par Kris Gunnars
Il n’y a pas une seule bonne manière de manger pour tout le monde.
Nous sommes tous différents et ce qui marche pour quelqu’un ne marche pas nécessairement pour tout le monde. Je préconise personnellement la consommation d’animaux et des plantes, et je pense qu’il y a beaucoup de preuves qui montrent que c’est une façon raisonnable de manger. Cependant, je reçois souvent des commentaires de végétaliens qui pensent que les gens devraient éliminer tous les aliments d’origine animale. Ils disent souvent que je donne des conseils dangereux, que je dois être corrompu et sponsorisé par l’industrie de la viande et du lait, ou que je suis tout simplement mal informé et qu’il faut que je lise le Rapport Campbell.
En réalité… je n’ai rien contre les végétariens et les végétaliens. Si vous voulez manger de cette manière pour n’importe quelle raison et que vous vous sentez bien et améliorez votre santé, alors super ! Continuez à faire ce que vous faites. Mais j’ai un sérieux problème avec les défenseurs de ce régime quand ils utilisent des mensonges et sèment la peur pour convaincre tout le monde qu’il faut manger de cette façon. Je suis fatigué d’avoir à défendre constamment ma position en ce qui concerne les aliments d’origine animale, alors j’ai décidé de résumer ce que sont pour moi les principaux problèmes des régimes végétaliens. Voici 5 raisons pour lesquelles je pense que les régimes végétaliens (c’est-à-dire aucun aliment d’origine animale du tout) sont une mauvaise idée…
1. Les végétaliens ont des carences de nombreux nutriments importants
Les humains sont omnivores. Nous fonctionnons mieux en mangeant des animaux et des plantes. Il y a certains nutriments qui ne peuvent être obtenus qu’à partir de plantes (comme la vitamine C) et d’autres qui peuvent être obtenus à partir d’animaux [NdT : erreur, les organes des animaux contiennent beaucoup de vitamine C]. La vitamine B12 est une vitamine soluble dans l’eau impliquée dans le fonctionnement de chaque cellule du corps. Elle est particulièrement importante dans la formation du sang et le fonctionnement du cerveau. Comme la B12 est essentielle à la vie et ne se retrouve absolument pas dans les plantes (à l’exception de certains types d’algues), elle est de loin le nutriment le plus important qui devrait préoccuper les végétaliens. En fait, une carence en vitamine B12 est très commune chez les végétaliens, une étude montre qu’un nombre énorme de végétaliens – 92% – ont une carence de ce nutriment essentiel (1). Mais la B12 n’est que le sommet de l’iceberg… il y a d’autres nutriments moins connus qu’on ne trouve que dans les aliments d’origine animale et qui sont cruciaux pour le fonctionnement optimal du corps. Voici quelques exemples :
Les protéines animales contiennent tous les acides aminés essentiels dans le bon ratio. Ils sont importants, entre autres, pour la masse musculaire et la santé des os. Les végétaliens n’ont pas assez de protéines animales, ce qui a des conséquences négatives sur la constitution du corps (2, 3, 4, 5).
La créatine contribue à former un réservoir d’énergie dans les cellules. Des études montrent que les végétariens ont une carence de créatine, ce qui a des effets néfastes sur le fonctionnement musculaire et cérébral (6, 7, 8).
La carnosine protège contre divers processus dégénératifs dans le corps et peut protéger contre le vieillissement. On en trouve uniquement dans les aliments d’origine animale (9, 10, 11).
L’acide docosahexaénoïque (DHA) est la forme la plus active d’acides gras oméga-3 et se trouve principalement dans les aliments d’origine animale. La forme végétale des oméga-3, l’acide alpha-linolénique (ALA), est convertie de manière inefficace en DHA dans le corps (12, 13,14).
