L’hiver touche bientôt à sa fin et il aura été plutôt clément cette année, ce qui n’aura pas empêché nombre d’entre nous d’être frappés de rhinopharyngite, bronchite, etc.
La phytoaromathérapie est une précieuse alliée pour passer l’hiver sans encombre. Le soin par les plantes semble susciter un regain d’intérêt, souvent par souhait de trouver des alternatives aux molécules de synthèse, comme le paracétamol ou l’ibuprofène, auxquelles nous avons été trop facilement habitués, et qui ne sont pas sans risque.
De par leurs principes actifs (flavonoïdes, anthocyanosides, tanins, phénols, etc.) les plantes que je vais vous présenter dans cet article vous aideront à soigner les petits maux de l’hiver (durant toute l’année !), efficacement et sans aucun effet secondaire.
A titre préventif
Il peut être utile pour les plus fragiles de booster leur système immunitaire avec des décoctions de racines d’échinacée (echinacea angustifolia, famille des Astéracées) ou d’éleuthérocoque (eleutherococcus senticosus, famille des Araliacées), qui est une plante adaptogène, c’est-à-dire qu’elle agit sur l’organisme en optimisant sa capacité d’adaptation face au stress. La décoction se fait en faisant bouillir 5 minutes une tasse d’eau (20 cl) avec une cuiller à café de racines séchées. Laisser infuser quelques minutes et prendre 2 à 3 tasses par jour.
Les baies de sureau noir (samucus nigra) sont excellentes pour prévenir les infections virales. Elles peuvent être consommées fraîches (20 à 30 g de jus par jour) ou séchées en infusion.
En cas d’état grippal
Vous pouvez prendre de l’échinacée (cf. ci-dessus) pour renforcer vos défenses naturelles (pas plus de huit semaines) et je conseille de se mettre au jeûne pour accélérer le processus de guérison (pendant 2 ou 3 jours, ne pas absorber d’aliment solide).
Si vous avez de la fièvre et/ou des courbatures, prenez 2 à 3 fois par jour une infusion d’une cuiller à café de sommités fleuries de reine des prés (Filipendulia ulmaria) qui a les propriétés de l’aspirine sans en présenter les inconvénients (contre indication : personnes allergiques à l’aspirine).
La prise de vitamine C à haute dose telle que la préconisait le double prix Nobel Linus Pauling (c’est-à-dire largement au-delà la dose journalière recommandée qui est fixée à 110 mg/j pour un adulte) est également à envisager. Personnellement, je prends 1 à 2 comprimés de vitamine C pure à 1000 mg, en entretien courant, et plus en cas d’infection. Consommez les fruits qui en contiennent le plus (camu camu, acérola, cynorhodon, argousier, cassis, citron, etc.), ou supplémentez-vous, avec de la vitamine C naturelle ou de synthèse.Dans un cas comme dans l’autre il s’agit d’acide L-ascorbique dextrogyre, qui s’assimile de la même façon dans l’organisme. … Lire la suite sur nature passion