La naissance du féminisme à la fin des années 1960 et au début des années 1970 s’illustrait par des jeunes femmes qui brûlaient leurs soutien-gorge en même temps que des jeunes hommes brûlaient leurs cartes de service militaire. C’était considéré comme un message d’indépendance féminine. Maintenant, les discussions portent sur les mérites médicaux de ces décisions.
Des résultats controversés ont été rendus qui associent au moins le port excessif du soutien-gorge à la maladie fibrokystique du sein non maligne ainsi qu’à la tumeur maligne du sein. Certains affirment qu’il existe un lien certain.
De façon ironique, c’est une femme Américaine qui a inventé le soutien-gorge au tournant du 20e siècle. Jusqu’au début du 20e siècle, ce sont les corsets qui permettaient aux femmes d’exhiber cette silhouette désirée en forme de sablier qui remontait les formes du buste pour les vêtements à la mode de cette époque.
Le problème cependant, c’est qu’en même temps qu’ils donnaient cette silhouette en forme de sablier, les corsets bridaient les organes internes et ils étaient si serrés que les femmes s’évanouissaient facilement et souvent.
La naissance du soutien-gorge
En 1883, Marie Tucek confectionna un objet pour soutenir la poitrine qui ressemblait au soutien-gorge actuel. Mais un peu plus tard, Mary Phelps Jacobs a conçu une meilleure version et l’a appelée soutien-gorge. Elle l’a fait breveter et a vendu le brevet à une société nommée Warner Brothers Company à Bridgeport, dans le Connectucut, pour 1500 dollars. C’est alors qu’il est devenu populaire.
Dans les années 1950, on conseillait aux adolescentes d’acheter et de porter des soutiens-gorge afin de maintenir fermement leur poitrine et l’empêcher de s’affaisser. Mais même l’industrie du soutien-gorge admet que les soutiens-gorge n’empêchent l’affaissement que pendant qu’ils sont portés.
Il a été constaté que porter un support artificiel des seins assez longtemps provoque l’atrophie des ligaments suspenseurs du sein de Cooper, ce qui entraîne l’affaissement des seins de toute façon. Les exercices qui renforcent les muscles pectoraux peuvent être utiles.
Il est recommandé de porter un soutien-gorge de sport d’une pièce pour l’exercice. Certaines femmes utilisent des soutiens-gorge de sport d’une pièce (ou des brassières) pour le sport comme alternative plus saine aux soutiens-gorge habituels, même lorsqu’elles ne font pas de sport.
Les soutiens-gorge et les conséquences sur la santé des seins
Le lien entre le port du soutien-gorge et la maladie fibrokystique du sein bénigne, ainsi que la tumeur maligne du sein a été rarement évoqué jusqu’à la sortie en 1995 du livre Dressed to Kill (habillée pour mourir) par les chercheurs Sydney Ross Singer et Soma Grismaijer.
Ils ont interrogé 5000 femmes et ont découvert que les femmes qui portaient un soutien-gorge 12 heures par jour ou plus augmentaient leur risque de cancer du sein beaucoup plus que celles qui le portaient moins longtemps.
Le Dr Gregory Heigh, Floride, a découvert que plus de 90% des femmes qui ont la maladie fibrokystique du sein éprouvent une amélioration lorsqu’elles arrêtent de porter leur soutien-gorge. Il y a des témoignages de personnes souffrant de troubles fibrokystiques du sein qui ont expérimenté cette amélioration lorsqu’elles ont arrêté le port du soutien-gorge, ou du moins, l’ont réduit.
Le lien entre les tumeurs du sein, bénignes ou malignes et le soutien-gorge est pertinent si l’on considère les problèmes de drainage lymphatique dus au port trop fréquent du soutien-gorge. Le système lymphatique, qui comporte des ganglions lymphatiques dans les seins, a besoin des mouvements du corps pour débarrasser les ganglions de l’accumulation de déchets toxiques. C’est là tout l’intérêt de sauter sur un trampoline.
Non seulement les mouvements de la poitrine sont entravés par le soutien-gorge en empêchant le drainage correct des ganglions, mais la forme serrée du soutien-gorge comprime en fait les seins et restreint également le drainage de la lymphe.
Il y a eu une étude qui a tenté de démentir le lien entre le port excessif du soutien-gorge et la maladie fibrokystique du sein, ainsi que le cancer du sein, mais cette étude a elle-même été démentie dans un article précédent de RealFarmacy.
Si un médecin de Floride a observé 90% de guérison de troubles fibrokystiques du sein lors de l’abandon du port du soutien-gorge ou lorsqu’il était moins porté, et si de nombreuses autres femmes ont témoigné des résultats positifs après avoir abandonné le soutien-gorge, il s’ensuit que la réduction du port du soutien-gorge ou son abandon aide à prévenir le cancer du sein.
Source: www.healthy-holistic-living.com
Etudes de cas sur le soulagement de la maladie fibrokystique avec l’abandon ou l’allégement de l’utilisation du soutien-gorge:
all-natural.com
all-natural.com
www.reocities.com
www.breastnotes.com
www.breastnotes.com
D’ailleurs, le soutien-gorge me paraît bien superflu et encombrant, tout autant que le slip.