Nelly Grosjean : respirer la santé


Après Irène Grosjean, naturopathe crudivore, Le Chou Brave, le magazine de l’alimentation vivante et de l’abondance, rencontre Nelly Grosjean, la fille d’Irène. 

Journaliste : Carine Phung
Assistant plateau : Christophe Fender
Caméraman, monteur : Yann Deva
Sous licence CCO, Le Chou Brave 2013 – https://lechoubrave.fr/

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Nelly Grosjean a grandi au sein d’une famille de naturopathes. D’abord tombée dans le chaudron du végétarisme, elle a adopté l’alimentation vivante depuis de nombreuses années.
Elle quitte l’école très tôt pour apprendre à suivre ses rêves. Attirée par l’aromathérapie, elle se forme auprès de nombreuses personnes. Très vite, ses succès se multiplient et elle voyage partout dans le monde pour partager sa passion des huiles essentielles et d’une vision holistique de la santé.

Ayant traversé elle-même le cancer et la dépression, elle insiste sur l’importance de la respiration, de l’élimination, de l’alimentation et des pensées que l’on nourrit.
Nelly nous guide également dans une visite de son Musée des arômes et du parfum, situé à Graveson (Provence), pour nous expliquer ce que sont les huiles essentielles, les hydrolats, la distillation, la fabrication d’un parfum… et nous faire découvrir également l’espace bien-être qu’elle y a créé.

Nelly nous explique également l’importance des jus frais (de légumes et de fruits), que notre alimentation soit essentiellement crudivore ou pas.

Nelly a développé des mélanges uniques d’huiles essentielles et propose différents stages pour changer sa vie au moyen de l’aromathérapie, de la respiration, de l’alimentation et de la pensée.

Femme épanouie de 60 ans, Nelly Grosjean est un exemple vivant et inspirant de réussite par le fait de suivre son intuition, d’être connecté à sa guidance et de nourrir sa pensée créatrice.

Transcription:

Je suis Nelly Grosjean.Je suis passionnée d’aromathérapie et de santé au naturel. Qu’est-ce qui m’a amenée à grandir et à participer à l’ensemble de cette vie au naturel, de cette transformation que l’on peut faire sur soi-même. Quand j’avais 14 ans, j’avais la chance d’avoir des parents qui avaient l’un des premiers centres de remise en forme, on pourrait dire ça à l’époque, il y a plus de 50 ans. J’étais passsionnée par un yogi qui un jour est passé dans cette maison. À l’instant où il a commencé à faire son Om, tout le monde s’est arrêté de parler, y compris les chats, les chiens, les enfants et les bébés. Ça m’a émerveillée. À l’époque, mes parents utilisaient déjà des huiles essentielles. On avait le Bar À Teint. C’était izobe, géranium, pin. Mon père était asthmatique. On avait déjà des huiles essentielles. On buvait des huiles essentielles et on se frictionnait. On se promenait pieds nus dans la forêt le matin. Douche sous la cascade. C’était l’entraînement. Nous étions quatre enfants, nous le sommes toujours d’ailleurs. Les quatre enfants étaient un peu les cobayes des parents. J’ai eu envie d’orienter plus ma vie sur le sport, que j’ai fait en grande quantité quand j’étais gamine, puis l’aromathérapie, les odeurs. Quelque chose m’interpellait fortement sur le fait de sentir ces odeurs qui me rappelaient… C’est ce que ça fait généralement, surtout les enfants. Je devais avoir 14 ou 15 ans. J’habitais dans une cabane. J’ai décidé d’arrêter le lycée, de vivre dans une cabane sur la propriété et de prier, de méditer et de construire ma petite maison en bois. Notre père qui nous a donné la possibilité remarquable de dire : « Les enfants, vous êtes grands et j’ai confiance en vous. « Voilà un tas de bois, apprenez à faire des tenons et mortaises « et puis débrouillez-vous. » J’ai fait le sauna au-dessus de la rivière, c’était mon premier… Mon premier exil, je pourrais dire, en dehors de cette vie. Puis j’ai eu envie d’apprendre de nouvelles choses sur l’aromathérapie, d’apprendre tout ce que je pouvais apprendre. À l’époque, j’avais 14, 15 ou 16 ans. J’ai décidé de quitter le lycée, je perdais mon temps à l’époque, au dam de tous les professeurs qui pensaient que je ne ferais rien de ma vie si je n’apprenais pas normalement dans le circuit classique. Je suis partie à l’aventure de la vie. J’ai fait mon HEC de manière différente, en voyageant, en rencontrant des gens, qui tous étaient intéressés par les huiles essentielles, que ce soient des chercheurs, des scientifiques, des chamanes, des vétérinaires, des professeurs de recherche, À mes 20 ans, à la mort de mon père, j’ai été propulsée… de nouveau dans la vie active. J’ai ouvert mon premier espace de… C’était un magasin diététique de l’époque, avec un espace de remise en forme que j’avais appelé centre de balnéothérapie en milieu marin, à Avignon et à Nîmes, puis dans différents endroits. J’ai ouvert la première entreprise d’huiles essentielles, une passion. Je me suis mariée, à l’époque. J’ai travaillé jusqu’à 27-28 ans. À cette époque, j’ai décidé de partir faire un exil. J’ai vécu seule dans une montagne pendant 19 mois, pour prier, méditer et travailler sur moi. Je ne savais pas pourquoi je le faisais. C’était déjà une envie de parcours. J’avais lu que si on avait pas changé sa vie à 28 ans, c’était terminé pour le restant de cette vie. Donc je pense qu’inconsciemment j’ai eu envie de faire quelque chose, de regarder… de me regarder, de regarder mon intérieur, ce à quoi je pouvais servir et quel était mon chemin dans cette vie sur cette Terre. À la suite de cela, j’ai voyagé pendant 2-3 ans dans les Caraïbes. Je voulais approcher les Américains, je voulais monter un espace de remise en forme remarquable, ce que j’ai fait et qui m’a été proposé à plusieurs endroits. À cette époque, je travaillais beaucoup la digitoponcture et la respiration. J’étais focalisée principalement sur le fait de soigner. À cette époque, je faisais des miracles. On m’a offert une maison. Je touchais les gens. Je suis rendue compte à ce moment-là que j’avais une capacité particulière, comme beaucoup d’entre nous d’ailleurs, à aider à sentir et à corriger ce qu’il se passait. C’est pas moi qui le faisais. J’étais tout à fait consciente que ce grand tube blanc qui est relié à l’univers envoyait à travers moi sa puissance guérisseuse. Les miracles arrivaient. Puis je suis rentrée en Europe, j’avais décidé de trouver une grande maison, un bon vieux mas, avec d’immenses hangars. Comme la pensée crée, en quelques jours, j’ai trouvé cette magnifique propriété, qui était à l’abandon à l’époque. Vu les circonstances dans les 15 jours qui ont suivi, j’ai décidé de faire un musée des arômes et du parfum, de montrer, de passer le message. Qu’est-ce que je peux faire pour passer le message à un plus grand nombre ? Le fait de recevoir 60 000 à 80 000 personnes par an dans ce joli endroit, que j’ai eu la chance d’obtenir en parlant aux arbres. J’aime les arbres, je plante des arbres, je suis connectée aux arbres, je me préoccupe des arbres, j’embrasse les arbres. J’ai donné des cours au Japon il y a une quinzaine d’années, où j’apprenais aux Japonais à se connecter aux arbres. Des centaines de personnes nous prenaient en photo en permanence, en disant : « Quels sont ces marginaux qui embrassent les arbres ? » Là j’ai fortement connecté avec les arbres. Et cette propriété m’a été proposée. Je pourrais dire « offerte par l’univers ». Je ne crois pas, j’en suis sûre. J’ai décidé d’en faire un paradis. Pas la peine d’attendre d’avoir le paradis un jour, on est tous capables de se fabriquer son paradis. J’ai commencé à planter, nettoyer, œuvrer et rénover pendant quelques années. Et c’est ce que nous allons visiter dans quelques minutes. Ce très beau lieu qui raconte l’histoire des arômes et du parfum de l’huile essentielle. Dans ce parcours, qu’est-ce qui m’intéresse le plus ? Qu’est-ce qui me guide ? C’est le fait de retrouver la santé. Je suis touchée par l’ensemble de la population qui a du mal à vivre bien, heureux, à se lever le matin en pleine forme, à faire quelque exercice, à être bien dans son corps physique, à se reconnecter… à la vie et à avoir envie de vivre. Je pense que pour aider les autres et pour participer à la planète et à l’univers tel que nous sommes faits pour le faire, il est important d’être déjà bien dans son corps physique. Il y a des règles de base, simples, que j’ai résumées de façon à ce qu’un enfant puisse les comprendre, parce que je suis une enfant et j’ai aussi besoin de comprendre simplement les choses. Alors j’ai imaginé une balance, cette balance étant la santé, entre ce que l’on absorbe et ce que l’on élimine. Cet équilibre fabrique la santé. Quels sont les éléments, les aliments, que nous absorbons chaque jour ? L’air que nous respirons. Je pratique le yoga depuis des années. J’incite tout le monde à travailler sur sa respiration, à travailler avec ce ventre qui est le centre de nos émotions. C’est aussi la poubelle de notre organisme qu’il est nécessaire de nettoyer régulièrement, de façon à se rendre propre. Ça, c’est pour la partie respiration. On peut ne pas manger pendant 40 jours, ne pas boire pendant 3 jours et ne pas respirer pendant 3 minutes. Or, la plupart des êtres humains n’ont plus conscience de la respiration. Les femmes ont une toute petite respiration claviculaire, rarement avec le ventre, rarement avec la poitrine. J’ai donné un petit exercice simple qui raconte comment on gonfle le ventre et la poitrine On fait trois respirations du matin et du soir. Simplement trois