La capitaine Sherry Walker révèle la véritable raison derrière tous ces crashs d’avions

Dans un entretien percutant avec Tucker Carlson, la capitaine Sherry Walker, pilote de ligne depuis plus de 30 ans, alerte sur deux menaces majeures qui pèsent selon elle sur la sécurité aérienne aux États-Unis : les effets secondaires des vaccins contre le COVID-19 chez les pilotes, et l’absence de contrôle rigoureux concernant la santé mentale des pilotes transgenres sous traitement hormonal. Appuyée par des données, des témoignages internes et son propre travail de recherche, elle décrit un système devenu aveugle aux risques réels, au profit d’un agenda politique qui, selon elle, met en péril des milliers de vies.

Des données inquiétantes passées sous silence

Au plus fort de la crise sanitaire, Walker a refusé de se soumettre à la vaccination imposée par son employeur, ce qui l’a conduite à une suspension sans solde. Durant cette période, elle a mené une étude rigoureuse à l’échelle nationale pour documenter les effets secondaires chez les pilotes vaccinés. À travers l’organisation Airline Employees for Health Freedom, elle a recueilli plus de 1600 réponses issues de l’ensemble du secteur aérien, en consacrant sept mois à ce travail de collecte et d’analyse.

L’étude montre que les cas de myocardite et de péricardite sont nettement plus fréquents chez les pilotes vaccinés que ce que rapportent les données officielles du CDC pour la population générale. Elle affirme avoir pu établir cette tendance avec une fiabilité statistique de 98 %, avec une marge d’erreur de ±4 %. Or, ces deux pathologies touchent directement la santé cardiaque, un domaine où la moindre défaillance peut entraîner une perte de contrôle en vol.

Walker souligne également une explosion des mises en invalidité depuis décembre 2021. Des graphiques internes d’American Airlines, Southwest et du syndicat des pilotes de United montrent une hausse fulgurante des arrêts longue durée, postérieure à la généralisation des vaccins dans l’industrie. « Ces chiffres sont hors de contrôle, et personne ne veut en entendre parler », déplore-t-elle.

Une autorisation précipitée et sans étude adaptée

La capitaine critique frontalement la Federal Aviation Administration (FAA) pour avoir autorisé l’usage du vaccin chez les pilotes moins de 12 heures après son approbation par la FDA. « Le 18 décembre 2020 à 18h, le vaccin est approuvé. Le lendemain matin, la FAA l’autorise pour tous les pilotes », affirme-t-elle. Le médecin-chef de l’agence à l’époque, le Dr Michael Berry, quitte son poste une semaine plus tard pour rejoindre une compagnie d’assurance spécialisée dans les pilotes.

« Cela ressemble à un conflit d’intérêts manifeste », accuse Walker, qui rappelle qu’aucun produit sous autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) n’avait jamais été validé auparavant pour une utilisation chez les pilotes. Elle ajoute que la FAA n’a mené aucune étude sur les effets du vaccin en conditions de vol, notamment en ce qui concerne la pression atmosphérique, la faible humidité et l’environnement clos des cockpits.

Des traitements hormonaux aux effets ignorés

Autre sujet de préoccupation pour Walker : les risques liés aux traitements hormonaux chez les pilotes transgenres. Elle dénonce une évolution réglementaire discrète mais lourde de conséquences. Depuis 2016, les exigences de la FAA en matière de rapports psychiatriques pour les personnes trans ont été considérablement allégées : « Il suffit aujourd’hui de présenter un ou deux rapports, au lieu d’un encadrement médical complet. »

Or, les chiffres disponibles sont alarmants. Walker cite une étude menée sur 27 000 personnes transgenres, selon laquelle :

  • 39 % souffraient de troubles mentaux sévères le mois précédent
  • 40 % avaient tenté de se suicider au cours de leur vie
  • 7 % déclaraient avoir tenté de se suicider le mois précédent l’étude

« Il est impensable que ces données aient été ignorées au moment de la certification des pilotes », affirme-t-elle. Elle souligne également que les traitements hormonaux féminisants chez les hommes biologiques augmentent de 80 à 90 % les risques de thrombose veineuse profonde, d’AVC et de crises cardiaques, selon une étude médicale mise à jour en 2023.

La FAA, historiquement ultra-prudente sur le risque d’incapacitation des pilotes (diabète, arythmies, troubles neurologiques…), semble avoir ici fermé les yeux sur un facteur de risque majeur. « Si vous êtes sous traitement hormonal depuis plus de cinq ans, plus besoin d’un suivi particulier. C’est aberrant », insiste-t-elle.

Un climat de peur, d’autocensure et de représailles

Walker ne cache pas la pression idéologique grandissante au sein des compagnies aériennes, qui empêche selon elle tout débat serein sur ces sujets. « Un pilote peut être convoqué simplement pour avoir utilisé un mauvais pronom en parlant d’un collègue. » Elle évoque un climat où les priorités sécuritaires sont reléguées au second plan au profit de directives DEI (diversité, équité, inclusion), imposées de manière rigide.

Elle accuse également le syndicat ALPA de complicité. Lorsqu’elle leur a présenté les résultats de son étude, le président du syndicat a répondu par écrit : « C’est du passé. Nous ne voulons pas diviser nos membres. » Pour elle, cela confirme que la sécurité est aujourd’hui secondaire, y compris dans les structures censées protéger les travailleurs.

Une aviation civile à la croisée des chemins

Walker plaide pour un relèvement immédiat de l’âge de la retraite des pilotes, afin de conserver les profils expérimentés le plus longtemps possible, et un gel temporaire du recrutement express de jeunes pilotes insuffisamment formés. « Nous avons besoin de temps pour mentorer, encadrer et élever les standards. Mais l’horloge tourne », prévient-elle.

Avec des pilotes expérimentés mis sur la touche, des maladies sous-déclarées, des traitements médicaux controversés non encadrés et des institutions sourdes aux signaux d’alerte, elle décrit un secteur déséquilibré, où le vernis de la modernité masque des risques systémiques profonds.

Source : Tucker Carlson