Les écoliers mangent bio à la cantine de Mouans-Sartoux. Le maire a installé des agriculteurs sur sa commune et parvient même à réduire la facture.
Dans le cadre d’un un projet d’autosuffisance alimentaire visant a produire des légumes bio pour les enfants de la commune, le maire de Mouans-Sartoux Gilles Pérole à acheté 12 ha de terres. Il a permis l’installation d’agriculteurs bio qui produisent aujourd’hui presque 100% des besoins de la cantine scolaire.
A la découverte d’une telle nouvelle, tout de suite vient à l’esprit :
« mais pourquoi ce pas dans l’école de mes enfants ? »
Des bénéfices à tous les niveaux :
1 – Les enfants consomment des produits locaux, sains et de saison. Le maire affirme que les enfants de sa commune ont moins de problèmes d’obésité qu’ailleurs.
2 – D’autre part, les surfaces agricoles servent d’outil pédagogique aux enseignants, et les élus viennent mettre les mains dans la terre.
3 – De plus, cela coûte moins cher, contrairement à ce que l’on entend souvent sur les produits bio. Le coût des repas a diminué de 15 à 20 centimes!
Lutter contre le gaspillage
C’est un tout, les élèves choisissent entre deux tailles de portions de nourriture et trient eux-mêmes les restes de leurs assiettes. Manger bio à la cantine et être sensibilisé au gaspillage vont de paire.
En France, sur un repas classique de 450 g servi à la cantine, 150 g sont jetés! c’est plus de 30% de nourriture gaspillée!
A Mouans-Sartoux, en plus de réduire le coût de chaque repas, des économies importantes sont réalisées dans le traitement des déchets. Le poids des poubelles a diminué de 80 % !
Du bon sens dans les assiettes
La cantine sert des produits de saison. La commune ne conçoit plus de menus à l’année. Ainsi les tomates sont consommées quand elles sont mûres. Des règles de bon sens qui conjuguent santé et respect de l’environnement.
Ce projet n’avait pas que des alliés. La pression foncière est un enjeu fort dans cette commune de 10 000 habitants de la Côte d’Azur. Gilles Pérole et son équipe municipale ont pourtant réussi à concrétiser leur projet.
On peut avoir bon espoir que d’autres projets de ce type soient réalisés à l’avenir puisque santé, environnement et finances sont préservés. Faites passer l’information, partagez cet article sur vos réseaux pour y contribuer.
Cet article est inspiré par un entretien de Gilles Perole, adjoint au maire de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), réalisé par Béatrice LIMON, paru sur ouest-france.fr
Source : Mieux vivre autrement