respirations pour changer sa vie. Trois respirations avec conscience. Le grand truc pour changer et se mettre sur le chemin de son succès personnel, c’est d’imaginer que chaque fois que l’on inspire le matin en gonflant le ventre et la poitrine, on inspire tout ce qui est le soleil, le jour nouveau, la vie. La petite chanson qui se passe dans la tête. Et chaque fois que l’on expire, on va expirer tout le négatif, tout ce qui ne nous appartient pas, ce qui nous est envoyé, soucis, tracas et perturbations, on les expire en automatique. On sait aussi que notre cerveau remarquable est capable d’engrammer, comme un nouveau logiciel, à condition que l’on répète l’opération dix fois par jour pendant dix jours. Pas très compliqué. Si je respire avec conscience 10 fois par jour, en inspirant le positif et en expirant le négatif, dans 10 jours, en faisant ça 10 fois par jour, mon cerveau, en automatique, va accepter cette nouvelle information va la faire sienne et il va transformer mon ADN. Si demain j’étais capable encore d’avoir des enfants, alors mes enfants auraient déjà ce programme « j’inspire le positif, j’expire le négatif » en automatique. Tout le monde peut faire ça. Ça me paraît être le premier élément, le premier pas à faire vers sa santé. Ici nous entrons dans le monde des alambics, de la distillation et du cuivre. Jusqu’en 1950-60, toutes les matières premières aromatiques étaient distillées dans des alambics en cuivre. Nous avons la chance d’avoir une magnifique collection, une quarantaine d’alambics de toutes dimensions, depuis les alambics de laboratoire, l’alambic à tête de Maure avec son col long et droit, l’alambic à lavande traditionnel de la Drôme. Je vais vous expliquer comment fabriquer un parfum et une huile essentielle. C’est avec l’orgue du parfumeur que l’on fabrique les parfums. Chaque créateur de parfum, qui s’appelle « le nez », avait son orgue de parfumeur sur lequel il y a entre 80 et 300 matières premières aromatiques différentes. D’une manière secrète, on fabrique le parfum, en notant ça tout gentiment, sans montrer sa recette à personne, de façon à élaborer, à fabriquer une sonate, une pièce composée, qui sera le parfum. Ces matières premières aromatiques viennent de plantes aromatiques, donc distillées dans un alambic ou bien d’essences de fleurs fragiles. On utilise les huiles essentielles, donc les huiles essentielles aromatiques de plantes principalement de Provence, comme le thym, le romarin, la sarriette, l’origan, la marjolaine, l’estragon et autres avec ce même principe de l’alambic. Dans le temps, on promenait l’alambic, on prenait chacun une anse et on allait se balader de champ en champ pour aller distiller essentiellement la lavande à côté d’un point d’eau. Pour la distillation, il faut beaucoup d’eau. Dans la partie basse de l’alambic, on mettait le feu. Ça, c’est un alambic à feu nu. Partie basse de l’alambic en dessous, donc le feu. Ici, les plantes. Là, il y a un petit panier, comme une passeoire. L’eau va se transformer en vapeur dans le col de cygne. On refroidit avec cet appareil qui s’appelle un refroidisseur, la cuve de refroidissement. On refroidit cette vapeur et on va avoir à la sortie de l’alambic un flacon, à sa surface, par différence de densité, va flotter l’huile essentielle. Et dans le flacon il y aura l’hydrosol, eau florale ou hydrolat. Ces matières premières aromatiques, donc devenues huiles essentielles, vont faire partie de l’orgue du parfumeur. On extraie aussi les extraits de fruits, les arômes de fruits, qui sont aussi incorporés, comme la vanille, par exemple, les agrumes comme le citron, l’orange, la bergamote, le pamplemousse, que l’on extraie, que l’on distille par pression. C’est-à-dire que dans une grosse presse que je vais vous montrer, on presse les zestes, sachant que les jus ont premièrement été extraits. Toutes ces matières premières aromatiques vont faire la base du parfum. Elles vont concrétiser, fabriquer le parfum. La base de ce parfum, qui sera mélangée avec de l’alcool, et en fonction du pourcentage d’alcool et de matières premières aromatiques, on aura une eau de toilette, une eau de parfum ou un parfum, selon cette quantité de matières premières aromatiques, qui varie de 3 % à 12 %, jusqu’à 18 % pour les extraits de parfum. Au début de ce siècle, on avait l’habitude de récolter et de garder très précieusement l’huile essentielle de rose dans des estagnons. La rose venait essentiellement de Turquie ou de Bulgarie. Ils avaient tous cette forme ronde. Bien sûr, ils n’étaient pas en verre. La matière première étant si précieuse. On transportait ça dans du cuivre, du fer ou de l’étain, mais jamais dans du verre qui pouvait casser. Par habitude dans le domaine de la parfumerie, on avait pour process de garder les eaux florales dans des flacons bleus, les extraits et les pommade dans de la faïence, les huiles essentielles dans des flacons marron, jaunes ou verts. Ici nous sommes en face de la vitrine et de la collection des vases florentins ou essenciers. Ce vase florentin ou cet essencier va être rempli par l’eau qui sort de la distillation. L’eau va sortir par cet orifice. Et sur la surface, on va récupérer avec une petite cuillère l’huile essentielle. Chaque distillateur cherchait un moyen de récolter le maximum d’huile essentielle, de ne pas perdre une précieuse goutte. C’était le propos des essenciers en verre. Ceux-ci ont entre 150 et 200 ans. Pour les extraits de fruits, on a retrouvé des petites cuillères qui sentent toutes encore. Ou la vanille, la fraise, la framboise ou le café Chaque parfumeur avait l’habitude d’avoir aussi dans l’entrée avant les bureaux le laboratoire top secret, une représentation de l’usine en miniature. Cette petite usine miniature montre une machine à vapeur qui va faire fonctionner plusieurs alambics. Tous les objets datent du début du XIXe siècle, sauf les petits carreaux que j’ai fait refaire à l’identique, tout le reste fonctionne, y compris la machine à vapeur. Ici, un petit jeu pour les enfants, que nous avons appelé la table d’odoration, de façon à exercer son nez. Le nez, c’est aussi la créativité. Le nez, c’est aussi la sexualité. C’est l’éveil aux sens, qui se fait avec l’éveil que l’on a aux parfums. En général, les personnes adultes reconnaissent trois ou quatre odeurs. Les enfants en reconnaissent cinq ou six. Le jeu consiste à chercher et à regarder ce qu’il se passe et ce qu’on a gagné. Je parlais d’une petite collection d’alambics de laboratoire, le plus précieux dans cette collection étant celui-ci, qui est authentique, les autres alambics de laboratoire sont faits pour la démonstration. Celui-ci fonctionne. Bien sûr, pour envelopper, pour contenir ce précieux parfum, il y avait des orfèvres de flacons, l’un des principaux ayant été M. Lalique, qui a fait pour différentes grandes marques des flacons absolument merveilleux qui sont des œuvres d’art. Matchabelli, le premier, celui-ci qui ressemble à une couronne, est mon préféré, avec un petit bouddha que nous avons dans une autre vitrine. Le flacon à parfum lui-même, peut aller jusqu’à 80 000 €, même vide. Cette vente s’est faite avec un flacon qui s’appelle « Baiser de faune » qui a été fait par Lalique il y a quelques années et qui s’est vendu à ce prix-là. Si vous avez des anciens flacons à parfum, ne les jetez pas, apportez-les dans les musées, ils peuvent servir. C’est aussi au bar aromatique qu’on peut déguster les hydrosols. Je propose ici un peu de géranium. C’est bon pour nettoyer le foie et la vésicule biliaire. Je vous propose quelques mélanges. Genièvre, bien sûr. Le sureau pour les reins. La sauge et l’armoise pour la circulation. La camomille et le néroli pour le système nerveux. Le romarin et le géranium pour le foie. Bien sûr, l’eucalyptus pour les voies respiratoires. La menthe, les enfants adorent, ça remplace le sirop avantageusement. Je fais également des mélanges qui permettent… son nom est interpellant, c’est pour la ménopause il y a encore des dames qui en ont besoin. Sauge, armoise, géranium, sureau, cyprès… Ou bien « souple » pour les articulations, à base de genièvre. Il existe également le « Circule » pour une meilleure circulation du sang. « Élimine » pour ceux qui ont besoin de perdre du volume et du poids. « Détox » également. « Purify » pour les voies respiratoires. Le « Relax », comme son nom l’indique, pour dormir et relaxer. C’est un concept sympathique qui permet de… Je vous donne un petit truc. Avant de faire une bonne dégustation, quels que soient les vins, car les gens viennent en Provence pour la dégustation de vin et d’huile d’olive, je propose toujours un petit peu d’hydrosol de géranium, de sureau ou de sauge, qui vont permettre de préparer le palais. Je parlais des diffuseurs d’arôme, qui doivent permettre de diffuser les huiles essentielles sans eau, sans les chauffer et sans flamme. Le système est simple. C’est un petit appareil qui a un petit moteur avec un ventilateur d’ordinateur. On met les huiles essentielles de part et d’autre, une vingtaine de gouttes une ou deux fois par jour et la pièce s’émerveille des odeurs que nous aurons mises. Des compositions existent. Toutes ont des propriétés différentes. Bien sûr, on a du tonique, du relax, du convivial, de la communication ou du respiratoire. En continuant notre tour de la boutique des arômes, il y a des livres, que j’ai écrits pour la plupart, qui correspondent à l’aromathérapie. « La grande bible de l’aromathérapie ». « Recettes aromatiques d’urgence » étant le livre qui permet de… Si j’ai un problème de… Que faire pendant combien de temps ? J’ouvre à : maladies infantiles, grossesse, cystite, crampes, circulation, angine. Des pages jaunes comme dans l’annuaire où on se retrouve aisément. « L’aromathérapie beauté » Comment fabriquer ses produits soi-même. On a parlé d’alimentation aujourd’hui. « Graines germées » On les a aussi en japonais, en chinois, en brésilien. L’aromathérapie, la femme, les enfants, la beauté… À quoi servent les huiles essentielles et les hydrosols. Et bien sûr aussi, les recettes crues du Chou Brave et d’Irène Grosjean. J’ai l’habitude de dire : « I spray love », je diffuse de l’amour. C’est avec différents types de compositions, principalement la verveine exotique. Maintenant je vais vous mettre un petit peu de Harmonie ou Adagietto, pour se sentir émerveillé et qui vont servir à… Staccato, Respiratoire, Pianissimo… Je leur ai donné des noms à connotation musicale de façon à égayer notre atmosphère. Ici nous sommes en face des BBS, ça veut dire « bio body synergy ». Ce sont mes compositions, je les ai appelées « frictions », qui sont des mélanges 100 % huiles essentielles. On met une vingtaine de gouttes sur la main et on frictionne sur le plexus solaire, la nuque, la base de la colonne vertébrale et la plante des deux pieds, le matin et le soir, en fonction des besoins de l’un ou de l’autre. Composition antistress par exemple, que l’on va plutôt mettre sur le front et la nuque. Chacune de ces compositions peut également se boire, pour vous montrer que ce sont des huiles essentielles totalement naturelles certifiées bio et que je fais de mélanges que l’on peut boire aisément. Mon remède miracle des problèmes digestifs. J’en ai déjà parlé avec cette composition DIG : carvi, cumin, coriandre et muscade. On frictionne directement sur l’estomac et sur le ventre après chaque repas et on est libéré, dégonflé, dans la demi-heure qui suit. Ma super composition qui s’appelle APH, le dynamisant des cortico-surrénales, celui qui remplace le café sans les inconvénients du café. Si on doit conduire toute la nuit, on va boire une goutte par exemple toutes les deux heures. Pareil, si on est en voiture, c’est facile. On peut prendre sa petite dose de potion magique régulièrement. Un ensemble de compositions qui permettent en quelques semaines de corriger les désordres des systèmes physiologiques. J’ai pensé aussi aux messieurs qui se rasent, qui ont des feux de rasoir et des irritations, et qui se demandent s’il peuvent aussi utiliser des huiles essentielles. Oui ! Cette composition s’appelle Enzo. On peut l’appliquer, bien que je ne sois pas un homme. Les femmes peuvent également l’utiliser. C’est un super sérum régénérateur que les dames l’été, car c’est très rafraîchissant, et les messieurs toute l’année peuvent utiliser quel que soit leur sérum, notamment celui-ci, qui est à base d’huile essentielle de géranium et de lavande, qui va permettre d’adoucir toutes les irritations, les eczémas, les irritations et les rougeurs, chez les enfants et les adultes. Nous venons d’entrer dans Aroma Cocoon qui est un lieu de massage et de respiration zen à la mode japonaise. Ici, tout est feng shui. Nous utilisons des huiles essentielles, bien sûr, des cristaux, comme on peut le voir, l’énergie de la laine de mouton, des peintures écologiques, des lumières particulières, une musique attachante. Avant d’entrer dans une séance de massage, on commence par une séance de respiration. On pourrait dire que c’est l’antichambre du massage, cette pièce est tout en argile. L’argile a la capacité d’absorber tout ce qui est négatif. Et ici, on apprend à respirer. Toujours à la manière japonaise, j’ai montré comment on devait apprendre à respirer. Dans cette jolie pièce, c’est au sol que le masseur spécialiste de shiatsu va travailler, donc bien sûr, sur des tatamis japonais. Toutes les manipulations se feront au sol. C’est dans cette jolie pièce toute chaudement décorée que nous recevons le massage aromatique. Les cuppings également. Nous avons ici huit masseurs qui se relaient et qui ont chacun leur spécialité. Ça c’est la séance de chi-machine. Chi-machine, c’est un mouvement aléatoire particulier qui permet d’être dans la vibration du poisson. On est comme en apesanteur. En quelques minutes, en moins de sept minutes, la machine va s’arrêter et la vibration va rentrer, monter jusqu’aux genoux, aux hanches ou au sommet de la tête si on est particulièrement détendu, et on a l’impression d’être d’un seul coup dans un autre monde. Nous sommes dans mon laboratoire d’alchimiste. C’est l’endroit où depuis 25 ans je fabrique, je crée les nouvelles compositions. J’ai quelques aides en plus des huiles essentielles. Un bol de cristal, mes cristaux préférés. J’utilise un pendule. J’ai des pendules magnifiques pour chercher les doses que je dois mettre dans les différentes compositions pour me corriger, pour vérifier si ma composition est bonne et parfaite. J’ai aussi la capacité… C’est un endroit ressourçant. C’était l’ancienne cuve à vin. Il fait d’ailleurs très froid dans cette pièce. Comme on y conservait le vin, on y conserve les huiles essentielles. Nous avons des compositions remarquables, et des huiles essentielles qui nous émerveillent. Ça se sent d’ailleurs. On le voit, on le perçoit. Le process est simple. J’ai une petite liste normalement, par exemple, une petite liste de fabrication. Ou bien j’imagine que je dois composer une composition spéciale pour les hémorroïdes, les migraines ou une composition pour un mariage, par exemple, ce que je fais beaucoup. Je vais l’imaginer, j’y pense pendant quelques jours. Et en général, deux-trois jours avant la pleine lune, l’idée me vient, je viens ici, je fais mes petits mélanges, je les teste. J’adore, ça fait partie de ma vie. C’est d’ici que tout part. Tout ce que nous envoyons dans le monde entier a d’abord été conçu dans ce petit espace. Le jardin, le carré des simples, au lieu qui était le lieu des moines et soignait des gens à l’époque. Comme cette propriété est en rapport avec des lieux monastiques, j’ai imaginé refaire un carré des simples. C’est celui qui nous permet aussi de rencontrer toutes les plantes de Provence que nous distillons avec grand plaisir. Un peu de santoline en se promenant. Et lavande, lavande fine, lavandin… La plante magique des Andes. Les serpolets, sarriettes et tanaisies. On a pris de la santoline blanche, voici de la santoline verte, Camomilles. Et je vais trouver quelques brins de gruta graveolens, qui est la plante que les Andins utilisent pour faire des compositions, des onctions et des onguents contre les douleurs et les problèmes circulatoires. Ils disent que cette la plante chasse les éléments négatifs dits « les démons ». Ça a une odeur très particulière, forte et âpre. L’huile essentielle est toxique et abortive, on ne l’utilise pas. Un petit peu d’engrais vert, puisque c’est un lieu… un jardin… aromatique et de culture biologique. On fait le compost, le mulch et des engrais verts. L’hiver on profite pour remettre dans les carrés des engrais qui vont nourrir la terre. Beaucoup de bourraches spontanées, de jolies petites fleurs bleues pour les salades. Ça c’est très sympa, le coin de la fontaine. Dans ce lieu, nous recevons beaucoup de jeunes mariés, de gens qui viennent faire leur cérémonie de mariage dans ce lieu, autour de la fontaine, entourés des noisetiers, et en même temps un haut lieu énergétique. On dit que c’est un lieu de lumière, un lieu pour retrouver la lumière, pour repartir dans la lumière. C’est un vortex qui nous a été demandé de réanimer, sur lequel nous avons travaillé d’une manière quantique, en pensée, en prière, en méditation et en ajoutant des éléments comme une fleur de vie et puis des quartz géants que j’ai enterrés et dont on a la puissance et l’effet. C’est un lieu de ressourcement. C’est amusant de voir… que certains visiteurs s’approchent de la fontaine, qui viennent jusqu’à ce lieu, attirés par cet endroit, qui disent : « Qu’est-ce qu’il se passe là-bas ? Sur la pierre, qu’est-ce qu’il y a ? » C’est notre participation au « grid » et je pense que c’est l’un des moyens de participer à la paix sur la planète. Après avoir respiré, réappris à respirer, il est important de considérer l’eau, l’importance de l’eau, qui est la mémoire de l’eau, les travaux de Masaru Emoto qui ont été faits ces dernières années. L’eau nettoie, l’eau nettoie le corps physique, et aussi le mental, l’âme et l’esprit. L’eau sert à se laver les mains chaque fois qu’on a touché quelqu’un, L’eau qu’on a besoin de boire en grande quantité dans la journée. C’est-à-dire 1 à 2 litres selon l’activité physique. Faire de l’eau intelligente, boire de l’eau… C’est l’or de demain, l’eau. De l’eau énergétisée, de l’eau… Un petit truc tout simple, utilisez des bouteilles bleues, car la couleur bleue énergétise l’eau, et puis sur la bouteille d’eau, on sait qu’on peut écrire : « je t’aime, amour, joie, paix, santé » et autres, et que l’information, les mots utilisés sur la bouteille vont imprégner l’eau. On fait cet exercice, on le fait de cette manière, et on peut voir et goûter une eau normale et l’eau de cette bouteille spéciale avec les mots gentils, jolis et positifs qui vont s’imprégner, intégrer notre corps physique. Donc boire beaucoup d’eau, regarder la quantité d’urine et la couleur de ses urines. Je dis toujours : pipi d’or, pipi en or. C’est important d’avoir conscience, d’accepter et de regarder ce que je bois, ce que j’élimine, et de quelle manière ça se passe. Puis, bien sûr, l’alimentation. Les aliments que j’absorbe et élimine. On vit dans un monde constipé. D’ailleurs ça se voit sur les visages plutôt tristounets ou coincés. On mange trois fois par jour, on devrait éliminer trois fois par jour. Il y a une première chose, c’est d’avoir les aliments les plus sains possibles. Le premier élément, c’est de regarder son élimination, de façon à absorber des aliments uniquement lorsqu’on a déjà éliminé, et de ne pas entasser et gagner du ventre, des réserves, qui ne sont pas de vraies réserves, d’ailleurs, qui sont de l’excès, de l’embonpoint, de la lenteur, du ralentissement de neurones aussi. Est-ce que vous savez quel poids de produits chimiques nous absorbons par personne et par an dans une alimentation normale ?  