Après des soupçons de maladies totalement crées par l’Homme, puis des guerres et des génocides en tous genres, le doute plane clairement sur l’alimentation. Etant donné que tout (ou presque) est contaminé (eau, air, terre), comment ne pas penser que la nourriture est aujourd’hui la meilleure des façons pour maintenir la population en un nombre « acceptable » ?
Les eaux sont polluées par des rejets de déchets ou encore par des catastrophes industrielles, ce qui, inévitablement, pollue aussi ses habitants (que nous continuons pourtant de consommer). Des maladies de peau (comme l’eczéma ou encore les psoriasis) et des allergies ne cessent de proliférer. Le bétail est nourri avec des farines animales ou encore avec des matières végétales bourrées d’OGM (quand ils ne consomment pas d’antibiotiques, augmentant alors la masse graisseuse et musculaire de l’animal). Et notre corps s’imbibe ces substances pourtant nocives, entraînant également des maladies ou autre dégâts sur l’organisme.
Après avoir fait l’apologie de Monsanto en autorisant ses cultures sur la plupart de leur continent, les Américains viennent aujourd’hui de « nettoyer » les aliments des graisses végétales hydrogénées et plus précisément, des acides gras trans. Estimant que les graisses végétales hydrogénées sont totalement néfastes pour la santé, leur consommation a été réduite de 78% en 10 ans aux USA et les acides gras trans sont dorénavant considérés comme des additifs alimentaires dangereux. Certains pays comme le Canada ou encore la Suisse disposent de lois cadrant sérieusement leur utilisation, quant à l’Etat de Californie, ils n’en distribuent plus dans les cantines scolaires.
Autant dire que si les Américains se préoccupent de ce problème, c’est qu’il est de taille. Lorsque l’on sait que l’obésité touche environ 30% de la population et qu’ils ne sont pas réputés pour leur régime alimentaire sain, il devient alors urgent de prendre également en considération cela, de l’autre côté de l’Atlantique. Et pourtant, les différents gouvernements n’y accordent aucun crédit. En France, aucune mention sur les étiquettes des produits n’est fournie à l’attention du consommateur. 2014 est pourtant l’année butoir pour le parlement européen et le Conseil de l’UE, pour rendre leur rapport « sur l’incidence de mesures éventuelles concernant les acides gras trans, y compris la fourniture d’informations aux consommateurs sur lesdits acides gras trans ou l’imposition de restrictions à leur usage ».
Ces fameux acides gras sont présents partout car ils sont principalement, la première source de graisse utilisée dans tout ce qui est plats préparés (pizzas, gâteaux, viennoiseries, desserts …). Ils sont coupables de l’augmentation du cholestérol et de l’apparition de maladies cardio-vasculaires. La Junk Food perdurera malgré tout, puisque l’industrie agro-alimentaire, est désormais en train de chercher une alternative très certainement à nouveau chimique, aux acides gras trans.
« Il faut bien mourir de quelque chose » diront certains, quand d’autres répondent « de toutes façons, on ne peut plus rien manger, tout est pourri ». Triste réalité que de constater que les consommateurs tombent toujours dans l’extrême, afin de se voiler la face sur une réalité, certes très difficile et vraiment ennuyeuse, mais aux conséquences pour le moins radicales. Combien aujourd’hui, n’ont pas eu un proche atteint ou décédé d’un cancer ? Combien n’ont pas une personne dans leur entourage, victime d’allergies ? Combien encore n’ont pas dans leur cercle le plus proche, des personnes ayant développé des maladies dormantes telles que le diabète ou des maladies cardio-vasculaires ou autre ?
Même si tout est aujourd’hui pollué, il est toujours possible de consommer différemment, afin de limiter les dégâts.Mais cela, certes, demande plus de temps derrière les fourneaux et moins derrière un écran.
OGM, huile de palme, matières grasses hydrogénées, cultures de masse, acides gras insaturés…tous les ingrédients sont rassemblés afin de nuire au bon fonctionnement de la machine Humaine. Manger est vital, tout comme boire ou respirer. En voyant la façon dont tourne le monde, il est facile de pouvoir se poser des questions, mais encore faut-il que ce soit les bonnes… Les cultures sont salies par des pesticides en tous genres, permettant de produire plus, de rendre la récolte plus fructueuse et moins touchée par les maladies (entre autres), mais certains agriculteurs se meurent de curieuses maladies, des enfants développent des allergies ou encore des malformations, nos cadavres ne se décomposent plus une fois enterrés, des recrudescences de cancers en tous genres rongent les Hommes, du plus petit au plus grand, sans distinction. Cancers, qui, soit dit au passage, étaient largement moins répandus il y a encore une vingtaine d’années. Aujourd’hui, ils sont devenus une banalité, sans que personne ne se questionne sur la provenance véritable de ce fléau. Pire encore, le cancer est amené à devenir une « maladie chronique » et à être soignée comme telle.