Les chercheurs se sont longtemps demandé pourquoi le taux de maladie d’Alzheimer en Inde est bien inférieur à celui des pays comme les États-Unis. Bien que de nombreuses personnes en Inde aient un accès limité aux soins de santé, l’incidence de l’Alzheimer y reste étonnamment faible. Comment cela peut-il s’expliquer ?
Des études suggèrent que la réponse se trouve dans un ingrédient de base du régime alimentaire indien : le curcuma. Utilisé depuis des siècles dans la cuisine indienne, le curcuma est une épice qui donne leur couleur jaune aux currys. Son composé actif, la curcumine, est reconnu pour ses puissantes propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, essentielles pour la santé du cerveau.
Dans une étude, des patients atteints d’Alzheimer ont consommé quotidiennement 764 mg de poudre de curcuma pendant 12 semaines. Les résultats ont été impressionnants : les patients ont montré une nette amélioration de leurs symptômes, et les effets positifs se sont maintenus même un an après la fin de l’étude. Le curcuma a non seulement amélioré leur qualité de vie, mais a également réduit le fardeau des aidants.
Les chercheurs ont découvert que le curcuma bloque la bêta-amyloïde, une substance protéique toxique pour les cellules nerveuses du cerveau, étroitement liée à la démence. De plus, le curcuma aide à réduire l’inflammation des tissus neuronaux associée à la maladie d’Alzheimer.
Pour bénéficier de ces propriétés protectrices, il est préférable de consommer du curcuma frais. Vous pouvez l’incorporer dans vos plats en râpant simplement un morceau de rhizome de curcuma dans vos soupes, sauces ou smoothies. Si le curcuma frais n’est pas disponible, la poudre de curcuma est une bonne alternative. Ajoutez-en généreusement à vos plats, que ce soit dans les currys, les sauces ou même les vinaigrettes.
En intégrant régulièrement le curcuma dans votre alimentation, vous pouvez ainsi profiter de ses bienfaits pour la santé du cerveau, tout en apportant une touche de saveur exotique à vos repas.
Outre le curcuma, des recherches menées par le Dr Thomas B. Shea de l’Université du Massachusetts indiquent qu’un autre aliment, le jus de pomme, pourrait également protéger le cerveau. L’étude du Dr Shea a montré que la consommation régulière de jus de pomme peut aider à maintenir les fonctions cognitives et retarder certains aspects clés de la maladie d’Alzheimer. Le jus de pomme s’ajoute ainsi à la liste des solutions naturelles pour combattre la démence, aux côtés du curcuma et d’autres antioxydants, comme ceux présents dans le brocoli, qui aident à éliminer les accumulations toxiques dans le cerveau.
Sources:
www.institutefornaturalhealing.com
www.northcoast.organic
