J’ai bu uniquement de l’eau pendant 20 jours, voici ce qui est arrivé à mon corps

Quand j’ai entendu parler du jeûne à l’eau pour la première fois, j’ai pensé « Jamais de la vie ! ». Mais après avoir fait des recherches et découvert les nombreux bienfaits de cette pratique, j’ai changé d’avis. Voici ce que j’ai vécu durant mon jeûne à l’eau de 20 jours.

Les bienfaits du jeûne à l’eau

Le jeûne à l’eau présente plusieurs avantages. Lorsque le corps n’a plus accès aux glucides, sa source préférée d’énergie, il commence à utiliser les réserves de graisse. Ce processus permet de perdre environ 500 grammes par jour, faisant de ce jeûne une méthode efficace pour perdre du poids à court terme.

Ce type de jeûne réduit également l’inflammation dans le corps, ce qui accélère la récupération et la guérison. Il stabilise la glycémie, abaisse la tension artérielle, réduit le stress et ralentit le processus de vieillissement. De plus, il diminue les risques de maladies cardiaques.

Le jeûne à l’eau peut également aider à résoudre des problèmes digestifs tels que le syndrome du côlon irritable, la diarrhée, les flatulences, la gastrite, la constipation, et le manque d’appétit.

Jours 1-2 : Les plus difficiles

Les deux premiers jours furent véritablement compliqués. Je ressentais une faim intense, comme si j’avais manqué plusieurs repas. Mon niveau d’énergie était au plus bas et mes sautes d’humeur étaient fréquentes. J’étais facilement irritable et sans aucune patience.

Durant ces premiers jours, mon corps est passé en mode économie d’énergie, rendant mon métabolisme plus efficace et réduisant ma consommation énergétique. Bien que difficile, ces jours ont renforcé ma volonté et m’ont permis de commencer le nettoyage de mon corps. Ils ont également eu des effets bénéfiques sur mon cœur.

Jours 3-7 : Entrée en cétose

Le troisième jour marqua le début de la seconde étape de mon jeûne. C’est alors que le processus de cétose, tant attendu, commença. Mon corps, ne disposant plus de glucose, commença à brûler ses réserves de graisse pour obtenir l’énergie nécessaire.

Curieusement, je ne ressentais plus la faim. Je me sentais même plus énergique et moins fatigué. Cependant, j’avais des migraines puissantes et des difficultés à dormir. Lorsque je me levais trop rapidement, je ressentais des vertiges. Ma perte de poids avait commencé et mon corps éliminait les toxines stockées dans les graisses.

Jours 8-14 : Un état second

Après une semaine, je me trouvais dans un état second. Je me sentais incroyablement joyeux et énergique, avec une clarté mentale impressionnante. Ma tension artérielle était cependant plus basse que la normale, ce qui expliquait certains étourdissements.

Mon système digestif fonctionnait mieux, étant exempt de toxines alimentaires. Bien que stressant, le jeûne à ce stade renforçait mon système immunitaire et favorisait les processus de guérison dans mon corps.

Jours 15-20 : Une fierté certaine

Atteindre le 15ème jour de mon jeûne fut une grande fierté. Peu de gens parviennent à ce stade. C’était une étape où il était crucial de surveiller ma santé et de consulter un médecin si nécessaire. Heureusement, je me sentais bien, voire léger et réactif.

Contrairement aux recommandations de limiter l’activité physique durant le jeûne, je continuais ma vie normalement, me déplaçant en train et travaillant 10 heures par jour, tout en maintenant ma routine sportive. J’évitais toutefois les exercices cardio intenses, mais je ne sentais pas de faiblesse particulière.

Le 21ème jour, j’étais prêt à reprendre mes habitudes alimentaires. Après un jeûne de trois semaines, il est crucial de réintroduire progressivement la nourriture. J’ai donc commencé par consommer des jus de fruits et des légumes cuits.

À ma grande surprise, je ne me suis jamais senti aussi bien. J’avais perdu du poids, même si c’était moins que prévu, et mes signes vitaux étaient excellents. Mes problèmes de santé avaient également disparu.

En fin de compte, chacun doit décider s’il est prêt à jeûner et pour quelle durée. La consultation d’un médecin avant de commencer est toutefois recommandée.

Source : SYMPA