Pour ce premier défi intitulé « 1 mois challenge », j’ai décidé d’éliminer tous les sucres ajoutés de mon alimentation pour observer les effets sur ma santé. Mon objectif était de retirer uniquement les sucres ajoutés dans les aliments transformés, sans toucher aux sucres naturels présents notamment dans les fruits. Voici le récit de cette expérience mois après mois.
Mes habitudes alimentaires et ma relation avec le sucre
Avant de commencer ce défi, il était important de comprendre mes habitudes alimentaires et ma relation avec le sucre. Je consommais du sucre environ trois à quatre fois par jour : au petit déjeuner avec des céréales sucrées, lors d’une fringale en milieu de matinée avec parfois des biscuits, au goûter avec des céréales ou gâteaux et enfin, le soir devant la télévision avec une petite douceur comme du chocolat ou un gâteau.
Je ne me considère pas comme un gros consommateur de sucre, car je n’ingère pas de friandises, sucreries, desserts sucrés ou sodas. Cependant, ce défi représentait tout de même une bonne opportunité de réévaluer ma consommation et d’observer les éventuels changements sur ma santé.
Les premières découvertes : les sucres cachés
Avant de commencer, j’ai examiné les produits que j’avais dans mon placard. J’ai découvert que même des aliments que je pensais sains, comme les céréales bio, les biscottes ou les compotes, contenaient des sucres ajoutés. Par exemple, les céréales Chocapic bio contiennent 24 g de sucre par portion, les cornflakes 8 g et les biscottes 0,25 g.
Il fallait donc trouver des alternatives pour mes repas, en particulier pour le petit déjeuner et les collations. Les fruits sont devenus une base essentielle de ma nouvelle alimentation sans sucre ajouté.
Les premiers changements après une semaine
Après une semaine, j’ai déjà remarqué deux impacts majeurs :
1. J’ai perdu 1 kg. Ma pesée initiale était de 88,4 kg et je suis passé à 87,4 kg. Cette perte de poids pourrait être attribuée à l’arrêt du sucre ajouté.
2. J’ai moins de fringales. Avant, je ressentais souvent un coup de fatigue en milieu de matinée. Désormais, avec un petit déjeuner composé de flocons d’avoine, de yaourt nature, de fruits et d’amandes grillées, je tiens jusqu’à midi sans problème.
Les conseils d’une experte en nutrition
Pour approfondir la réflexion, j’ai sollicité Myriam Moussier, une experte en nutrition, pour qu’elle nous éclaire sur différents aspects.
Sur les types de sucres et les apports recommandés : Myriam a expliqué les différences entre les glucides complexes, comme l’amidon, et les sucres simples, comme le glucose. Selon l’OMS, la consommation de sucres ajoutés doit être limitée à 25 g par jour pour un adulte, soit environ cinq morceaux de sucre.
Sur la lecture des étiquettes : Les étiquettes des produits peuvent parfois être trompeuses. Il faut savoir reconnaître les divers noms du sucre, comme le saccharose, le sirop de glucose, ou encore les polyols comme le sorbitol (des édulcorants). Comprendre ces indications est essentiel pour éviter les sucres ajoutés cachés dans les produits transformés.
Les solutions alternatives : des produits sans sucre ajouté
Afin de remplacer les produits contenant des sucres ajoutés, j’ai visité un magasin bio où Fanny, une vendeuse, m’a recommandé plusieurs alternatives intéressantes :
- Les compotes de fruits sans sucre ajouté
- Des céréales toastées sans sucre
- Du pain complet ou multicéréales sans sucre ajouté
Ces alternatives ont permis de modifier mes petits déjeuners de manière satisfaisante et de varier les plaisirs sans sucre ajouté.
Le bilan après un mois sans sucre ajouté
Un mois après avoir commencé ce défi, les effets sont clairs sur ma santé :
1. J’ai perdu un total de 2 kg, passant de 88,4 kg à 86,4 kg.
2. J’ai nettement moins de fringales en milieu de matinée, grâce à un petit déjeuner équilibré et sans sucre ajouté. Mes performances sportives, ma qualité de sommeil et mon niveau de stress n’ont pas été significativement impactés.
Ce défi m’a également appris à mieux comprendre les effets du sucre et à apprécier davantage les produits sans sucre ajouté. Il a notamment permis de modifier durablement mon petit déjeuner et mes collations.
La notion de plaisir et de modération
Cette expérience m’a démontré qu’il est important de ne pas tomber dans les extrêmes. L’idée n’est pas de bannir totalement le sucre ajouté de mon alimentation, mais plutôt de le consommer de manière raisonnée et modérée. Un petit plaisir sucré de temps en temps est essentiel pour maintenir une relation saine avec la nourriture et pour profiter de moments conviviaux, comme partager un gâteau d’anniversaire.
Pour ceux qui ont une forte dépendance au sucre, il est conseillé de se faire accompagner par un professionnel de la santé pour réduire progressivement cette consommation et pour trouver des alternatives saines.
Source : Monsieur Clavicule