
Celles-ci, lorsqu’elles ne sont pas des pièges à gogo, médiatisées par des « scientifiques » qui sont souvent plus des charlatans que de véritables experts, ont un inconvénient majeur : en diminuant la masse corporelle, elles concentrent donc les toxines contenues dans le corps, et entrainent souvent plus de problèmes que de solutions.
Il faut donc en priorité appliquer les solutions qui permettent en douceur de débarrasser nos organismes de toutes les toxines qui s’y sont accumulées.
Le célèbre Georges Oshawa, dans son non moins célèbre « le zen macrobiotique (ou l’art du rajeunissement et de la longévité) », a préconisé depuis longtemps de nombreuses méthodes, ne craignant pas d’écrire : « rien n’est plus facile que de guérir le cancer », maladie qu’il considère comme la maladie la plus yin. lien
Il s’agit de rééquilibrer nos corps, souvent trop yin, avec la consommation d’aliments yang : les « yin » étant ceux qui sont « dans l’expansion » tels les tomates, le poulet, les melons, etc., et lesyang » étant « concentrés » : les carottes, le lapin, la châtaigne etc.., permettant aussi un grand nettoyage de l’organisme. lien
L’une de ses thérapies est radicale : les prunes umébosis, (ou umeboshi) prunes ayant séjourné pendant au moins 3 ans dans le sel, (lien) et Oshawa, dans son livre raconte comment il a soigné un homme d’une maladie qui semblait incurable en lui faisant avaler 10 umébosis sans les mâcher, lui redonnant la santé en moins de 10 heures : elles avaient permis un « grand nettoyage de son tube digestif ».
Nettoyer son organisme des toxines qui l’ont envahi demande généralement du temps, et on ne peut que conseiller la fameuse cure de sève de bouleau qu’il faut idéalement se procurer soi-même, afin d’avoir la garantie de sa fraicheur, et de son authenticité, ce qui est relativement simple, puisqu’il suffit d’un court tuyau de plastique de 8mm de diamètre, d’une bouteille dont le bouchon aura été percé d’un trou du même diamètre d’une perceuse, d’un bouleau comme on peut le voir dans cette vidéo.
On prélève la sève au printemps, avant que l’arbre est produit ses feuilles, et on rebouche les trous après usage.
Il s’agit de boire au moins 3 litres de cette sève en 3 semaines, ce qui va permettre d’éliminer beaucoup de toxines, de drainer l’organisme, d’éliminer l’excès d’urée, de cholestérol, tout en se vermifugeant et faisant du bien à notre peau, sachant que la sève du bouleau ne coule que pendant quelques semaines… lien
En fin de compte, ils sont de plus en plus nombreux à penser que si on donne à son corps de bons aliments, non seulement on se met à l’abri de nombreuses maladies, mais on augmente sa perception, son intuition. lien
Comme dit mon vieil ami africain : « quand l’argent parle, la vérité se tait ».
L’image illustrant l’article vient de « tpalsace.wordpress.com »
Merci aux internautes pour leur aide précieuse
Olivier Cabanel