Deux autres nutriments ont été diabolisés par les défenseurs du végétalisme : les graisses saturées et le cholestérol. Le cholestérol est une molécule cruciale du corps et fait partie de toutes les membranes cellulaires. Elle est aussi utilisée pour fabriquer des hormones stéroïdes comme la testostérone. Des études montrent que la consommation de graisses saturées est en corrélation avec l’augmentation des niveaux de testostérone (15). Il n’est pas étonnant que les végétaliens et les végétariens aient des niveaux de testostérone beaucoup plus faibles que les mangeurs de viande (16, 17, 18, 19).
En résumé: Les végétaliens ont des carences en de nombreux nutriments importants, comme la vitamine B12 et la créatine. Des études montrent que les végétaliens ont des niveaux de testostérone beaucoup plus faibles que leurs homologues carnivores.
2. Aucune étude n’est en faveur du végétalisme
Malgré ce que les partisans du végétalisme affirment souvent, il n’y a pas d’essais contrôlés qui montrent que ces régimes sont meilleurs que d’autres régimes. Ils prétendent souvent que peu de glucides et beaucoup de matières grasses (le contraire des régimes végétaliens) est dangereux et qu’on a les preuves de la supériorité des régimes végétaliens. Je ne suis pas d’accord. Cela a effectivement été étudié dans un essai contrôlé randomisé de grande qualité (l’étalon-or de la science). L’étude A à Z a comparé le régime Atkins (pauvre en glucides, riche en matières grasses) au régime régime Ornish (pauvre en matières grasses, presque végétalien)(2). Cette étude montre clairement que le régime Atkins apporte des améliorations plus importantes dans presque tous les marqueurs de santé, bien qu’ils ne soient pas tous statistiquement significatifs :
Le groupe Atkins a perdu plus de poids, 4,7 kg, tandis que le groupe Ornish n’a perdu que 2,5 kg.
Le groupe Atkins a eu une diminution plus importante de la pression artérielle.
Le groupe Atkins a eu une diminution plus importante du HDL (le « bon ») cholestérol.
Le groupe Atkins a eu une diminution plus importante des triglycérides. Ils sont descendus à 29.3 mg/dL avec le régime Atkins, et à seulement 14.9 mg/dL avec le régime Ornish.
Enfin, les personnes qui suivaient le régime Atkins avaient deux fois plus de chance d’aller jusqu’au bout de l’étude, ce qui montre que le régime Atkins était plus simple à suivre.
Pour dire les choses simplement, le régime Atkins montre plusieurs avantages importants alors que le régime Ornish a eu des résultats médiocres dans tous les marqueurs de santé mesurés. Maintenant, certaines études montrent des avantages pour la santé et une mortalité plus faible chez les végétariens et les végétaliens, comme dans les Etudes des Adventistes du Septième Jour (21, 22). Le problème avec ces études est qu’elles sont ce qu’on appelle des études d’observation.
Ces types d’études ne peuvent démontrer qu’une corrélation, pas une causalité. Les végétariens sont probablement en meilleure santé parce qu’ils font plus attention à leur santé globale, mangent plus de légumes, sont moins susceptibles de fumer, plus susceptibles de faire de l’exercice, etc. Cela n’a rien à voir avec le fait d’éviter les aliments d’origine animale. Dans une autre étude sur 10.000 personnes, où les végétariens comme les non-végétariens étaient soucieux de leur santé, il n’y eut aucune différence de mortalité entre les groupes (23). Un essai contrôlé a montré qu’un régime végétalien était plus efficace contre le diabète que le régime officiellement recommandé par l’American Diabetes Association (24). Cependant, un régime faible en glucides a également été étudié dans cet objectif et a donné lieu à des effets bénéfiques bien plus puissants (25). Un régime végétalien est peut-être meilleur que le régime alimentaire typique à faible teneur en matières grasses recommandé par les organismes de nutrition mainstream, mais dans ce cas, à peu près tous les régimes rentrent dans cette catégorie.
En résumé: Malgré toute la propagande, il n’y a aucune preuve que les régimes végétaliens soient meilleurs que les autres régimes. La plupart des études sont des études d’observation.
