Le dernier rapport de l’Union internationale pour la conservation de la nature tire la sonnette d’alarme. Selon l’instance, les orangs-outans ainsi que les requins baleines sont en « danger critique ». Ces deux espèces, déjà protégées, sont victimes du commerce illégal d’animaux, mais pas seulement. Elles sont toutes les deux victimes d’une pêche et d’une agriculture intensives.
Vous ne les connaissez peut-être pas, et pourtant ils partagent 97% de notre ADN. Les orangs-outans font partie des plus gros singes d’Asie. La principale raison de cette extinction est la destruction – par l’Homme – de son habitat naturel. Ces primates vivent principalement dans des forêts qui sont rasées au profit de la création de champs d’huile de palme. L’an dernier, cette espèce avait déjà été classée en danger, mais, selon de nouveaux calculs, ils n’en restera plus que 47 000 d’ici 2025 (contre 288 500 en 1975). Par ailleurs, 2 000 à 3 000 orangs-outans seraient tués chaque année pour alimenter le commerce illégal d’animaux sauvages.
Extinction des requins-baleines
Jane Smart, directrice de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), s’est aussi alarmée de l’extinction des requins baleines qui « a plus que diminué de moitié en soixante quinze ans ». En cause, la pêche, qui est toujours autorisée en Chine mais aussi à Oman. Qui plus est, étant donné que cette espèce nage souvent avec les thons, elle se fait prendre dans les filets des pêcheurs. La directrice de l’UICN a rappelé que « cette mise à jour de la liste rouge des espèces en danger de l’UICN insiste sur le fait que la communauté internationale doit agir stratégiquement pour préserver notre biodiversité. Les forêts et océans continueront à nous fournir en nourriture et autres bienfaits, seulement si nous la préservons et l’autorisons à se régénérer. »
Sources:
www.iucn.org
lareleveetlapeste.fr