L’ingrédient alimentaire de 212 milliards de dollars qui empoisonne votre cerveau

L’origine des huiles de graines dans notre alimentation

Dans les années 1930, un agriculteur polonais a introduit au Canada une plante dont les graines produisaient une huile parfaite pour lubrifier les machines. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Canada a exploité cette huile en masse pour les moteurs de navires. Après la guerre, ils ont trouvé des moyens de transformer cette huile en une huile de cuisson pour humains, connue aujourd’hui sous le nom d’huile de canola, que nous utilisons couramment.

Cette transformation nécessite un processus industriel complexe pour extraire une petite quantité d’huile de nombreuses graines. De nos jours, cette huile se retrouve partout dans notre alimentation, alors qu’à l’origine, dans les années 1860, ces huiles étaient totalement absentes de notre régime alimentaire quotidien.

L’impact des huiles végétales transformées sur le cerveau

Les huiles végétales contiennent des types spécifiques de graisses que nous n’avons pas beaucoup consommées pendant 99 % de notre histoire. Une quantité importante de cette graisse transformée pourrait-elle affecter nos cerveaux et notre intelligence ?

Des chercheurs ont observé, par le passé, une diminution de l’intelligence et des capacités d’apprentissage chez certains enfants. De nos jours, une nouvelle graisse inhabituelle ajoutée à notre alimentation mondiale pourrait avoir un effet similaire.

Le développement de notre cerveau et les acides gras

Sur de longues périodes, notre cerveau a évolué et s’est agrandi, en partie grâce à deux types de graisses : l’acide arachidonique (AA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA). Si l’AA peut être obtenu par la chasse aux animaux terrestres, le DHA est principalement trouvé dans les produits de la mer, tels que les poissons et les crustacés.

Il a été prouvé que le DHA favorise le développement cérébral et les connexions neuronales, ce que des études sur des singes ont mis en évidence. Ces informations sont essentielles, car elles indiquent que notre quête de DHA, via une alimentation aquatique, a pu jouer un rôle direct dans le développement de notre cerveau à travers les âges.

L’hypothèse de l’Aquatic Ape et notre alimentation en DHA

Selon l’hypothèse controversée de l’Aquatic Ape, nos ancêtres ont pu s’adapter à des environnements aquatiques, ce qui pourrait expliquer pourquoi les humains sont de très bons plongeurs. En effet, des populations, telles que les Bajau, qui vivent une vie nomade en mer, démontrent des capacités extraordinaires de plongée en apnée, aidées par des caractéristiques physiques adaptées.

Les Japonais et leur consommation de DHA

En ce qui concerne l’intelligence globale, le Japon se distingue avec un QI moyen de 106, bien supérieur à celui de nombreux autres pays occidentaux. Une partie de ce score pourrait être attribuée à leur régime alimentaire riche en DHA, comprenant des poissons crus et des algues. Leur consommation de poisson, souvent cru, préserve les bienfaits nutritionnels associés, contrairement aux autres modes de cuisson.

Les graisses qui nuisent au cerveau : l’acide linoléique

En parallèle, une graisse nommée acide linoléique, présente en grande quantité dans les huiles de graines, réduit l’efficacité du DHA en s’incorporant dans les cellules cérébrales à sa place. Lorsqu’il est pris en excès, cet acide peut interférer avec les fonctions cérébrales et est soupçonné d’avoir des effets négatifs sur le développement cérébral chez les femmes enceintes et leurs enfants. Des études ont révélé un lien entre un excès d’acide linoléique et des symptômes de troubles du spectre autistique.

L’influence des recommandations alimentaires sur notre consommation

Historiquement, des organisations telles que l’American Heart Association ont recommandé une hausse de la consommation d’acide linoléique pour la santé cardiaque. Cependant, ces recommandations ont contribué à une augmentation drastique de notre consommation de cet acide par rapport à des niveaux historiques, potentiellement au détriment de l’évolution et de la santé du cerveau humain.

Les bienfaits des électrolytes

Dans une perspective de santé globale, se supplémenter en électrolytes peut également apporter des bénéfices en termes d’énergie et d’hydratation. L’augmentation de l’apport en électrolytes, en particulier lors de la pratique d’exercice ou de régimes pauvres en glucides, peut améliorer le niveau d’énergie et la concentration.

Pour conclure, une alimentation équilibrée, riche en DHA et pauvre en acide linoléique, pourrait non seulement protéger notre cerveau mais aussi soutenir son développement optimal.

Source : What I’ve Learned