3. Les défenseurs des régimes végétaliens utilisent des mensonges et sont alarmistes pour promouvoir leur cause
Certains défenseurs du végétalisme ne sont pas très honnêtes quand ils essaient de convaincre les autres des vertus de l’alimentation végétalienne. Ils utilisent activement des mensonges et sont alarmistes pour que les gens aient peur de manger des aliments d’origine animale. Malgré toute la propagande, il n’y a en réalité aucune preuve que la viande, les œufs, ou les nutriments d’origine animale comme les graisses saturées et le cholestérol soient nocifs. Les défenseurs des régimes végétaliens devraient être plus honnêtes et ne pas utiliser de tactiques de peur et de mensonges pour faire que les gens se sentent coupables de manger des aliments d’origine animale, alors qu’ils sont parfaitement sains (s’ils ne sont pas transformés et viennent d’animaux nourris de manière naturelle). Je tiens également à mentionner brièvement le Rapport Campbell… qui est la sainte bible du végétalisme et qui « prouverait » que les régimes végétaliens sont la voie à suivre. Il s’agit d’une étude d’observation réalisée par un scientifique follement épris de ses théories. Il a privilégié les données de l’étude qui soutenaient ses conclusions et a ignoré les données qui ne correspondaient pas. Les principales conclusions du Rapport Campbell ont été complètement discréditées. Je vous recommande la lecture de ces deux critiques :
- Denise Minger : The China Study – Fact or Fallacy
- Chris Masterjohn : What Dr. Campbell won’t tell you about the China Study
Aussi… une nouvelle étude chinoise publiée très récemment contredit directement les résultats de le Rapport Campbell. Selon cette étude, les hommes mangeant de la viande rouge ont un risque plus faible de maladies cardiovasculaires et les femmes mangeant de la viande rouge ont un risque plus faible de cancer (26).
En résumé: Les promoteurs du végétalisme sont souvent alarmistes et utilisent des tactiques de peur pour convaincre les gens de ne pas manger des aliments d’origine animale. Ils citent fréquemment le Rapport Campbell à titre de preuve, qui a été complètement discrédité.
4. Les régimes végétaliens pourraient fonctionner à court terme, pour d’autres raisons
Si vous parcourez les forums végétaliens sur internet, vous tomberez vite sur des histoires de personnes qui ont eu des bénéfices pour la santé étonnants avec un régime végétalien. Je n’ai aucune raison de croire que ces gens mentent. Mais il est important de garder à l’esprit que ce sont des preuves anecdotiques, non-scientifiques. Vous trouverez les mêmes types d’histoires de succès pour à peu près tous les régimes. Vous trouverez aussi des tas de gens qui disent avoir eu des résultats épouvantables avec un régime végétalien. Personnellement, je pense que les régimes végétaliens peuvent avoir des bénéfices pour la santé pour beaucoup de gens… du moins à court terme, avant que les carences en nutriments ne se fassent sentir (qui peuvent être en partie contournées par les compléments alimentaires). Cependant, je pense que ça n’a rien à voir avec le fait d’éviter des aliments d’origine animale! Les régimes végétaliens ne recommandent pas juste aux gens d’éviter les aliments d’origine animale. Ils recommandent aussi d’éviter les sucres ajoutés, les glucides raffinés, les huiles végétales transformées et les acides gras trans. Puis ils suggèrent que les gens arrêtent de fumer et fassent du sport. Il y a tellement de facteurs de confusion qui peuvent facilement expliquer tous les effets bénéfiques. Ces aliments sont extrêmement mauvais, je suis tout à fait d’accord avec les végétaliens là-dessus. Personnellement, je pense que le fait d’éviter ces aliments est la cause des bénéfices apparents. Je suis à 100% sûr qu’un régime alimentaire à base de plantes qui comprend au moins quelques aliments d’origine animales (comme par un exemple un œuf entier ou des poissons gras) sera beaucoup plus sain à long terme qu’un régime qui élimine complètement les aliments d’origine animale.
