Cela fait des années que l’Aspartame revient sans cesse dans les débats car de nouvelles recherches indépendantes révèlent constamment des dangers associés à la consommation d’aspartame, alors que la recherche mandatée par l’industrie ne révèle aucun danger. Dans une nouvelle étude qui a suivi plus de 60 000 femmes, lorsqu’elles consomment 2 ou plus de boissons light par jour contenant de l’aspartame, elles augmentent leur risque d’une maladie cardiaque de 50 %. Ceci s’ajoute à la liste d’études qui ont montré que l’aspartame cause un déclin rapide de la fonction rénale, des dommages au cerveau et un déclin des fonctions neurologiques, et est lié à des taux élevés de leucémie et de lymphomes, et bien plus encore.
Ce qui est intéressant, c’est que l’aspartame a été interdit, à une certaine époque. Il a été banni par la FDA (Food and Drugs Administration) car des cas avérés de liens aspartame-maladie ont été rendus publics et des recherches ont montré un lien sérieux entre l’aspartame et de graves effets sur la santé y compris des tumeurs du cerveau ou associées au cerveau. Le fiasco de la légalisation de l’aspartame des années 1960 et 1970 a déclenché la toute première investigation criminelle chez un industriel de l’alimentation à cause de ses pratiques de contrôle douteuses. Il n’est redevenu légal que lorsque des manoeuvres politiques corrompues ont réussi à retourner la décision initiale de la commission.
Ceci est confirmé par l’étude menée par l’Université d’Iowa.[1]
« ….[C]omparées à des femmes qui ne boivent jamais de sodas light ou rarement, celles qui en consomment deux ou plus par jour ont 30 % de chances en plus d’avoir un problème cardiaque [une attaque cardiaque ou un infarctus] et 50 % de chances en plus de mourir d’une maladie liée au coeur.
Ceci est l’une des études les plus larges sur ce sujet, et nos conclusions confirment les données précédentes, particulièrement celles qui font un lien entre les boissons light et le syndrome métabolique », dit le Docteur Ankur Vyas… le chercheur à la tête de l’étude.
….Ces liens se sont confirmés même lorsque les chercheurs ont ajusté les données pour tenir compte de caractéristiques démographiques et d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, y compris l’index de masse corporelle, le tabagisme, l’utilisation de thérapie hormonale, l’activité physique, les prises d’ingrédients énergétiques, de sel, le diabète, l’hypertension, un cholestérol élevé et des consommations de boissons édulcorées au sucre.
En moyenne, les femmes qui consommaient deux ou plus de boissons light par jour étaient plus jeunes, plus souvent fumeuses, et étaient plus nombreuses à avoir le diabète, une forte tension, et une plus grande masse corporelle. »
En même temps, le professeur de sciences psychologiques à l’Université de Purdue, Susie Swithers, explique que ces boissons non seulement favorisent des problèmes cardiaques mais désorganisent leurs réponses métaboliques au vrai sucre. [2]
« …[Comme les diabétiques], elles deviennent hyperglycémiques. Leurs taux sanguins en sucre deviennent excessifs. De plus, leur production d’une protéine protectrice du coeur régresse. Si en buvant un soda light, cela interfère avec ce système, alors, au fil du temps, vous vous privez de quelque chose qui protège votre santé cardio-vasculaire et c’est probablement cela qui provoque ces effets. »
Mais pour quelle raison commence-t-on à prendre de l’aspartame ? Beaucoup d’entre nous choisissons de prendre des boissons light pour garder notre poids ou en perdre. En réalité, les boissons light favorisent la prise de poids. Ceci a été illustré par deux études qui ont montré une augmentation de la faim après la consommation d’édulcorants artificiels [3][4].
Comme il a été montré dans ces études, les femmes éprouvaient le plus la faim après avoir mâché des chewing-gum contenant 0,3 % d’aspartame et les hommes éprouvaient le plus la faim après avoir mâché des chewing-gum contenant 0,5% d’aspartame. Les auteurs indiquaient :
« Les concentrations d’aspartame les plus hautes avaient un effet biphasique sur l’appétit dépendant du temps, produisant d’abord une baisse temporaire suivie d’une augmentation soutenue dans les tests de faim. Ainsi, la concentration de l’édulcorant, le sexe du sujet, et le temps après avoir mâché, étaient des facteurs déterminants importants pour savoir si le goût sucré accroissait la faim ».
Cela devrait signer la fin de l’aspartame et l’industrie le sait. Sans se préoccuper des manipulations sur la sécurité qui durent depuis des années, la recherche indépendante a montré de façon répétée que l’aspartame est trop dangereux pour la santé humaine. En fait, il existe environ 166 études qui remettaient en cause la sécurité concernant l’aspartame. 74 de ces études étaient financées par des industries en relation avec Nutrasweet et 92 étaient financées de manière indépendante. Parmi les études financées par l’industrie, 100 % ont trouvé que l’aspartame ne présentait pas de danger. Mais dans les études indépendantes, 92 % d’entre elles ont trouvé que l’aspartame était dangereux. Dans les 8% (7 de 92 études) qui ont trouvé que c’était sans danger, 6 étaient financées par la FDA qui a été dénoncée comme une organisation corrompue jusqu’au coeur.
Alors que l’industrie dit au-revoir à l’un de ses produits chimiques, elle devient rusée sur la façon d’en introduire de nouveaux. Par exemple, PepsiCo a déjà sorti un nouvel édulcorant appelé Sweetmyx (S617). Cet additif a été conçu par Senomyx – une compagnie de biotechnologies qui se spécialise dans la création d’additifs alimentaires modifieurs de goût et exhausteurs de goût. Cette compagnie s’est vue remettre le statut de sans danger (GRAS : generally recognized as safe). Ceci permet à PepsiCO et d’autres d’utiliser Sweetmix en vue d’un usage commercial . De même, puisque Sweetmyx est considéré comme additif de goût, cela peut glisser en dehors des contrôles car il sera classé dans la catégorie des « goûts artificiels ». Ceci signifie qu’il n’a pas à se soumettre à des contrôles d’agrément pour la sécurité par la FDA, même si en même temps, avec les pratiques connues de la FDA, ça ne changerait pas grand chose.
Si tout cela n’était pas suffisant, l’aspartame se donne une petite seconde chance car il peut être utilisé maintenant sous le nom d’Aminosweet. Ils peuvent maintenant vendre ce produit comme un dérivé d’acide aminé naturel. Comme vous pouvez le voir dans leur nouveau site web, ils essaient en plus de le faire paraître sûr et bon pour la santé. Un truc effrayant.
Sources:
1. https://now.uiowa.edu/2014/03/ui-study-finds-diet-drinks-associated-heart-trouble-older-women (étude qui trouve que les boissons light sont associées à des troubles cardiaques chez des femmes âgées).
2. https://www.medicinenet.com/script/main/art.asp?articlekey=177586
3. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0031938488902077
4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2359769
5. https://www.globalresearch.ca/aspartames-name-changed-to-amino-sweet-a-toxin-by-another-name-is-still-a-toxin/5377394 (aspartame a changé son nom pour « amino-sweet », une toxine qui n’a plus le même nom est toujours une toxine).
Faut parfois les lire les sources…
“We only found an association, so we can’t say that diet drinks cause these problems,” Vyas says, adding that there may be other factors about people who drink more diet drinks that could explain the connection.
“It’s too soon to tell people to change their behavior based on this study; however, based on these and other findings we have a responsibility to do more research to see what is going on and further define the relationship, if one truly exists,” he adds. “This could have major public health implications.”