Simon Dale est un père de famille qui habite au Pays de Galles, situé au centre-ouest de la Grande-Bretagne. Son intérêt pour l’autosuffisance et la prise de conscience écologique l’a mené à creuser et à construire sa propre maison, l’une des plus belles, des plus chaudes, l’un des logements les plus accueillants que vous pourriez imaginer.
Et elle ne lui a coûté que 3000£, environ 4000€ !
Pouvez-vous imaginer une entrée plus accueillante que celle-ci?
Simon donne deux raisons pour lesquelles il a construit cette maison. La première est élégante, et a été écrite sur son site web:
« C’est amusant et c’est gratifiant de vivre notre propre vie de la façon qu’on veut. Vivre nos rêves permet de garder notre âme en vie. »
Sa deuxième raison est un appel au développement durable, dans lequel il affirme que « nos ressources s’épuisent et notre planète est une catastrophe écologique. » Simon est aussi photographe, et comme vous pouvez le voir dans cet article, il est très talentueux
Les outils sont très simples. La principale concession à la modernité était une tronçonneuse, qu’il a utilisée pour couper environ 30 petits arbres. Aucune forêt ancienne n’a été détruite pour les besoins de sa famille. Il s’est concentré sur des outils qui usaient sa propre énergie, comme une pelle, un burin et un marteau. Pourtant, il ne lui a fallu que quatre mois pour construire cette belle maison.
La maison est construite à partir de bois, de pierres, de paille et a un toit en gazon. Elle est chauffée grâce à un chauffage central au bois et dispose d’un panneau solaire pour l’énergie. La plupart des matériaux étaient de la récupération et les appareils électroménagers ont été remis à neuf. Donc le but n’était pas de les dégrader mais d’opter pour une solution meilleure. C’est créatif, artistique, élégant et confortable. En fait, c’est magique.
Plus étonnant encore, pour faire cette maison on n’a pas besoin d’années de formation ou d’expérience. Simon n’en avait aucune. Il n’est pas architecte. Il n’est pas ingénieur. Il n’est pas charpentier. Il a tout commencé à zéro. Il a déclaré dans un journal:
Il y a beaucoup de plaisir à essayer d’être son propre architecte et ça vous permet de créer et de profiter de quelque chose qui fait partie de vous et de la terre plutôt que, au pire, une boite produite en série conçue pour faire un maximum de profit et le confort du secteur de la construction.
Construire à partir de matériaux naturels fait disparaître les bénéfices des producteurs et le cocktail de poisons cancérigènes qui envahissent les constructions les plus modernes.
Il a eu la chance d’avoir le terrain de sa maison. On lui a donné le terrain en échange de gardiennage.
Simon Dale, sa femme Jasmine Saville, et leurs deux enfants devant leur maison terminée seulement quatre mois après l’avoir commencée ! Toutes les photos sur cette page sont de Simon Dale (http://simondale.net)./
L’attention portée à rendre cette maison écologique va jusqu’à des toilettes à compostage, l’utilisation de la paille sur une couche de plastique pour l’isolation, et il y a un réfrigérateur qui est refroidi avec de l’ait qui circule sous les fondations de la maison. Le ciment émet un niveau très élevé de carbone, donc les murs intérieurs sont finis avec un enduit à la chaux au lieu d’un plâtre de ciment.
Maintenant Simon participe à la construction d’une autre maison pour le projet Lammas, une organisation consacrée à la construction à faible impact. L’accent est mis non seulement sur les maisons elles-mêmes, mais aussi sur la plantation d’arbres et de jardins, et un faible impact sur la vie en général. Voici comment il résume son point de vue sur sa maison et le projet Lammas:
Cette construction est une partie de l’approche de la vie à faible impact ou de la permaculture. Ce genre de vie pour cohabiter en harmonie avec à la fois le monde naturel et nous-mêmes, faire les choses simplement et utiliser des niveaux appropriés de technologie. Ce genre faible coût, les constructions naturelles occupent non seulement une place dans leur propre développement durable, mais aussi dans leur capacité à fournir des logements abordables qui permet aux gens d’accéder à un terrain et la possibilité de mener une vie plus simple et durable.
Je ne peux pas imaginer de maison plus belle, séduisante et vivable que celle-ci. Cela pourrait être et devrait être la voie de l’avenir de la construction des maisons.
Pour plus d’informations sur la maison, les plans et plus de photos de Simon Dale, allez sur son site, A Low Impact Woodland Home.
Credits: ESM, Design we Need
Suis un peu étonnée de trouver cela dans SANTE NUTRITION! Mais je reconnais que c’est magnifique et que ça fait rêver. Est-ce bon pour notre santé que de voir la vie comme un conte de fée. Impossible de ne pas penser à Tolkien, et aux images diffusées sur grand écran pour le film « Bilbo le Hobbit » Simon Dale s’en est-il inspiré? Quel talent, quel bon gout, quelle ingéniosité, quelle merveille et j’en passe. Bonne lecture de cet extrait de Tolkien où l’on retrouve le même esprit que dans la construction de la maison de Simon Dale. Cymone
J’ai fait un copier/coller du texte en allant sur le site http://www.phoenixhollo.com/fr/Hildifons_Touque_10.html Tolkien: Bilbo le Hobbit
Chapitre I : Une réception inattendue
« Dans un trou vivait un hobbit. Ce n’était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d’une atmosphère suintante, non plus qu’un trou sec, nu, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni sur quoi manger : c’était un trou de hobbit, ce qui implique le confort.
Il avait une porte tout à fait ronde comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton de cuivre jaune bien brillant, exactement au centre. Cette porte ouvrait sur un vestibule en forme de tube, comme un tunnel : un tunnel très confortable, sans fumée, aux murs lambrissés, au sol dallé et garni de tapis ; il était meublé de chaises cirées et de quantité de patères pour les chapeaux et les manteaux – le hobbit aimait les visites.
John Howe 2002 : Le vestibule de Cul-de-Sac
Le tunnel s’enfonçait assez loin, mais pas tout à fait en droite ligne, dans le flanc de la colline – la Colline, comme tout le monde l’appelait à des lieues alentour – et l’on y voyait maintes petites portes rondes, d’abord d’un côté, puis sur un autre. Le hobbit n’avait pas d’étages à grimper : chambres, salles de bains, caves, réserves (celles-ci nombreuses), penderies (il avait des pièces entières consacrées aux vêtements), cuisines, salles à manger, tout était de plain-pied, et, en fait, dans le même couloir.