Dans un contexte où le cancer reste l’une des principales causes de mortalité dans le monde, touchant des millions de personnes chaque année, une question persiste : pourquoi, malgré les progrès fulgurants de la médecine, les taux de cancer continuent-ils d’augmenter ? Barbara O’Neill, chercheuse et défenseure de la santé naturelle, propose une réponse provocatrice en s’attaquant aux limites des traitements conventionnels et en dévoilant le potentiel de la nature pour lutter contre cette maladie.
Une remise en question de l’industrie pharmaceutique
Barbara O’Neill entame son propos en critiquant frontalement l’industrie pharmaceutique, qu’elle accuse de privilégier la gestion des symptômes à la recherche des véritables causes des maladies. Selon elle, bien que certains médicaments puissent être vitaux en cas d’urgence, la dépendance excessive à la chimiothérapie et à la radiothérapie pour traiter le cancer illustre les failles d’un système orienté vers le profit plutôt que vers la guérison.
Elle illustre cette critique par l’histoire poignante d’une femme ayant survécu à un cancer du sein grâce aux traitements conventionnels, avant que la maladie ne réapparaisse sous d’autres formes : cancer des os, puis cancer du cerveau et du foie. Cette femme, épuisée par les traitements, confia à Barbara : « Mon instinct me disait de ne pas faire cela, mais ma famille m’a poussée. » Ce témoignage met en lumière l’emprise sociale et culturelle de la médecine conventionnelle, souvent perçue comme l’unique solution possible.
Comprendre les conditions favorables au développement du cancer
Barbara O’Neill insiste sur l’importance de comprendre l’environnement dans lequel les cellules cancéreuses prospèrent. Selon elle, trois facteurs majeurs favorisent leur croissance :
- Le glucose : Les cellules cancéreuses consomment 15 fois plus de glucose que les cellules normales. Ce besoin énergétique exacerbé explique pourquoi des niveaux élevés de sucre dans le sang favorisent la progression de la maladie.
- Le manque d’oxygène : Le Warburg Effect, découvert par le Dr Otto Warburg en 1946, révèle que les cellules cancéreuses préfèrent fermenter le glucose même en présence d’oxygène. Ce processus métabolique inefficace permet aux cellules cancéreuses de survivre dans des environnements pauvres en oxygène.
- Un environnement acide : L’accumulation d’acide lactique autour des tumeurs crée un environnement acide qui affaiblit le système immunitaire, facilitant ainsi la propagation des cellules cancéreuses.
Pour Barbara, la clé réside dans l’inversion de ces conditions : réduire l’apport en glucose, oxygéner les tissus et favoriser un environnement alcalin dans le corps.
Le témoignage d’Elizabeth Cot : une guérison naturelle
Un exemple frappant de cette approche est le cas d’Elizabeth Cot, une femme dans la soixantaine qui s’est présentée au centre de santé de Barbara avec trois tumeurs abdominales. Refusant la chimiothérapie proposée par ses médecins, elle a opté pour un programme naturel : suppression des sucres et des levures, alimentation riche en légumes et en légumineuses, et utilisation d’herbes antifongiques. Cette démarche a non seulement amélioré sa santé, mais a également démontré, selon Barbara, que des alternatives naturelles peuvent offrir des résultats significatifs.
La feuille d’olivier : un remède naturel aux propriétés étonnantes
Parmi les remèdes naturels mis en avant par Barbara O’Neill, la feuille d’olivier occupe une place centrale. Souvent méconnue, cette feuille regorge de composés bioactifs puissants comme l’oléuropéine, aux propriétés antioxydantes, antifongiques et antibactériennes. Ces composés neutralisent les radicaux libres et réduisent le stress oxydatif, deux facteurs majeurs dans le développement du cancer.
L’extrait de feuille d’olivier perturbe également l’angiogenèse, le processus par lequel les tumeurs créent de nouveaux vaisseaux sanguins pour se nourrir. En entravant ce mécanisme, la feuille d’olivier prive les cellules cancéreuses de l’oxygène et des nutriments nécessaires à leur croissance.