g, 100 g, 1 kg ou 10 kg ? C’est 4,6 kg en moyenne de purs produits chimiques par personne et par an, uniquement dans l’alimentation, y compris les pesticides, les produits chimiques, le processed food qui fait aussi des tas de produits chimiques dans l’alimentation de supermarché ou traditionnel. Donc important de revenir à… de supprimer, déjà, l’excès de ces produits chimiques, de les diminuer au maximum, et de manger bio, au naturel, du jardin. On peut tous cultiver son jardin dans sa cuisine, avec 3 petits pots de graines germées, c’est facile. Avec un mètre carré de salade roquette qu’on coupe tous les jours, on donne à manger pendant tout un été à une famille de quatre personnes. Avec un seul mètre carré de salade de roquette ! Des choses simples. Dans les aliments à prendre, qui sont bons pour la santé, il y a en premier, puisque nous sommes plus proches du singe que du porc ou du lion, ce sont des fruits, des légumes, tout ce qui pousse, un petit peu de graines, à condition qu’elles soient germées, des algues de la mer. Ça, c’est une alimentation simple une alimentation découverte. On l’appelle maintenant le « raw food », c’est très à la mode. C’était marginal il y a 30 ans. C’est maintenant remarquablement apprécié. Les grands chefs d’ailleurs utilisent beaucoup de graines germées, des légumes bios maintenant et des aliments bios. Pourquoi ? Parce que leur saveur et leur texture sont meilleures. On peut tous devenir des grands chefs dans sa cuisine. Il y a quelques aliments poisons. Cette alimentation de l’an 2000 ou du troisième millénaire nous apporte, outre les produits chimiques en trop grande quantité, mais aussi des poisons violents que sont en premier le sucre : le sucre, les boissons sucrées. Les gamins qui se traînent par terre dans les magasins, qui retiennent rien à l’école, qu’on appelle hyperactifs alors qu’ils sont hyper excités. Ça, c’est le fruit, le résultat de l’excès de sucre. Si on boit une boisson sucrée, dont je dois dire le nom, la plus connue, Coca Cola et autres, équivaut à six morceaux de sucre et cinq cafés. Si on donne ça à un enfant de 2 ans, 3 ans, 5 ans, 10 ans ou 15 ans… Si on le donne à un adulte qui n’a jamais bu l’une de ces boissons, il est déjà hyper excité, donc a fortiori, l’enfant. C’est en plus un destructeur… Les sucres ajoutés, les sucres chimiques sont des destructeurs de la cellule nerveuse. Donc on se fabrique des angoisses, de l’anxiété, de la peur, de l’incapacité à faire les choses : j’aimerais bien, je suis velléitaire, mais je n’arrive pas à aller jusqu’au bout. À mon a vis, c’est le poison le plus insidieux, le poison violent. Bonbon, gâteau au chocolat, confiseries, riz, pâtes… Tout ça, c’est du sucre. Les gamins, à l’heure actuelle… acceptent et s’adaptent plus ou moins facilement. Un des grands résultats… Dans le temps, il y avait des crises d’anévrisme chez les personnes âgées. Maintenant, les gamins à 5, 10 ou 15 ans ont des ruptures d’anévrisme, ce qui totalement curieux. Quelle est la base principale ? C’est l’excès de sucre. L’alimentation pâtes et pizza, sucre et boissons sucrées ça ne fabrique pas des cerveaux intelligents et des corps en bonne santé. Je travaille depuis longtemps au Japon, j’ai vu la dégradation se faire sur l’alimentation japonaise, qui faisait partie des alimentations les plus saines, ethniquement parlant. Pourquoi ? Parce que les Japonais mangent beaucoup d’algues. Ils mangent énormément de légumes oubliés, de petits légumes de montagne, des algues et du riz. Ils sont très frugaux, ils ne mangent pas en grande quantités. Il n’y avait pas de Japonais obèses il y a 20 ans, ni de douleurs. Le Japon n’avait aucun produit laitier jusqu’à il y a une vingtaine d’années. Puis, quelques grands groupes mondiaux passionnés, le lobby du lait, ont offert aux Japonais des yaourts, un yaourt par enfant par jour dans toutes les écoles du Japon. J’ai vu ça car je vais au Japon depuis 25 ans. En vingt ans, on a pu voir la destruction. Maintenant, les gens ont des problèmes de douleurs, d’arthrose, d’arthrite, de rhumatismes, qu’il n’y avait pas auparavant. Il y a des atopies en si grandes quantités. Les ados qui sont couverts de plaques rouges, violettes et autres, qui ne supportent plus rien du tout, qui sont irrités à fleur de peau. Ça, c’est en grande quantité. Beaucoup se promènent avec des béquilles car leurs jambes ne les portent plus. Ça, c’est l’excès de sucre. Il y a très peu de temps, en faisant une conférence de presse, avec des journalistes… Tous ces journalistes étaient là, À un moment, quelqu’un demande ce qu’on peut faire pour dormir mieux. Alors je parle des huiles essentielles, de lavande, de marjolaine, de néroli, Je trouve cela curieux quand même. Pourquoi ne dorment-ils plus ? Les Japonais travaillent trop, cependant… Que se passe-t-il ? Je dis : « C’est curieux, car au Japon vous ne buvez pas de café. » Et une femme dit : « C’est pas vrai, maintenant c’est très chic, on a tous une petite machine à expresso italienne dans les bureaux car c’est très chic, c’est à la mode et ça vient d’Europe et on boit du café. » Je dis : « Pardon ? Vous buvez du café au Japon ? » Le thé vert traditionnel est remplacé par le café. « Oui, on boit du café. » Ils boivent 8, 10 ou 12 cafés par jour. Je dis : « Voilà. Ne cherchez pas plus loin. Vous savez que le café est un super excitant qui empêche de dormir ? » « Non. » Personne ne s’en était rendu compte. Même moi, je n’avais pas imaginé que les Japonais très en avance sur beaucoup de choses puissent s’être laissé emporter dans ce courant de café destructeur et fabriquant des angoisses et des anxiétés qui atterrent le monde, et principalement en France. Nous avons le record de la quantité de calmants en tous genres, On est au top de la liste, ce record n’étant pas très brillant, nous le savons. Mais l’excès de… L’excès de tout, d’une manière générale, et en plus des produits très acidifiants comme le café, le thé, l’alcool et les sucres, qui sont l’apanage des pays civilisés. Il y en a beaucoup moins chez les Indiens, ou les Aborigènes en Australie qui restent encore bien plus en forme que nous ne le sommes. Ça, c’est pour l’alimentation. En résumé, le sucre est vraiment un poison violent. Le deuxième, c’est l’excès de viande rouge. On est pas un lion, on n’a pas de reins faits pour éliminer l’ammoniaque. On est pas faits pour manger de la viande. A priori, si on était obligé d’aller tuer la bête pour la dépecer, beaucoup d’entre nous ne mangeraient plus de viande. On peut vivre très bien sans viande, j’en suis un bon exemple. Il y a plein de gens qui sont végétariens, qui ne mangent pas de viande depuis très longtemps Mimoun a été un bon exemple, Patrick Edinger aussi, celui qui tenait sur un doigt en escalade dans les 5 sup. Il faisait du yoga, de la méditation, était végétarien, mangeait cru, Mimoun qui a été un grand marathonien était aussi végétarien. Il y a une liste très très longue de sportifs et de grands penseurs, philosophes et autres, qui sont des végétariens. Maintenant, aujourd’hui, c’est devenu écologique. C’est devenu éco-chic de ne plus manger de viande pour participer au soin de la planète. Le quatrième de nos principaux éléments, après l’air, l’eau et les aliments, ce sont les pensées, c’est la pensée. On fabrique ses pensées aujourd’hui, on fabrique son maintenant, à l’instant-même. Ici et maintenant est important. Le produit de nos pensées fabrique notre bien-être, notre réussite, notre envie positive et notre joie, tout comme la pensée peut aussi fabriquer des catastrophes. D’où l’importance de la pensée, de se focaliser sur… L’importance d’être conscient des mots que nous utilisons, le plus possible, de se corriger. Je me corrige en permanence. J’ai des périodes où je corrige un certain nombre de mots. Il y a d’ailleurs un bouquin remarquable qui s’appelle « Le pouvoir des mots » de Jacques Martel, qui raconte les mots insidieux, les mots négatifs, ce que l’on devrait faire et par quoi les remplacer. J’ai fait un petit jeu dans mon entourage familial et professionnel, Les gamins ont l’habitude de dire en ce moment : « pas de souci » et « pas de problème. » On sait que le cerveau… C’est le professeur Stoddart qui a fait ces travaux sur le cerveau, il y a une quarantaine d’années, c’est un Australien. On sait que le cerveau ne fait pas la différence entre le négatif et le positif. Dans « Il n’y a pas de souci », il entend « souci. Dans « Il n’y a pas de problème », il entend « problème. Ce qui est enregistré, c’est : souci, problème, souci, problème. Deux cent fois par jour. D’où la difficulté des ados et des jeunes actuellement à être bien dans leur