L’odeur de fruits, quand on est en plein dilemme alimentaire, permettrait de faire des choix plus équilibrés, selon une étude.
Quand vos papilles balancent entre un fondant au chocolat et un fromage blanc 0%, une solution : mettez-vous une poire sous le nez !
On vous rassure, il ne s’agit pas de sniffer des vitamines (comme certains le font avec des hortensias), mais de couper court à votre gourmandise. Une étude française le démontre : une odeur de fruits remet dans le « sain » chemin, surtout au moment du dessert.
Les psychologues de l’université de Dijon ont testé l’influence des fruits au moyen d’une petite expérience. Ils l’expliquent dans la revue Appetite. 115 hommes et femmes, qui pensaient participer à une étude sur la communication pendant les repas, ont été séparés en deux groupes. Le premier a été placé dans une salle qui sentait l’odeur de poire. Le second dans une salle sans odeur particulière.
Ensuite, dans un autre endroit, les volontaires ont choisi trois plats parmi une sélection proposée sur un buffet. Pour chaque plat, le choix était possible entre une assiette composée de fruits et/ou de légumes et une autre sans fruits et légumes. Si on déroule le menu, cela donnait : en entrée carottes râpées ou viande froide ; en plat principal : lasagnes bolognaises ou saumon accompagné de risotto aux légumes ; en dessert : brownie ou compote de pommes.
Verdict : pour les deux premiers plats, l’odeur de poire n’a eu aucune incidence sur le choix des deux groupes. En revanche, ils ont été plus nombreux dans le groupe exposé à l’odeur de poire à prendre la compote que dans l’autre groupe.
Pour les chercheurs, c’est la preuve « scientifique qu’une odeur de fruit inconsciente peut influencer les choix alimentaires et guider vers des desserts fruités ». Et si on a le choix une tartelette aux fraises et une salade de fruits, qu’est-ce qui se passe ?