Le gui est en fait une puissante plante médicinale utilisée depuis l’Antiquité. Les propriétés et références du gui en tant que « panacée » remontent aussi loin que les anciens Grecs et les druides. Il a été utilisé pendant des siècles pour traiter l’épilepsie, l’arthrite, et l’hypertension. Et si ses vertus sont puissantes pour de nombreuses utilisations, il est particulièrement meurtrier sur les tumeurs cancéreuses.
Il existe deux types de gui :
- Le gui Américain (l’espèce Phoradendron) est redoutablement toxique, c’est un poison qui ne doit pas être ingéré. La mort a été observé dans les 10 heures suivant l’ingestion.
- Le gui Européen (Viscum album) a été utilisé pour traiter certaines maladies au cours des dernières décennies. La plante est également connue sous le nom Rameau d’Or ou Herbe de la Croix (En Anglais « herb of the cross »).
Sur la base des informations présentées ci-dessus, je pense qu’il est bien évident que nous allons évoquer les usages médicinaux du gui Européen dans cette section du livre.
Dans l’ère moderne, la mise au point sur le gui comme traitement contre le cancer a commencé vers les années 1920, et cette thérapie n’a cessé de se répandre. Dans certains pays d’Europe, les produits fabriqués à partir de gui Européen figurent parmi les traitements les plus prescrits pour les patients atteints de cancer. En fait, les médecins en Allemagne traitent plus de 50% de leurs patients atteints de cancer avec le gui sous une forme ou sous une autre. Beaucoup de ces thérapies sont détaillées dans le rapport spécial, Une découverte Allemande capitale dans le domaine du cancer, qui est un guide des meilleures cliniques alternatives Allemandes de cancérologie. Mon ami et collègue Andy Scholberg appelle le gui «le laetrile d’Allemagne».
Des extraits de gui sont commercialisés sous plusieurs marques en Europe, le plus connu d’entre-eux est Iscador®. Une des principales fonctions d’Iscador® est qu’il stimule les parties (cellules NK) du système immunitaire qui peuvent ralentir la croissance des cellules cancéreuses et ce, avec des effets secondaires très limités. En conséquence, un autre avantage signalé est une augmentation spectaculaire de la qualité de vie tout en luttant contre le cancer. Donc, si vous êtes sous traitement avec le « Big 3″, le gui réduira les effets indésirables de la chimiothérapie et de la radiothérapie. (Note du traducteur : Iscador est en principe interdit en France sous ce nom, c’est donc sous l’appellation «Viscum Album» qu’il est distribué par Weleda…)
Dans l’édition du 1er mai 2001, de Thérapies Alternatives, le Dr. R.G. Maticek (et ses collègues) ont publié le résultat d’une longue étude de 30 ans (ayant réuni plus de 35.000 participants) qui a conclu que l’extrait de gui (Iscador®) améliore considérablement le taux de survie concernant une grande variété de cancers (notamment le cancer du sein) à travers l’amélioration du système immunitaire, l’arrêt de la croissance tumorale, et dans l’arrêt de la croissance des métastases du cancer.
Le traitement le plus courant consiste à injecter l’extrait de gui sous la peau. Bien sûr, la FDA ne permet pas la vente ou l’utilisation de gui injectable aux États-Unis, sauf pour la recherche. Donc, si vous habitez aux Etats-Unis, vos seules options sont des formules orales ou de voyager dans un autre pays pour y recevoir les préparations injectables.
Alors, la prochaine fois que vous accrocherez une branche de gui sur votre porte, vous serez plus à même d’apprécier sa puissance qui vous fera obtenir un baiser pour les fêtes.
Ty Bollinger