peau. Il y en a pas beaucoup. Il y a des perturbations importantes. Ils se fabriquent en permanence, en plus du sucre et d’une mauvaise alimentation et une mauvaise hygiène de vie, ils se fabriquent en même temps une sérénade négative qui les coince dans le souci, le problème et le négatif. Le nombre de gens qui commencent leur phrase par « Non, non, mais… » Ce sont des mots insidieux que l’on peut corriger aisément. Je suis une fervente passionnée de la pensée positive. Je sais, pour l’avoir vécu plusieurs fois et de nombreuses fois dans cette vie, que le simple fait d’être centré sur sa pensée, sa pensée connectée avec la pensée universelle planétaire, qu’on peut appeler Dieu, Univers ou Soleil, selon ses aspirations idéologiques, religieuses ou philosophiques, cette grande connexion à l’univers se fait et se fabrique à chaque instant. C’est cette conscience que nous mettons dans l’instant sur les mots qui fabrique aujourd’hui ou demain. Je me souviens que quand j’avais 14 ans, j’ai offert à ma mère « Le livre du bonheur » de Marcelle Auclair, c’était le livre de chevet ou plutôt le livre des toilettes. Tout le monde pouvait regarder ce livre. Ça a été notre premier intérêt. Sur le travail de la pensée positive, ce qui me paraît important, c’est aussi de considérer que ce que je fais pour ma santé, je le fais pour moi, car j’ai besoin d’être en bonne forme, pour les autres. J’ai fait du sport à un certain niveau quand j’étais gamine, et j’étais déjà végétarienne. Pour les entraînements olympiques, on se levait à 5 heures, il y avait aussi des barres chocolatées, mais déjà des fruits secs. Pour les sportifs de haut niveau, on donnait déjà une alimentation plutôt saine. Je ne mangeais pas les jambons, les viandes et les saucissons, mais les fruits, les fruits secs et les fruits concentrés faisaient déjà partie de l’alimentation des sportifs il y a 40 ou 50 ans. J’ai toujours eu de l’aisance à être végétarienne, bien que sortant beaucoup, vivant beaucoup à l’extérieur et voyageant beaucoup, il y a toujours des fruits partout dans le monde. Il y a des salades partout. C’est devenu chic de boire en apéritif un jus de carotte ou de betterave. Il y a 30 ans, c’était plus délicat, il n’y en avait pas. Il fallait entrer dans les restaurants végétariens, et là c’était tellement tristounet que c’était pas mon fort, c’est pas là où j’allais dîner… Il y avait une bonne alimentation, mais l’atmosphère était un peu pesante. Les gens comptaient leurs grains de riz avec leur 4 grammes de levure. Je mets du soja ou j’en mets pas ? Je mets du citron ou j’en mets pas ? Ça donnait pas envie de chanter, d’être heureux et d’accepter l’alimentation, l’aliment tel que je le conçois. Cette approche de l’alimentation saine, j’ai grandi dedans. Je suis tombée dans la potion magique quand j’étais petite. C’était beaucoup plus facile pour moi. Mes parents ont arrêté de manger de la viande et ont changé leur alimentation lorsque j’avais 5 ans. Mes frères et sœurs, dont je suis l’aînée, eux n’ont jamais mangé de viande. Qu’est-ce qui a fait que nous avons été végétariens, végétaliens, macrobiotiques, crudivoristes ? C’était l’époque de beaucoup de céréales. Des végétariens avec céréales à l’époque. Je me souviens que j’étais couverte de boutons à 14-15 ans et je comprenais pas. Tous mes copains qui mangeaient n’importe quoi n’en avaient pas autant. Mon frère et moi étions couverts de boutons. Bien sûr, on mangeait des tartes, des toutes, du pain complet, des tartines, beaucoup de céréales en trop grandes quantités. Ce n’était pas forcément bien accepté par les adolescents que nous étions. Dans tous les cas, notre corps physique le manifestait d’une manière différente. Ensuite, on a été plutôt macrobiotiques, ensuite plutôt végétariens, ensuite plus d’œufs, ensuite avec des œufs et du miel, Il y a plus de 20 ans… Cela fait 25 ans que je mange cru dans tous les cas à 80 %. Donc ça fait partie de ma vie, avec les purées de fruits le matin ou les fruits. C’est exceptionnel que je sois en Europe l’hiver. Normalement je suis dans les pays chauds. Je crois qu’on devrait vivre au soleil, tout nu au soleil, heureux, en chantant, et pas forcément en travaillant, en étant habillé, enfermé dans une maison chauffée, etc. Donc je fais le maximum pour vivre l’hiver au soleil… et manger des fruits. Mon petit déjeuner, depuis longtemps, c’est des fruits, le matin. Là, j’arrive de Bali, où je m’occupe d’une fondation pour aider les enfants, où je participe à la construction d’un nouvel orphelinat, où d’ailleurs il y aura une alimentation saine, parce que les Balinais mangent tout le temps du riz et tout est cuit. Ils prient, ils méditent et ils font des cérémonies. Ils sont gentiment heureux, pas miséreux, quoique dans le nord il y ait de la misère, il y a des gens qui n’ont même pas de quoi manger un bol de riz avec rien. Il y a des bananes partout, il y a des mangues, il y a des fruits. Tous les enfants vont manger des fruits, heureusement, c’est ce qui les sauve. Au déjeuner ou au dîner, c’est d’abord un grand verre de jus de légume, ou bien une salade, des algues ou des graines germées. C’est très simple. C’est très varié. Il y a d’énormes possibilités avec tous les légumes existant sur cette planète. Je trouve que c’est bien plus ludique, agréable et savoureux que de manger un steak frites ou bien des pommes de terre à l’eau avec quelque chose. L’ensemble des légumes qui nous sont proposés sous leurs différentes possibilités, qu’on les râpe finement, grossièrement, etc., mélangés d’une manière différente, est tellement agréable, joyeuse, gaie et savoureuse que quand on me demande si ça me manque de ne pas manger comme tout le monde, je dis : « Non, au contraire. Je crois pouvoir vous faire découvrir des saveurs, des odeurs et des couleurs que nous n’avez plus l’habitude d’avoir. Ce qui nous conforte dans cette alimentation « raw food », l’alimentation crue, l’alimentation vivante… Pourquoi ? Peut-être que l’ensemble se rend compte qu’on n’est pas très bien quand on a fait une bombance avec cinq plats et des choses lourdes et qu’on est bien plus en forme si on a mangé sainement, cru et vivant. Il y a de grands bons exemples et on peut faire le test chaque jour. On fait un repas de bombance, soit dit un repas de fête qui alourdit et autres, le lendemain matin on peut pas se lever, la tête comme ça parce qu’on a bu et mangé n’importe quoi. Le lendemain matin, on ne peut pas être efficace. C’est aussi pour ça qu’existaient dans le temps les déjeuners d’affaires. On invitait les gens, on les faisait bien manger et bien boire, leur attention d’une manière générale était limitée, diminuée. Donc c’était plus facile de signer un contrat après avoir bien bu. Bon, ça a changé. Maintenant, il est aussi très chic et normal d’inviter dans des restos tendance, éco-chic, bio ou nouvelle cuisine, qui prônent ce que nous utilisons, ce que nous choisissons comme alimentation depuis très longtemps. En parlant d’alimentation, il y a quelques années, une maladie insidieuse appelée cancer est passée à travers mon corps physique et là j’ai eu le vrai traitement donné par ma mère. Tout le monde la connaît maintenant, elle s’appelle Irène Grosjean. Et j’ai purgé pendant 165 jours, c’est cinq mois et demi. La tumeur sur un ovaire était déjà importante comme un œuf d’autruche. Et cinq mois et demi après, il n’y avait plus du tout de tumeur. Quels ont été mon rythme de vie et mon alimentation pendant cette période ? J’avais le droit au triptyque habituel des trois purges, c’est-à-dire nettoyer fortement le corps physique, les intestins d’abord, puis le sang, les reins, la vésicule, les grands émonctoires, refaire fonctionner ça correctement. Bien sûr, comme tout le monde le sait, les maladies dégénératives et principalement le cancer, arrivent à un moment, sur un choc. C’est le facteur déclenchant. C’est aussi le fait de montrer à l’organisme qu’il est capable de… qu’il a déjà pris la décision de se soigner. C’est comme si la maladie disait : « Stop ! Maintenant tu t’occupes de moi. « J’ai besoin que tu t’occupes de moi, de ce corps physique. « Tu n’es pas un pur esprit ni une machine à travailler. « Il faut s’occuper de ce corps physique. « Fais attention à moi, s’il te plaît. » Mon alimentation dans ces cinq mois et demi, c’était des jus de légumes toute la journée, c’était deux litres, une à deux bouteilles de jus de légumes, parce que j’étais beaucoup en voyage. J’étais bien juste en voiture, avec ma petite mère qui me promenait partout. J’avais besoin de voir la mer, la campagne, d’être dehors, et je ne pouvais plus être enfermée. Bien sûr ma tête n’allait pas très bien. C’était une période hyper dépressive. Gros chagrin, gros chagrin d’amour comme tout le monde en a. C’était le facteur déclenchant. Six mois et demi après, j’avais perdu deux tailles, j’étais en pleine forme. On n’a plus du tout parlé de tumeur qui a disparu. C’est possible, je ne suis pas la seule. Il y a plein de gens pour lesquels c’est arrivé de la même manière. J’avais droit en plus du jus de légumes à un avocat ou des graines germées. C’était mon alimentation de la journée. Quand on parle de purge, on se pose des questions. On dit que les purges c’est pas bon, que c’est difficile et compliqué. Nous en avons trois, que nous prenons depuis très longtemps. J’ai grandi au Celnat Nigari, qu’on appelait chlorure de magnésium. On avait notre cure de magnésium dix jours par mois régulièrement. Vingt grammes dans un