En résumé: Les régimes végétaliens recommandent aussi que les gens évitent les sucres ajoutés, les glucides raffinés, les huiles végétales et les acides gras trans. C’est probablement la raison pour laquelle ils ont des bénéfices sur la santé, ce n’est pas parce qu’ils suppriment les aliments non-transformés d’origine animale.
5. Il n’y a AUCUNE raison de santé pour complètement éviter les aliments d’origine animale
Les humains ont mangé de la viande pendant des centaines de milliers (voire des millions) d’années. Nous avons évolué de cette façon. Nos corps sont parfaitement capables de digérer, d’absorber et de tirer pleinement parti des nombreux nutriments bénéfiques présents dans les aliments d’origine animale. Il est vrai que la viande transformée pose problème et que l’élevage « conventionnel » des animaux à l’heure actuelle est répugnant. Cependant, les animaux qui ont un régime naturel (comme les vaches nourries à l’herbe) et qui ont accès à l’extérieur sont complètement différents. Même si la viande transformée pose problème, ce qu’ont constaté de nombreuses études, cela ne s’applique pas à la viande non transformée, naturelle. La viande rouge non transformée, autrefois diabolisée, n’a en réalité aucun lien avec les maladies cardiovasculaires, le diabète ou le risque de décès (27, 28). Il n’a qu’un lien très faible avec un risque accru de cancer, ce qui est probablement dû à la cuisson excessive, et pas à la viande elle-même (29, 30, 31). Il n’a jamais été prouvé que les acides gras saturés puissent conduire à une maladie cardiaque. Une étude sur près de 350,000 individus a littéralement découvert aucune association entre la consommation de graisses saturées et les maladies cardiovasculaires (32, 33, 34). Les études sur les œufs ne montrent aucun effet non plus. De multiples études à long terme ont été menées sur la consommation d’œufs, qui sont très riches en cholestérol, et n’ont trouvé aucun effet négatif (35, 36). En fait, les aliments d’origine animale… la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers (pour ceux qui les tolèrent), sont extrêmement nutritifs. Ils sont chargés de protéines de haute qualité, de graisses saines, de vitamines, minéraux et divers nutriments moins connus qui ont des effets importants sur la santé. Il peut y avoir des raisons éthiques ou religieuses de ne pas manger des animaux… je peux le comprendre. Mais il n’y a aucune raison de santé scientifiquement valable d’éliminer complètement les aliments d’origine animale.
Ce qu’il faut retenir
En fin de compte, le régime optimal d’un point de vue personnel dépend de beaucoup de choses. Il y a l’âge, le sexe, le niveau d’activité, de la santé métabolique actuelle, la culture alimentaire et les préférences personnelles. Les régimes végétaliens peuvent être appropriés pour certaines personnes, et pas pour d’autres. A chacun de voir. Si vous voulez suivre un régime végétalien, alors soyez prudents. Prenez les compléments alimentaires nécessaires et lisez certains livres de docteurs végétaliens, je suis sûr qu’ils donneront des conseils de prudence. Si vous obtenez des résultats, que vous vous sentez bien et parvenez à suivre un mode de vie sain, alors c’est très bien. « S’il n’y a rien de cassé, il n’y a rien à réparer ». Mais ne soyez pas alarmistes et n’utilisez pas des tactiques de peur pour convaincre les gens de rejoindre votre cause et faire craindre les aliments d’origine animale parfaitement sains. C’est pas cool.
Sources:
Autiority Nutrition
News Of Tomorow
Bande de *****, comment vous expliquez qu’après 6 ans de séjours répétés à l’hôpital à cause de maux de ventre ignobles, après 11ans de boulimie, de fatigue… Comment vous expliquez que je sois TOTALEMENT guérie ?
Le végétalisme est un mode de vie sain. Oui nous nous supplémentons en B12 car en effet celle ci ne se trouve que dans la viande… Et après ? Je n’ai AUCUNE carence. Je suis en pleine forme, et je me tiens éloignée des hôpitaux depuis que j’ai changé mon mode de vie. Il suffit de manger varier, et surtout, ASSEZ. C’est sûr qu’avec 1600 calories par jour, vous allez avoir des problèmes !
