Des recherches toujours plus nombreuses indiquent que les troubles du cerveau sont le résultat d’une exposition excessive à des toxines de sources multiples – notamment la mère, lors du développement in utéro.
Un autre facteur essentiel semble être lié aux bactéries intestinales, qui sont bien entendu perturbées par les expositions toxiques de toutes natures, en provenance de l’alimentation, de l’environnement et de la médecine.
Plus on en apprend sur les fonctions du microbiome humain, plus on comprend que les bactéries sont probablement responsables d’une grande majorité de nos problèmes de santé.
Les chercheurs confirment le lien entre les troubles intestinaux et l’autisme
Les chercheurs commencent aujourd’hui à comprendre comment le microbiome d’un enfant peut jouer un rôle, en exacerbant ou même en provoquant des symptômes autistiques. Comme indiqué dans le magazine Scientific American :
« L’autisme est principalement un trouble de fonctionnement du cerveau, mais la recherche suggère que jusqu’à 9 personnes sur 10 atteintes de la maladie souffrent également de problèmes gastro-intestinaux tels que maladies intestinales inflammatoires et ‘hyper perméabilité de l’intestin’…
Les scientifiques se sont longtemps demandés si la composition des bactéries présentes dans les intestins, le microbiome intestinal, pouvait être anormale chez les personnes atteintes d’autisme et provoquer certains de leurs symptômes.
Une série de nouvelles études supportent aujourd’hui cette théorie et suggèrent que la restauration d’un bon équilibre microbien pourrait atténuer certains des symptômes comportementaux de la maladie. »
C’est en effet exactement ce que le Dr. Natasha Campbell a supposé lorsqu’elle a créé son Programme Nutritionnel du syndrome entéropsychologique, qui est conçu pour restaurer l’intégrité de votre muqueuse intestinale.
D’après le Dr. Campbell-McBride, la plupart des problèmes du cerveau sont généralement liés à ce qui se passe dans votre système digestif. Elle est également probablement parmi les premières personnes à avoir découvert qu’il y existe un lien très important entre une flore intestinale détériorée chez une femme enceinte et les troubles du développement de son enfant, en particulier l’autisme.
Chez les enfants atteints du syndrome entéropsychologique (GAPS), les substances toxiques circulant depuis leurs intestins à travers leur organisme jusqu’au cerveau défient leur système nerveux en permanence, l’empêchant de fonctionner normalement et de transmettre les informations sensorielles.
Le GAPS peut se manifester à travers une variété de symptômes différents, correspondant au diagnostic de l’autisme, du trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH), du trouble du déficit de l’attention (TDA) sans hyperactivité, de la dyslexie, de la dyspraxie ou des troubles obsessionnels compulsifs, entre autres nombreuses possibilités.
Les enfants autistes possèdent moins de bonnes bactéries et ont un taux plus élevé de toxines
Au cours d’une expérience menée par des chercheurs de l’Université de l’état de l’Arizona, les selles d’enfants autistes et d’enfants sains ont été comparées pour déterminer la composition de leur flore microbienne. Sans surprise, le nombre de colonies bactériennes était nettement différent d’un groupe à l’autre.
Une autre étude, publiée l’année passée dans le magazine PLOS One, a découvert également que les enfants autistes présentent un microbiome très différent des enfants sains. Ils possèdent notamment moins de bactéries saines telles que les Bifidobacterium. Les enfants autistes présentaient également un taux nettement plus élevé de composés organiques volatiles toxiques (COV).
Les auteurs ont suggéré qu’une cure de pre- et probiotiques pourrait être un traitement utile pour restaurer l’équilibre microbien. Ils ont également remarqué que certains indices microbiens pouvaient être des signatures de l’autisme.
La montée de la psychiatrie nutritionnelle
L’étude Caltech publiée dans le magazine Cell semble être la première à prouver que les modifications au sein des bactéries intestinales peuvent directement influencer l’autisme. Une précédente recherche a montré que les probiotiques peuvent être utilisés comme traitement alternatif aux antidépresseurs chez les personnes souffrant de dépression et d’anxiété.
Nous sommes en fait en train d’assister aujourd’hui à l’émergence de la « psychiatrie nutritionnelle », ce qui est à mon sens un grand pas en avant. Dans un article publié dans le Journal of Physiological Anthropology en début d’année, les auteurs débattent de l’importance des aliments fermentés pour la santé mentale.
Ils soulignent que la fermentation produit une variété de composés phytochimiques et de flavonoïdes qui sont rares dans l’alimentation humaine et qui peuvent rapidement modifier en bien le profil microbien de vos intestins. Voici ce qu’ils écrivent :
« [L]a consommation d’aliments fermentés peut être particulièrement intéressante dans les recherches émergentes liant les pratiques diététiques traditionnelles à une bonne santé mentale. La mesure dans laquelle les éléments diététiques traditionnels peuvent atténuer l’inflammation et le stress oxydatif peut être contrôlée, jusqu’à un certain point au moins, par le microbiote.