litre, dont on buvait trois verres par jour. On faisait comme ça dans mon enfance. Ça renforce le système immunitaire. C’est bon dans tous les cas pour tous les humains et animaux. Et puis de là, il y a 2-3 autres purges. La limonette purgative, la magnésie San Pellegrino, le Chlorumagène, et puis celle que j’ai appelée pendant très longtemps HDR, je ne pouvais plus prononcer son nom, c’est l’huile de ricin. L’huile de ricin décolle les glaires de ceux qui ont des problèmes respiratoires. J’ai eu un père asthmatique, donc génétiquement je suis aussi un petit peu touchée. J’ai fait de supers cures de HDR, l’huile de ricin. Il y a des gens qui adorent ça, ça a le goût d’huile de noisette. Ces purges drastiques, ces grands nettoyeurs, permettent de faire éliminer les acides, les colles et les cristaux que nous avons accumulés pendant des années, de faire un grand nettoyage. Quand le corps est nettoyé, nos cellules sont toutes contentes, Elles fonctionnent beaucoup mieux. Quand elles sont perturbées par un ensemble de produits chimiques ou d’aliments non conformes à une alimentation humaine, ce qui est le cas pour la plupart de l’alimentation classique actuelle, alors le corps réagit et dit : « Non, je ne veux plus ! « Puisque tu ne veux pas m’écouter, je vais somatiser, fabriquer une maladie qui va t’obliger à m’écouter, à m’écouter moi, le corps physique. Voilà l’histoire des grandes purges et des grands nettoyeurs. Il y a aussi de l’alimentation simple, l’alimentation de cure. Dans les grands principes, je dis : supprimons le sucre, c’est vraiment un poison, ajoutons un grand verre de jus de légume avant chaque repas. Une fois par semaine, comme c’était dit dans toutes les religions dans le temps, les religions, c’est « relier à », à l’univers. C’était de faire un jour de jeûne, un jour de nettoyage, un jour de stop. C’était le jour de méditation, c’était le jour de repos. C’était le repos physique, mental et digestif. On peut le faire aisément dans notre civilisation en faisant une journée de jus de légume, ça c’est facile à faire. C’est un puissant reminéralisant, ça donne de la vitalité on n’est pas affaibli et on peut quand même travailler ce jour-là. Et puis faire un jour par semaine une bonne tisane laxative, quelque chose qui nettoie les intestins, de façon à se départir au fur et à mesure des excès et de ne pas prendre de l’embonpoint, des douleurs, etc. C’est pas la peine. Nous avons les moyens. Ça existe et il est possible de le faire. Je voyage beaucoup, quasiment huit mois par an, puisque je dispense ce que je considère comme un enseignement, comment réapprendre à vivre intelligemment. Je parle de dix règles d’or. Trois jours pour changer sa vie. En trois jours d’informations nouvelles et de mise en pratique, on commence déjà à pouvoir changer sa vie. J’ai des pays privilégiés, je pourrais dire, le Japon, la Chine, la Malaisie, l’Indonésie et le Brésil. J’ai fait différents types d’expériences. Je suis allée vivre avec les personnes les plus reculées dans ces pays. Je parle aussi aux journalistes et au grand public sur la manière de retrouver sa santé en fonction du pays où on est. Au Brésil par exemple, les gens mangent des fruits, c’est normal. Il y a des bars à fruits partout, ça a toujours existé. Ils mangent énormément de sucre, de chocolat et de café, ça c’est l’inconvénient. On peut… On peut composer avec ce qui existe déjà. Au Japon, on peut pas manger autant de fruits. Les fruits coûtent excessivement cher au Japon. Une pomme coûte l’équivalent de 3 € et un melon 60 €. Donc… La première année, quand je disais de manger des fruits et autres le matin, on est venu gentiment me dire après le cours : « Ce n’est pas possible, Nelly-san, c’est trop, ça. « On peut pas faire ça, c’est trop cher. » Donc on compose. On peut manger d’autres choses. Plus d’algues, moins de riz et plus de légumes. Pour que ça corresponde au tempérament intrinsèque des gens de différents pays. Cette alimentation se voit immédiatement améliorée. J’ai l’habitude de dire quelque chose. Est-ce qu’on a l’habitude de se réveiller joyeux le matin ? Pour la plupart d’entre nous, c’est : « J’ai pas envie d’aller à l’école, « j’aimerais bien rester au fond de mon lit, « et je suis tout grognon et tout grincheux. » En 10 jours, 15 jours, 3 semaines de changement d’alimentation, en apportant du cru et du vivant, en apportant des huiles essentielles qui vont aider remarquablement, nous aider à sortir de cet état pour passer dans le deuxième état, un autre état. Un matin, on va se lever avec une petite chanson dans la tête. Ça fredonne au début. C’est pas un chant à cœur et à corps ouverts. Ça commence comme ça. Et à ce moment-là, on se dit : Là je commence à retrouver le chemin de ma santé. C’est rapide, tellement rapide. Je suis émerveillée de voir avec quelle rapidité quelques petites transformations dans notre manière de vivre permettent de retrouver cette joie du matin, qui pour moi est le diagnostic simple de : « Je commence à être en meilleure forme. » Et après, on se sent léger, que ça ne coince pas de tous les côtés. À 60 ou 80 ans, on peut être en très bonne forme, avoir une vie totalement normale, vivre. Vivre, ça veut dire avoir une activité physique faire son jardin, aller se promener, préparer avec plaisir son repas, voyager, se balader, il y a tellement de choses à faire, et puis être utile aux autres. Quand on passe les 3/4 de son temps à dire : « J’ai mal ci, j’ai mal là. Que faire ? Qu’est-ce que c’est ? » Le temps perdu à aller consulter en permanence, le médecin qui va… En attente du médecin miracle qui va tout résoudre pour soi-même là. Les gens sont devenus très dépendants. La plupart d’entre eux voudraient bien déposer leur maladie, leur santé chez un médecin, et la reprendre quelques semaines après avec une pilule miracle et se dire « Ça y est, je suis soigné, je suis guéri. » Non, ça ne fonctionne pas comme ça. Je suis sûre que les éléments que nous mettons en place chaque jour fabriquent notre santé. Alors on respire intelligemment, on boit intelligemment, on mange intelligemment et on pense intelligemment. Cette conscience que l’on met dans ses quatre éléments permet de transformer sa vie et de gagner le chemin de son succès personnel. Le chemin du succès personnel, c’est quoi ? C’est se sentir heureux, c’est être joyeux, faire ce qu’on a envie de faire, c’est avoir cette capacité, ces possibilités de le faire. Je suis en permanence émerveillée par ce que la vie peut nous apporter, de bienfaits, de merveilles, à condition d’être ouvert et à condition de cesser de se replier, à dire : « Non, je ne peux pas. J’y arriverai pas. « C’est pas possible. J’ai des soucis et des problèmes. » On peut changer immédiatement, ici et maintenant. Tout le monde est capable de changer son attitude en disant : À partir d’aujourd’hui, je commence à respirer. Peut-être que ce message m’intéresse. Je vais essayer. Plus que l’essayer, le mettre en pratique… « Don’t try it, just do it. » N’essayez pas, faites-le. Essayer, c’est donner la possibilité au doute et à l’échec, alors que faire et pratiquer, c’est « je fais ». Je fais et je gagne ce que je fais, je gagne ce que je suis en train de faire. La vie est magique. Je suis une fan et une admiratrice et en remerciement permanent devant la magie de la vie J’ai une gente agente chinoise qui est taïwanaise, et qui travaillait en Chine avec moi, qui a écrit sur sa carte de visite « Consultant of Magic Affairs. Je lui ai demandé pourquoi. Elle me dit : « Depuis que je vis avec vous, tout est magique dans ma vie. « Et vous êtes magique. « Alors je suis consultante d’affaires magiques normales. » J’ai beaucoup ri. J’ai dit : « C’est très osé. » Elle dit : « C’est pas osé, c’est normal. » Elle a fait une carte hyper design, c’est une fille qui a un background très important, elle est aussi designer des grandes écoles et autres. J’étais émerveillée, j’ai trouvé cela fantastique. Ça fait sourire. Tout le monde demande ce qu’est Consultant of Magic Affairs. Oui, les affaires sont magiques. J’ai la chance d’avoir une jolie entreprise. Je la dois à ma joie, à ma foi et à ma guidance. Je me sens guidée, je ne fais rien par moi-même, je me sens guidée par l’univers, par les dieux auxquels je crois, par les guides que j’ai, que j’ai appris à connaître, que j’écoute de plus en plus, ça s’appelle l’intuition. C’est facile de l’écouter. C’est aussi très facile de ne pas l’écouter et d’avoir tout de suite le résultat négatif. Tiens, tiens. Je t’avais demandé de prendre ce chemin-là, tu as pris celui d’à côté. C’était pas tout à fait le même résultat. J’ai la chance dans cette vie… J’ai eu la chance et je l’ai toujours, de plus en plus, d’avoir exactement ce que je veux. Quand je suis arrivée des Caraïbes, je voulais un grand mas, avec d’immenses hangars. Quelques jours après, quelqu’un est venu me dire : « Il y a une opportunité d’acheter une usine qui ferme « à Grasse et qui fait… » Je dis : « J’ai pas d’argent pour acheter cette propriété. » L’argent m’est venu du ciel comme ça en quelques jours. Mais là, je ne vois pas comment faire. Alors j’ai acheté le nettoyage de l’usine. J’ai pris la mission de nettoyer l’usine. Avec tout ce que j’ai pu récupérer avec ces dix grands gars costauds très tatoués qui démontaient les câbles électriques… Avec ce petit peu d’argent et trois objets que j’ai récupérés, j’ai commencé à faire des collections. Je ne savais pas quoi faire. De ces grands hangars, faut bien que je