Barbara recommande d’intégrer cet extrait dans l’alimentation quotidienne, soulignant que même des gestes simples peuvent avoir un impact profond sur la santé.
L’alimentation : un pilier dans la lutte contre le cancer
Barbara O’Neill insiste sur le rôle fondamental de l’alimentation dans la prévention et la guérison du cancer. Elle met en avant plusieurs aliments clés qui, selon elle, peuvent transformer l’environnement intérieur du corps pour le rendre hostile aux cellules cancéreuses :
- Les tomates et l’huile d’olive : Lorsqu’elles sont cuites, les tomates libèrent du lycopène, un antioxydant puissant qui réduit l’inflammation, en particulier celle de la prostate. Combiné à l’huile d’olive, ce plat devient un véritable bouclier anti-cancer. « Tout homme de plus de 40 ans devrait consommer des tomates cuites à l’huile d’olive au moins trois fois par semaine », affirme Barbara.
- Les légumineuses : Riches en protéines et faibles en glucides, les légumineuses comme les lentilles ou les pois chiches aident à abaisser les niveaux de glucose dans le sang. Elles fournissent également des minéraux alcalinisants comme le potassium et le magnésium, essentiels pour maintenir un pH corporel équilibré.
- Les citrons : Bien qu’acides au goût, les citrons ont un effet alcalinisant sur l’organisme grâce à leur teneur élevée en minéraux tels que le calcium, le magnésium et le potassium. Ils favorisent la détoxification et aident à réduire l’inflammation chronique, souvent liée au développement du cancer.
- Les légumes verts à feuilles : Des légumes comme les épinards, le chou kale et la blette sont riches en antioxydants, en fibres et en chlorophylle. Ces nutriments contribuent à la détoxification du corps et à la neutralisation des agents cancérigènes. Barbara recommande de consommer quotidiennement des légumes verts ou des compléments tels que la poudre d’herbe d’orge.
- Les graines et les noix : Les graines de courge, de tournesol, de sésame, ainsi que les noix comme les amandes et les noix du Brésil, contribuent à l’équilibre du pH corporel. Elles apportent des acides gras essentiels et des antioxydants qui aident à créer un environnement défavorable aux cellules cancéreuses.
Les aliments à éviter : les ennemis cachés
Barbara met en garde contre plusieurs aliments courants qui créent un terrain propice au cancer :
- Le sucre raffiné : Principal carburant des cellules cancéreuses, le sucre favorise leur prolifération rapide.
- Le blé hybridé : Ce type de blé peut contribuer à l’inflammation et à des déséquilibres métaboliques.
- Les fromages affinés : Contenant des moisissures, ils participent à la création d’un environnement favorable aux cellules cancéreuses.
- La caféine : Elle augmente l’acidité du corps, facilitant ainsi le développement des tumeurs.
Un retour aux découvertes oubliées
Les idées de Barbara O’Neill s’appuient sur des découvertes scientifiques souvent négligées par la médecine moderne. Le Dr Otto Warburg, lauréat du prix Nobel en 1946, avait déjà démontré que les cellules cancéreuses ont des besoins métaboliques spécifiques, préférant des environnements pauvres en oxygène et riches en sucre. Pourtant, ces révélations sont restées en grande partie ignorées dans les traitements conventionnels.
Barbara appelle à revisiter ces découvertes historiques et à les intégrer dans des pratiques de santé plus holistiques et préventives.
Reprendre le contrôle de sa santé
Le message de Barbara O’Neill est clair : la lutte contre le cancer ne doit pas se limiter aux traitements médicaux conventionnels. En explorant les remèdes naturels, en adoptant une alimentation équilibrée et en faisant des choix de vie éclairés, chacun peut créer un environnement corporel dans lequel le cancer ne peut se développer.
« Il est temps de remettre en question le statu quo et de puiser dans la sagesse profonde que la nature nous offre », affirme-t-elle avec conviction. Que ce soit par l’intégration de l’extrait de feuille d’olivier dans votre routine quotidienne ou par des changements alimentaires simples, de petites décisions peuvent avoir un impact considérable sur votre santé.
Source : Healthpecial