La carence en fer augmente également le risque d’autisme
Sur le même sujet, une autre étude récente suggère que les femmes de plus de 35 ans et présentant une carence en fer pendant leur grossesse, parallèlement à un trouble du métabolisme, ont un risque cinq fois plus élevé d’avoir un enfant autiste. D’après The Scotsman :
« Un faible apport en fer est associé avec un risque plus élevé si la mère a 35 ans ou plus à la naissance de l’enfant ou si elle souffre d’un trouble métabolique tel qu’hypertension, obésité ou diabète. »
Il y a trois ans, la professeure assistante Rebecca Schmidt, de l’université de Californie, a rapporté une association entre la supplémentation en acide folique et une réduction du risque d’autisme. Dans sa dernière étude, il a été découvert que les apports en fer de la mère pendant la grossesse jouent également un rôle.
Autisme et cancer pourraient avoir un lien avec l’ADN fœtal humain présent dans les vaccins
Jusqu’à présent, les preuves ont pointé du doigt la toxicité environnementale, les troubles gastro-intestinaux et certaines carences nutritionnelles comme facteurs d’autisme. Mais il faut évoquer également la question des dommages provoqués par les vaccins. Une étude publiée dans le numéro de septembre 2014 du Journal of Public Health and Epidemiology a révélé une importante corrélation entre l’autisme et trois vaccins spécifiques :
- ROR (rougeole, oreillons, rubéole)
- Varicelle
- Vaccins contre l’hépatite A
Le nombre de cas d’autisme augmente chaque fois qu’un vaccin utilisant des lignées de cellules fœtales humaines est commercialisé
Le principal élément déclencheur fût l’introduction des vaccins fabriqués à partir de lignées de cellules fœtales humaines et de contaminants rétroviraux. La lignée de cellules en question est appelée WI-38. D’après les auteurs, le nombre de cas d’autisme a nettement augmenté chaque fois qu’un autre de ces vaccins a été lancé.
Aux États-Unis, le nombre de cas d’autisme a fait un bon en 1980 et 1981 suite à l’approbation du MeruvaxII et du MMRII, tout deux fabriqués à partir de la lignée de cellules fœtales humaines WI-38. Un autre bon de la prévalence de l’autisme a eu lieu en 1988, correspondant à trois facteurs :
- L’ajout d’une seconde dose de MMRII
- Une campagne de vaccination contre la varicelle très réussie qui a fait passer le taux de vaccination de 50 à 82 % entre 1987 et 1989
- L’introduction du Poliovax en 1987
En 1995, le nombre de cas d’autisme fit encore un bon suite à l’introduction du vaccin contre la varicelle Varivax. En conclusion, les auteurs indiquent que « l’augmentation de la prévalence des troubles autistiques est directement liée à la fabrication des vaccins à base de cellules fœtales humaines. » La période au cours de laquelle cette étude accablante a été conduite est troublante.
Fin août, le Dr. William Thompson, un chercheur scientifique du National Center for Immunizations and Respiratory Diseases (NCIR), faisant partie du CDC (centre américain de prévention et de contrôle des maladies), déclarait que le CDC avait caché l’existence d’un lien entre vaccin et autisme à propos du vaccin MMR.
Le protocole GAPS pourrait être la clé du ‘traitement’ de l’autisme
Au cours de ses recherches, le Dr. Campbell-McBride a découvert que presque toutes les mères d’enfants autistes ont une flore intestinale anormale, ce qui est significatif car les nouveaux nés héritent leur flore intestinale de leur mère au moment de la naissance.
Établir une flore intestinale saine dans les 20 premiers jours joue un rôle crucial dans la maturation du système immunitaire d’un bébé. Il est important de comprendre que les bébés qui développent une flore intestinale anormale ont un système immunitaire affaibli, ce qui les rend plus susceptibles de souffrir de réactions aux vaccins.
Si votre bébé n’a pas une flore intestinale optimale, les vaccins pourraient bien être le « coup de grâce » – le déclencheur qui pousse son système immunitaire à développer des problèmes de santé chroniques.
La meilleure façon de prévenir le GAPS est pour la mère d’éviter tous les aliments industriels, le sucre, les antibiotiques (de même les viandes provenant des CAFO et les savons antibactériens), et la prise d’une pilule contraceptive avant la conception car tous ces éléments favorisent la croissance des levures et champignons et provoquent également une hyper-perméabilité des intestins.