Put*** si c’est une mauvaise idée de devenir végétalien, je peux redevenir omnivore et par la même occasion retourner dans la semaine à l’hôpital.
On ne parlera même pas à quel point les régimes omnivores sont mauvais pour l’environnement, les animaux et on en passe.
Gardez ces torchons pour vous.
Bonjour,
je trouve cet article très peu documenté, rempli de raccourcis aucunement scientifiques mélangeant préjugés( « Les défenseurs des régimes végétaliens utilisent des mensonges et sont alarmistes pour promouvoir leur cause » pourquoi mettre tout les « Les défenseurs des régimes végétaliens » dans le même sac?! c’est limite intolérant comme paragraphe). Bref… donner son avis oui relayer des informations essentielles et importantes pour l ‘ éducation et l’information un grand OUI, mais donner un avis aussi orienté et tranché déguisé en l’absence des bonnes études je ne suis pas vraiment d’accord.
A par ça je vous salut j’aime beaucoup ce site que je trouve extrêmement intéressant et essentiel dans l’état actuel de la Santé.
ça dépend aussi du groupe sanguin …
Bonjour,
Merci.
C’est en effet toujours la même histoire qui se répète.
Pourquoi chacun affirme péremptoirement des éléments qui sont justement à l’opposé des références qu’il mentionne pour les justifier ?
Pourquoi toujours privilégier le marketing et ses demi-vérités ainsi que la libre interprétation d’études dont leurs propres auteurs savent qu’elles sont incomplètes (elles sont très rarement faites à grande échelle et sont biaisées, comme toute approche statistique, par les critères privilégiés indépendamment de l’infinité des autres critères qu’on découvre au fil du temps), plutôt que la parfaite honnêteté intellectuelle et le témoignage de l’expérience des autres ?
Un seul exemple si vous le permettez : « 1. Les végétaliens ont des carences de nombreux nutriments importants »
=> qu’on soit omnivore, végétarien ou végétalien, si on mange n’importe comment, on a des carences de nombreux nutriments importants dans tous les cas, dont probablement en des nutriments que les scientifiques de la nutrition les plus pointus ne connaissent même pas.
=> les médecins s’accordent maintenant depuis une bonne dizaine d’années sur l’illusion qu’a été l’affirmation de carences protéiniques des végétaliens, dont ils concluent qu’elle était issue d’interprétations pseudo-scientifiques d’anciennes études (une légende urbaine qui s’est propagée jusque dans les universités semble-t-il) ; à ce titre, je me suis contenté d’ouvrir la première de vos références à ce sujet qui le confirme bien à plusieurs endroits dont :
Vegetable proteins, when combined to provide for
all of the essential amino acids, provide an excellent
source for protein considering that they will likely
result in a reduction in the intake of saturated fat and
cholesterol. Popular sources include legumes, nuts
and soy. Aside from these products, vegetable
protein can also be found in a fibrous form called
textured vegetable protein (TVP). TVP is produced
from soy flour in which proteins are isolated. TVP
is mainly a meat alternative and functions as a meat
analog in vegetarian hot dogs, hamburgers, chicken
patties, etc. It is also a low-calorie and low-fat
source of vegetable protein. Vegetable sources of
protein also provide numerous other nutrients such
as phytochemicals and fiber that are also highly
regarded in the diet.
Oui, ce sont de nouvelles habitudes d’alimentation à prendre, aussi bien pour les perceptions gustatives, que le système digestif, que l’équilibre alimentaire.
Ce qui est difficile à accepter pour un végétalien ou végétarien et qui peut faire l’objet des remarques (peut-être déplacées ?) que vous avez reçues, c’est que beaucoup d’omnivores ont tendance à rester sans faire aucun effort de changement de leurs habitudes alimentaires en cherchant des arguments scientifiques basés sur des études que les honnêtes médecins s’accordent à dire peu concluants ou inexistants. Ils n’assument même pas leur choix et semblent poser les questions et trouver les réponses qui « les arrangent ».