fasse quelque chose. L’idée m’est venue tout de suite. J’ai acheté l’une des mes premières entreprises quand j’avais 28 ans, j’ai signé l’achat d’une boutique en ayant 0 centime. J’avais demandé un signe au ciel et à mes pères du ciel et j’avais reçu ce signe, j’étais sûre. D’ailleurs, le rendez-vous que j’avais avec les deux notaires était le jour exact et l’heure exacte de la mort de mon père. Pour moi, c’était un grand signe. Je pouvais y aller, je fonçais. J’ai signé le chèque, c’était vendredi. J’étais mariée à l’époque. Ma mère m’avais dit : Tu vas aller en prison avec ce chèque, tu te rends pas compte. Je dis : « Non, il va se passer quelque chose. » Forcément, il va se passer un miracle, puisque j’ai eu un signe, je le sais. Contre l’avis de mes proches et de mon entourage, j’ai continué. C’était le vendredi. Le mardi, il y a eu une erreur de banque sur mon compte. J’ai eu de l’argent pendant un moment. Avec cet argent, j’ai pu prendre un crédit dans une autre banque. Puis je suis allée rendre l’argent qui n’était pas le mien en remerciant merveilleusement le banquier en disant : « Merci, cet argent n’est pas à moi, vous pouvez le reprendre. » Mais il m’avait permis de gagner un crédit à l’époque. J’avais zéro franc, zéro centime et j’avais fait ce chèque, mais je savais qu’il se passerait quelque chose. Quand j’ai acheté ici cette propriété, c’était la même chose, j’avais pas d’argent. Je vivais de voyages. J’ai demandé un signe, je voulais savoir si c’était sûr que c’était une bonne opération pour moi d’acheter cette maison et d’en faire quelque chose que j’ignorais encore. Pour la première fois de ma vie, j’ai vu un OVNI dans le ciel. J’avais demandé un signe bien fort. Le jour où c’est arrivé, j’étais terrorisée. Terrorisée, seulement c’était mon signe. Pareil, j’ai signé un chèque en me disant qu’il allait se passer un miracle. Le miracle est arrivé deux jours après. Quelqu’un est arrivé en me demandant : Vous avez besoin de quelque chose ? C’est magnifique. » Je dis : « Oui, j’aurais besoin de pouvoir payer ce que j’ai signé. » « Oui, bien sûr, je vous le prête. » Quelques jours après… Quelques semaines après, j’ai pu, par une autre magie rembourser cet argent. Et je me dis : C’est fantastique. J’ai souhaité faire des maisons écologiques et je me suis dit : « Comment je vais faire ? Je connais rien à la construction, à la rénovation. « Un petit peu, mais pas suffisamment. » Et hop ! Mes pas m’ont emmené à Bali. J’ai rencontré un designer qui m’a dit : « On fait une maison pilote, je te l’envoie, etc. » Ça s’est passé comme ça. Il y a toujours une magie, une merveille… de la magie… dès que l’on fait les choses avec son cœur, pour les autres, parce que je pense qu’on est dans cette vie pour être en bonne forme, c’est la normalité. Ça n’a rien d’exceptionnel d’être en bonne forme. C’est anormal de ne pas être en forme. C’est aussi Gregg Braden qui dit ça dans son merveilleux message sur l’influence de la pensée et des mots sur notre ADN personnel C’est l’un de mes grands maîtres à penser du moment. Je trouve qu’il exprime les choses d’une manière scientifique en ayant eu les deux côtés : le scientifique et le chaman qu’il est devenu. Il fait le lien entre les deux en expliquant clairement des choses simples et en redonnant la liberté à l’être. Mon propos dans cette vie, c’est de retrouver ma vraie liberté de penser, d’être et de pouvoir partager ce message avec ceux qui ont envie d’écouter. Je parlais tout à l’heure de l’importance de la respiration. Le premier moyen d’absorber les propriétés des huiles essentielles, c’est de les respirer, même dehors, même en plein air. Que que font les huiles essentielles bien choisies ? Déjà, ça ouvre. Quand on arrive dans une pièce qui sent bon, on est ouvert. On s’ouvre, ce qui n’est pas le cas lorsque ça sent mauvais. La plupart ne se mettent pas directement sur la peau mais il existe des mélanges. J’ai la chance d’avoir rêvé des mélanges il y a une trentaine d’années. Je fais beaucoup de rêves qui me donnent des formules. Ça s’appelle l’intuition, on va dire ça comme ça. Le deuxième moyen, c’est de faire un grog aromatique. C’est quelques gouttes d’huiles essentielles dans une tasse d’eau chaude avec un peu de miel. Et on boit ce thé. Donc 5-6 gouttes d’huiles essentielles, par exemple basilic, marjolaine, mandarine, petit grain. Ça va faire un remarquable grog tonique, un thé aromatique relax. On peut en faire aussi avec cannelle, sarriette, muscade et mandarine pour faire quelque chose de plutôt tonique le matin. Le troisième, c’est de les ajouter dans la cuisine. On fait une purée de fruits, c’est l’été, il fait très chaud, on ajouter une goutte de menthe dans la purée de fruits. Ça donne un goût de menthe. On peut faire des glaçons avec. Dans les salades, on ajoute le basilic, l’estragon ou la coriandre en huiles essentielles quand on n’a pas de plantes fraîches. On met aussi le carvi, le cumin et la muscade en huiles essentielles, c’est aussi délicieux, à utiliser avec précaution, en petite quantité évidemment. On peut faire aussi des sorbets et des desserts avec l’orange, la mandarine, le pamplemousse, la bergamote, le géranium, la rose, la lavande, très chic, c’est habituel, tendance, maintenant de faire les desserts à la lavande. Les hydrolats, les hydrosols, l’hydrosol-thérapie, c’est pour moi l’homéopathie de l’aromathérapie. C’est un complément à l’utilisation des huiles essentielles, pour les personnes sensibles, à ajouter dans l’eau bien plus aisément qu’on ne peut le faire avec les huiles essentielles. Il y a aussi l’alchimie, la mémoire complète de la plante, qui est dans cette eau aromatique. Dans l’huile essentielle… Dans ces principes aromatiques, que l’on pourrait catégoriser en une dizaine de grands tiroirs, qui vont chacun corriger, améliorer, l’une de nos fonctions métaboliques. On peut se demander quels sont les résultats. Le premier, déjà on dit : « Je respire. » Par exemple, je mets de la verveine exotique, qui est la plante de la communication. Si je dois demander quelque chose à mon époux ou à un patron, si je veux faire dire oui à quelqu’un ou si je veux séduire une journaliste, je mets de la verveine exotique, plante qui plaît quasiment à 99,99 % et on dit : « Ça sent bon. Qu’est-ce que c’est ? » Tout le monde n’aime pas la menthe, le géranium, le romarin ou autres, mais la verveine séduit systématiquement tout le monde. C’est un petit truc que je vous donne pour séduire qui vous voulez. J’ai une histoire drôle à une période de ma vie. Un garçon qui disait être amoureux de moi me demande un rendez-vous. Il me dit : « Tu viendras sans ton odeur habituelle de je-sais-pas-quoi. » Je dis : « Pardon ? « Je sens normalement le géranium et la rose « parce que ce sont mes deux huiles préférées. Pourquoi ? » Il n’y aura pas de rendez-vous. Quelqu’un qui ne peut pas aimer mon odeur, ce que je porte ou ce que je véhicule, c’est quelqu’un avec qui je n’ai rien à échanger. Je m’étais fait des petits jeux comme ça, suite à la rencontre que j’avais faite avec un M. Poujade, un monsieur merveilleux, qui m’avait dit quand j’avais 25 ans : « Mon petit, les huiles essentielles racontent votre vie. Qu’aimez-vous ? » Je réponds : « J’aime trois huiles, celles-ci l’été et celles-là l’hiver. » – Qu’aime votre époux ? – Ça, ça et ça. – Quatre ans. – Pardon ? « Quatre ans. Vous allez vivre quatre ans en harmonie. » – Qu’est-ce qui vous permet de dire ça ? – Car il y a des incompatibilités et il y a des compatibilités entre les odeurs que l’on aime, et elles racontent une partie de notre vie. » Il m’avait posé la question sur mes frères, mes sœurs et ma mère, ce qu’ils aiment, etc. J’ai noté que 10 ou 15 ans après que tout ce qu’il m’avait dit était véridique. Dans ces compatibilités et ce moment de vie que l’on avait, en fonction de l’odeur que l’on aimait. Un jour en Hollande, j’ai vu un thérapeute mettre les huiles essentielles sur la table et demander à la personne de choisir. Ce qui était choisi… Il disait que l’huile ou les huiles essentielles qu’on choisissait, étaient celles dont on avait besoin et qui correspondaient à un réel besoin, pour corriger un besoin physiologique, ou une perturbation physiologique de l’instant. C’était une autre méthode. En plus de ces grandes catégories d’huiles essentielles, qui permettent de corriger, ce qui est le but, ce sont des aides remarquables qui permettent d’aider, de renforcer le système immunitaire, ces propriétés étant communes à toutes les huiles essentielles, d’aider à la désintoxication de l’organisme, de la cellule, propriétés communes à toutes les huiles essentielles. Elles sont toutes revitalisantes, elles apportent une vitalité nouvelle, une vitalité qui vient de la plante et qui est apportée sur nos cellules, à l’intérieur de nous. De plus, elles sont toutes… magiquement, remarquablement… attirées par l’organe ou par la fonction le plus déficient à un moment donné dans notre corps physique, comme aimantées. Ça, c’est la quatrième propriété de toutes les huiles essentielles. Ensuite, on peut les catégoriser. Il y a les huiles essentielles qui vont nettoyer le sang par exemple, comme le cyprès ou la sauge, qui vont corriger des perturbations du sang. Le citron également… Pour le foie et la vésicule, on a du géranium et du romarin principalement. Pour les reins, c’est le genièvre qui arrive en premier, avec l’hydrosol de sureau mais d’abord l’huile essentielle de genièvre et de gaulthérie. Pour le système