De même, il est conseillé d’allaiter son bébé et d’éviter la prise d’antibiotiques pendant et après l’accouchement.
Il est également judicieux de vous assurer que le microbiome de votre enfant est sain avant toute vaccination. Heureusement, il est possible à peu de frais d’identifier le GAPS dans les premières semaines de vie de votre enfant, ce qui peut vous aider à prendre des décisions plus avisées à propos des vaccins et à propos de la marche à suivre pour mettre votre enfant sur la voie d’une vie saine.
Le processus complet permettant d’identifier les enfants qui courent le risque de développer un autisme à partir d’un vaccin est décrit dans son livre Gut and Psychology Syndrome, mais pour le résumer, elle commence dans la pratique par rassembler un historique complet de la santé des parents et par évaluer la santé de leurs intestins.
Puis, pendant ses premiers jours de vie, les selles de l’enfant peuvent être analysées pour déterminer l’état de sa flore intestinale, et ses urines sont analysées également pour vérifier les métabolites, ce qui donne une image d’ensemble de l’état du système immunitaire de l’enfant.
Il est à mon avis absolument VITAL de faire ces analyses AVANT d’envisager de faire vacciner votre enfant. Si les résultats des tests sont normaux, les risques d’autisme provoqué par la vaccination sont nettement réduits. Ainsi que l’indique le Dr. Campbell-McBride, elle n’a encore jamais rencontré d’enfant autiste présentant une flore intestinale normale.
Si vous découvrez que votre enfant a une microflore intestinale anormale, ou commence à développer des symptômes d’autisme après un an ou deux, il convient de démarrer le programme GAPS immédiatement, car plus le traitement est commencé tôt, meilleurs sont les résultats.
Vos bactéries intestinales sont sensibles à votre alimentation et à votre style de vie
Les aliments industriels et raffinés en général détruisent la flore saine et nourrissent les mauvaises bactéries et les levures, il est donc prioritaire de les éliminer de votre alimentation. Les aliments industriels font de nombreux dégâts dans vos intestins :
- Tout d’abord, ils sont généralement très riches en sucre, et éviter le sucre (en particulier le fructose) est à mon sens, en me basant sur des preuves, un aspect essentiel de la prévention et/ou du traitement de la dépression. Non seulement le sucre compromet vos bonnes bactéries intestinales en fournissant leur carburant préféré aux bactéries pathogènes, mais il contribue également au développement de l’inflammation chronique à travers tout l’organisme, y compris dans le cerveau.
- De nombreux aliments industriels contiennent des édulcorants artificiels et d’autres additifs synthétiques qui peuvent sérieusement compromettre la santé du cerveau. D’ailleurs, dépression et crises de panique sont deux des effets secondaires connus de l’aspartame.
- Les aliments industriels sont en général également riches en céréales raffinées, qui sont transformées en sucre par l’organisme. Le blé , en particulier, a été incriminé dans certains problèmes psychiatriques, allant de la dépression à la schizophrénie, provoquées par l’agglutinine de germe de blé (AGB), à l’action neurotoxique.
- La majorité des aliments industriels contiennent également des ingrédients génétiquement modifiés (principalement du maïs et du soja), dont il a été démontré qu’ils sont particulièrement nocifs pour les bonnes bactéries. Plusieurs mécanismes nuisibles entrent ici en jeu. En voici des exemples :
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- Consommer du maïs Bt génétiquement modifié peut transformer votre flore intestinale en un genre « d’usine vivante à pesticides », fabriquant essentiellement des toxines Bt à l’intérieur de votre système digestif, en permanence.
- Les bonnes bactéries intestinales sont très sensibles au glyphosate résiduel (l’ingrédient actif du Roundup). Les mauvaises herbes étant de plus en plus résistantes, les cultures génétiquement modifiées pour résister au Roundup sont aspergées de quantités toujours plus importantes de cet herbicide toxique.
- La recherche récente révèle également que vos bactéries intestinales sont un composant clé du mécanisme nuisible du glyphosate, car vos microbes intestinaux ont le même fonctionnement que celui du glyphosate pour tuer les mauvaises herbes.
Vos bactéries intestinales sont également très sensibles et peuvent être endommagées par :
Les antibiotiques, à moins qu’ils ne soient absolument nécessaires (et si vous en prenez, assurez-vous de réensemencer vos intestins avec des aliments fermentés et/ou un supplément de probiotiques) | Les viandes élevées de façon conventionnelle et les autres produits d’origine animale, car les viandes provenant des CAFO sont régulièrement nourries d’antibiotiques à faibles doses et de céréales génétiquement modifiées, qui ont aussi été mises en cause dans la destruction de la flore intestinale |
L’eau chlorée et/ou fluorée | Le savon antibactérien |
par le Dr. Mercola