Le médecin qui a été banni pour avoir pris la parole : « On nous a menti sur les médicaments ! » Dr Aseem Malhotra

Dans une ère où la médecine est de plus en plus dominée par des intérêts commerciaux, il est essentiel de remettre en question certaines pratiques médicales courantes. Le Dr. Aseem Malhotra, cardiologue britannique de renom, s’est fait connaître pour son franc-parler et ses critiques acerbes sur les dérives de l’industrie pharmaceutique.

Son discours aborde des sujets sensibles tels que l’impact des vaccins COVID-19, l’influence des grandes entreprises pharmaceutiques sur la médecine moderne, et l’importance cruciale des changements de mode de vie pour prévenir les maladies chroniques. Cet article explore en détail ces thématiques pour offrir une meilleure compréhension des enjeux actuels dans le domaine de la santé.

Les vaccins COVID-19 : un impact négatif sur la société?

Le Dr. Malhotra a exprimé des préoccupations majeures concernant les vaccins contre la COVID-19, affirmant qu’ils pourraient avoir un effet net négatif sur la société. Bien qu’il ait initialement soutenu la vaccination, de nouvelles données l’ont amené à revoir sa position. Selon une étude qu’il cite, pour chaque 800 personnes vaccinées, une personne subirait des dommages graves, tels qu’une hospitalisation ou un événement changeant la vie. Ce taux est alarmant, surtout lorsque l’on considère que d’autres vaccins ont été retirés du marché pour des taux de préjudice bien moindres.

Dr. Malhotra critique également la manière dont les bénéfices des vaccins ont été présentés au public, notamment l’utilisation de la réduction du risque relatif pour justifier leur déploiement massif. Il soutient que le risque absolu de contracter une infection grave était en fait beaucoup plus faible que ce qui avait été annoncé, et que la prise de conscience de ces statistiques aurait pu changer la perception publique et les décisions en matière de vaccination.

Éthique médicale et influence des grandes entreprises pharmaceutiques

L’une des critiques les plus virulentes du Dr. Malhotra porte sur l’influence disproportionnée des grandes entreprises pharmaceutiques sur la médecine moderne. Il explique que de nombreuses décisions médicales ne sont pas prises sur la base des meilleures preuves scientifiques, mais sont plutôt guidées par des intérêts commerciaux. Cette situation, qu’il qualifie de « tyrannie de Big Pharma », conduit à des pratiques médicales qui causent potentiellement plus de tort que de bien.

Par exemple, il mentionne que la surprescription de médicaments est une cause majeure de décès dans le monde. Selon lui, les médicaments prescrits seraient la troisième cause de décès après les maladies cardiaques et le cancer. Le Dr. Malhotra met en lumière les dangers d’un système de santé où l’éthique médicale est subordonnée aux impératifs de profit, soulignant que les informations sur les médicaments sont souvent exagérées en termes de sécurité et de bénéfices, au détriment de la santé publique.

La prévention des maladies : l’importance du mode de vie

Pour le Dr. Malhotra, la prévention des maladies chroniques ne devrait pas reposer principalement sur des interventions pharmacologiques, mais plutôt sur des changements de mode de vie. Il plaide pour une approche holistique de la santé, qui accorde une plus grande importance à l’alimentation, à l’exercice, à la gestion du stress et à la qualité des interactions sociales.

Il critique le modèle actuel de soins de santé qui privilégie les médicaments comme première ligne de défense contre les maladies chroniques, en particulier les maladies cardiaques. Selon lui, cette approche ignore les racines profondes des problèmes de santé, qui sont souvent liées à des modes de vie malsains. Par exemple, il souligne que la majorité des décès liés aux maladies cardiaques pourraient être évités par des interventions non pharmacologiques, telles que l’amélioration de l’alimentation et l’augmentation de l’activité physique.

Les statines et le cholestérol : une relation complexe

Le Dr. Malhotra remet en question l’idée largement acceptée selon laquelle la réduction du cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) est la clé pour prévenir les maladies cardiaques. Traditionnellement, les statines, des médicaments destinés à réduire le cholestérol, sont prescrites à des millions de personnes dans le monde entier pour prévenir les maladies cardiaques. Cependant, le Dr. Malhotra soutient que les preuves liant le cholestérol élevé aux maladies cardiaques sont souvent exagérées.

Il explique que la majorité du cholestérol d’une personne est déterminée génétiquement et que, par conséquent, la réduction du cholestérol LDL par les statines peut ne pas être aussi bénéfique qu’on le prétend, surtout pour les personnes sans antécédents de maladies cardiaques. De plus, il met en garde contre les effets secondaires potentiels des statines, tels que les douleurs musculaires et les risques accrus de diabète, suggérant que ces médicaments ne devraient pas être la seule solution pour prévenir les maladies cardiaques.

Conclusion

Le discours du Dr. Aseem Malhotra nous incite à réfléchir de manière critique sur les pratiques médicales modernes et l’influence des intérêts commerciaux sur la santé publique. Il appelle à une réévaluation de la manière dont nous abordons la prévention des maladies chroniques, en soulignant l’importance des interventions non pharmacologiques pour une santé durable. Dans un système où les médicaments sont souvent présentés comme la solution ultime, son message est un rappel puissant de la nécessité d’un retour à des soins centrés sur le patient et guidés par l’éthique.

Ce plaidoyer pour une médecine plus éthique et axée sur le mode de vie est d’autant plus pertinent dans le contexte actuel, où la confiance du public dans les institutions médicales est mise à rude épreuve. Le Dr. Malhotra nous invite à envisager une approche plus holistique et transparente de la santé, où la prévention est priorisée, et où les intérêts commerciaux ne dictent pas les soins que nous recevons.