nerveux, on a de quoi régénérer le système nerveux, fortifier le système nerveux, avec basilic et marjolaine, c’est vraiment… mon duo anti-angoisse, anti-anxiété et anti-déprime. J’ai ai fait un grog que j’appelle le thé relax. Basilic et marjolaine. J’ai des clients qui, depuis des années, ont eu leur flacon dans la poche et disent : « Je ne pars pas sans ça. » On peut faire du tonique anti-infectieux avec de la cannelle, du gingembre, de la muscade, de la sarriette et de l’origan. Avec certaines huiles essentielles, il faut prendre des précautions. Tout ça, je le raconte dans mes livres. J’indique des précisions, les posologies, les dangers, de quelle manière l’utiliser et à quel moment, avec précision. La plupart de mes livres sont téléchargeables sur internet gracieusement. C’est notre participation à faire passer le message le plus possible. Qu’est-ce qu’on a comme résultats avec les huiles essentielles ? J’ai commencé à le dire tout à l’heure. Dès qu’on change d’alimentation, de mode de pensée et de mode de vie, d’une manière générale, en ajoutant quelques huiles essentielles, en trois semaines, ce sont vos amis et vos collègues qui vont vous dire : « Tu es bien belle, ou tu es bien beau. Qu’est-ce que tu as fait ? « Il y a quelque chose qui a changé. » L’allure, on devient plus frais, plus rayonnant et plus ouvert. La manière de marcher est différente, on est plus léger. Petit à petit, les huiles essentielles, font une transformation et rendent beau. On s’embellit et ça se voit. Quand je fais une conférence à 100 ou 200 personnes, Sur 200 personnes, je vois les quelques-uns qui font déjà quelque chose pour leur santé, qui sont déjà sur le chemin de la santé. Ils sortent… C’est gris partout et il y en a quelques-uns qui sont plus clairs dans la salle. Je suis pas voyante, mais ça se voit sur les visages. Notre visage montre aussi quels organes nous avons à nettoyer. Je donne toujours le petit truc. Regardez-vous le matin devant la glace. Si le menton est plus rouge que le reste du visage, le foie et la vésicule crient gare. Ils disent : « Occupe-toi de moi, s’il te plaît, regarde, c’est pas joli. » Il y a des petites choses comme ça à apprendre aisément. Tout ça, je le raconte dans les livres. On peut aussi se promener avec des correcteurs ou des aides. Je suis une fan de l’importance de la fleur de vie. « La fleur de vie » est merveilleux livre écrit par Drunvalo Melchizédek. C’est le principe de vie de la plus petite des cellules. C’est la forme géométrique qui représente, qui est représentée ou qui est la base de la plus petite des cellules et de la plus grande des galaxies. Notre monde est fabriqué sur la fleur de vie. En plus des livres, je propose des séminaires d’aromathérapie je les appelle « Deux ou trois jours pour changer sa vie. » J’ai une merveilleuse petite assistante, formée à ma méthode, qui est Sylvia, qui donne aussi les cours d’initiation à l’aromathérapie régulièrement. C’est la journée essentielle. Tout ça, on le trouve sur nos sites. Je donne beaucoup de conférences dans le monde. Comme j’aime beaucoup le Japon, l’Asie, le Brésil et la Suisse, je vais plutôt donner des conférences dans les pays que j’aime. Mais je suis aussi tout à fait ouverte à répondre à la demande, c’est ce que je fais régulièrement. Je réponds à ceux qui me demandent d’aller à un endroit ou à un autre. J’ai un autre projet en cours en Suisse. Je vis et je partage mon temps entre les voyages, la Provence et la Suisse. Je suis en train de rénover une autre magnifique propriété qui m’a aussi été apportée par le ciel, avec un groupe de cinq thérapeutes et guérisseurs ou « healers ». Ce sera un « healing center », un lieu de ressourcement, où on pourra venir passer trois jours ou une semaine. Apprendre à se soigner, à manger correctement et à rééquilibrer le corps physique, l’esprit, le cœur et l’âme. Les ingrédients seront apportés par différents thérapeutes qui feront partie de cet espace. Ça s’appelle Moulin de Vie, c’est au-dessus du lac de Neuchâtel. Ça sera ouvert à la fin de l’année 2014. J’ai beaucoup de plaisir à mettre en place ce projet. Il y a trois thérapeutes étrangers… qui viennent participer à cet ensemble. C’est un lieu où l’on pourra recevoir des séminaires, comme nous le faisons en Provence. Des séminaires, où des personnes qui sont orientées déjà développement personnel et santé au naturel et qui souhaitent un lieu de réception, Nous avons ici dans le musée une belle salle de réception, une grande salle dehors, une cabane « bambou », c’est un organic café, un resto bio de l’été, qui permet de montrer les cours de cuisine crue et de déguster en même temps pendant les deux mois d’été. En Suisse, c’est au bord de l’eau, au bord de la rivière, Nous ajouterons ce que je n’ai pas ici, tous les soins avec l’eau, le propre du spa, « salut per aqua », c’est-à-dire les bains de Kneipp, les bains de pied, les bains de mains, les bains de tronc, les bains dérivatifs, etc. qui seront impliqués dans cet espace qui est au bord de la rivière et où on pourra se faire masser dans une petite maison en bois au-dessus de la rivière directement, en direction du solarium, avec la vue sur les Alpes. C’est un très joli endroit où il y a plus de chevaux que d’habitants. Depuis des années, j’achète dans tous les pays du monde des huiles essentielles, donc je connais tous nos fabricants et distillateurs. Je suis très fidèle, j’ai les mêmes depuis 30 ans, un peu plus que 30 ans d’ailleurs. J’imagine que j’ai plus de 60 ans, donc je travaille depuis plus de 30 ans. Depuis une quarantaine d’années, que ce soit Java, Sumatra, Vietnam, Asie, Brésil ou Uruguay, je connais nos distributeurs et j’ai eu à cœur de systématiquement commencer à replanter des arbres. Depuis le sommet de Rio en 1992, j’ai commencé à être sensibilisée à ça. J’ai voulu faire quelque chose aussi. Chaque fois que j’achète des huiles dans un pays, je cherche de quoi aider à replanter des arbres ou trouver quelqu’un qui va le faire, ou le faire moi-même, je suis allée aussi dernièrement planter à Bali des forêts de tecks. Au Brésil, j’ai fait des recherches avec un professeur d’université de São Paolo sur la distillation des feuilles de bois de rose. L’huile essentielle de bois de rose n’existe pratiquement plus, car on coupait les arbres jusqu’à maintenant, alors que si on distille la feuille sans couper l’arbre, donc on va prendre les branches sans couper l’arbre, on a un produit identique, donc c’était inutile couper les arbres. Au départ, les parfumeurs coupaient les arbres, c’était plus pratique. Comme on détruit la forêt amazonienne à grands coups… J’ai replanté aussi en Australie avec les tea-trees J’ai participé à un certain nombre d’opérations à Bali. Je suis une fan des bambous. Le bambou, c’est la matière verte, régénératrice de la planète, qui pousse le plus vite. C’est le bambou et le chanvre qui donnent le plus de matière en une saison. Cette capacité à fabriquer de la verdure, est importante et nécessaire pour notre oxygénation planétaire, donc tout le monde veut planter des bambous dans son jardin. Plus on plante de bambous… Ça se canalise, on peut parler aux bambous. Contrairement à ce que tout le monde dit, « Attention, ça se met partout, c’est de la vermine », etc., les bambous se canalisent. Je leur demande de pousser en hauteur et non pas sur les côtés. Ils écoutent au bout d’un moment. En plus ça tombe aux endroits où on a pas envie de les voir. Petit à petit, les bambous grimpent. On sait bien que les plantes entendent, corrigent et peuvent nous aider, tout comme le font les animaux. On fait énormément de choses en bambou, par exemple des maisons. Il y a une merveilleuse école Steiner à Bali, entièrement construite en bambou, c’est une pure merveille. On fait une construction de 5 000 m², qui reçoit maintenant 200 à 250 enfants, construite entièrement en bambou en sept mois, c’est remarquable, avec un coût bien inférieur à une construction classique. On recherche sa joie de vivre, on veut être en bonne forme, partager sa joie avec quelqu’un, et le faire partager à un plus grand nombre. Ça me paraît être un but louable. Dans tous les cas, c’est le mien. J’aime être un exemple. Je fais le maximum pour être cet exemple de bonne santé, de vitalité, de joie et de dynamisme. Je suis heureuse d’avoir 60 ans, quelques rides, une énergie colossale, d’avoir toujours des projets, des envies, d’aider, d’être appréciée quand j’arrive quelque part, parce que j’apporte quelque chose. Effectivement, la vibration, l’huile essentielle, tout ce qu’elle peut apporter, son concentré de principes actifs, l’aromathérapie, l’alimentation vivante et la pensée positive. J’ai envie de vous dire que le simple fait de commencer à pratiquer, apprendre à respirer et à s’ouvrir va permettre à tout un chacun, comme ça a été le cas pour moi, de s’ouvrir à la vie et de gagner son succès personnel. Le Chou Brave est un magazine trimestriel numérique et une chaîne TV internet abordant des thèmes liés à l’alimentation vivante, la santé, l’éducation, l’agriculture, les énergies alternatives et tout ce qui concerne la vie, la nature et l’homme. Des ebooks de recettes crues sont à télécharger sur le site internet du Chou Brave. Le nouveau livre papier de 59 recettes, recettes crues pour tous les goûts, se commande également sur le site. Retrouvez-nous en ligne, dans les salons et les congrès auxquels nous participons. À très vite !

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