En mangeant équilibrée, la seule terrible carence potentielle expérimentée par certains végétaliens et végétariens, finalement bien plus rare que ce que j’imaginais avant de lire les études réalisées sur les végétaliens depuis 1970 (sur des populations fort restreintes à mon grand étonnement), est celle de la vitamine B12, compte-tenu de l’évolution de nos modes de vie.
En tant qu’auteur communicant à un large public, vous avez une responsabilité importante quant à l’influence et les orientations que vous risquez d’induire chez certains d’entre nous.
Voici un article réalisé par une nutritionniste (médecin donc) nettement plus mesurée, indiquant effectivement des risques et non des faits erronés : http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=vegetarisme_regime
Sachez que les végétaliens ou végétariens ne souhaitent pas imposer leur régime alimentaire à toute la planète ni n’haïssent les omnivores. C’est simplement qu’ils sont conscients des conséquences graves et de l’irresponsabilité d’un régime omnivore, tant sur la plan de la santé que les plans économiques, sociétaux, sociologiques et philosophiques.
De même, passer d’un régime omnivore à un régime végétalien du jour au lendemain est probablement dans la majorité des cas tout aussi irresponsable. Le régime végétarien est sans doute un bon intermédiaire vers lequel commencer à se diriger.
En réalité, tout le monde a minima s’interroge plus ou moins sur le sujet car chacun perçoit au fond de soi, de manière plus moins lointaine et claire, que l’alimentation carnée, malgré le poids des croyances de l’histoire et de la pré-histoire dont nous nous sommes persuadés à l’échelle de nos sociétés humaines, a quelque chose d’anormal, d’attentatoire, de déraisonnable, de faux, d’immoral, sans véritable fondement, voire d’injuste, que ça pourrait vraiment être autrement.
Et d’autant plus à notre époque où la consommation annuelle carnée par habitant a explosé avec l’industrialisation de l’élevage et de l’abattage des animaux (sans parler de leurs conditions), bien au-delà des besoins préconisés par les nutritionnistes les plus favorables à une alimentation carnée.
D’où l’existence de nombreux articles à l’image du vôtre et de ceux de vos « contradicteurs ».
Et quand nous disons « conscients », c’est que les végétaliens le ressentent très concrètement dans leurs corps et qu’ils perçoivent bien à quel point la très grande majorité des omnivores cherchent de « bonnes raisons » de continuer une alimentation carnée selon des critères purement intellectuels pour justifier plus ou moins consciemment les frustrations que la gastronomie à base de viande leur permet de combler. Où cela va-t-il donc nous mener ?
En mangeant différemment, vous retrouverez une sensibilité également bien différente et affûtée, hautement favorable à la non-violence sous quelque forme qu’elle soit.
Su le plan philosophique, comment ignorer la sensibilité des êtres vivant paisiblement et les exploiter en s’inventant le prétexte qu’ils seraient d’une race différente voire inférieure ? Différente en quoi ? Inférieure en quoi ? Et qu’en devient-il alors entre les humains dans leur façon de se considérer au quotidien ? Sommes-nous prêts à vivre ou revivre les conséquences du spécisme ?
A chaque pensée, parole ou acte, il n’y a ni interdiction ni obligation, il n’y a que l’expérience de leurs conséquences. A chacun de nous de prendre la responsabilité de choisir les nôtres et celles auxquelles nous aspirons pour tous.
Bien à vous,
Quand on vois les conditions d élevage intensif…
manger de la viande est un génocide pour les animaux.
Manger de la viande non bio est un abus total.
Il vaut mieux en consommer moins, mais de bonne qualité. Bien meilleur pour les animaux et pour nous aussi.
Quand je vois le nombre d’études sur le site nutritionfacts.org en faveur du végétalisme, je trouve votre article plutôt simpliste!