Stéphane Allix, ancien reporter de guerre, s’est consacré pendant 15 ans à enquêter sur le phénomène de l’après-vie. Son livre, « La mort n’existe pas », est actuellement un best-seller. Allix, qui se décrit comme étant cartésien, a débuté ses recherches après le décès de son frère dans un accident de voiture en Afghanistan en 2001. À travers une approche scientifique, il a cherché à découvrir ce qui se passe après la mort.
Une quête née d’un deuil personnel
Stéphane Allix raconte comment la mort de son frère a été une expérience bouleversante, le poussant à se poser des questions existentielles sur la vie et la mort. N’étant ni philosophe ni théologien, il désirait des réponses concrètes et scientifiques. Cette quête l’a conduit à fouiller diverses études et témoignages, notamment ceux de personnes ayant vécu des expériences de mort imminente (EMI).
Des témoignages intrigants
Allix rapporte des cas de témoignages particulièrement troublants, comme ceux où des patients décrivent avoir observé des événements alors qu’ils étaient cliniquement morts. Un exemple marquant est celui d’un homme qui, après avoir été réanimé, a pu décrire avec précision l’endroit où se trouvait son dentier, même s’il était inconscient au moment des faits. Ce genre de témoignages, vérifiés et documentés, abonde dans les recherches d’Allix.
Les éléments constants des expériences de mort imminente
Les expériences de mort imminente (EMI) semblent comporter des éléments récurrents tels que la sortie du corps, la sensation de flotter au-dessus de soi-même, la présence d’une lumière intense mais non éblouissante, et la rencontre avec des proches décédés ou des êtres de lumière. Ces phénomènes transcendent les cultures et les religions, renforçant l’idée d’une expérience universelle.
Des cas scientifiques documentés
Le témoignage d’un homme en arrêt cardiaque qui a décrit les actions exactes du personnel médical alors que son cerveau n’était plus irrigué est un exemple frappant documenté dans la revue scientifique The Lancet. D’autres cas, tels que celui d’un chirurgien « faisant la poule », montrent que les EMI peuvent inclure des observations précises et vérifiables malgré un état de non-fonctionnement du cerveau.
Interprétations scientifiques et spirituelles
Pour Allix, ces expériences suggèrent une continuité de la conscience au-delà de la mort physique. Des maîtres spirituels tibétains, qu’il mentionne, comparent cette transition à un passage du sommeil à un rêve, une continuité de conscience dans une autre réalité. Les recherches d’Allix remettent en question l’idée que la conscience émerge exclusivement du cerveau, soulignant que même sans activité cérébrale, la conscience peut persister.
Le phénomène du Remote Viewing
Allix explore aussi des capacités perceptives extrasensorielles comme le ‘Remote Viewing’, ou vision à distance, utilisée par les services de renseignement américain et étudiée dans le cadre de projets comme Stargate. Cette capacité à voir des lieux éloignés sans présence physique corrobore l’idée que notre conscience peut percevoir au-delà des limites corporelles.
L’expérience personnelle de Laura Blanchon
Laura Blanchon, anesthésiste de profession, témoigne de son expérience de mort imminente suite à une méningite foudroyante. Durant ses dix jours dans le coma, son électroencéphalogramme était plat, et pourtant, elle décrivait être sortie de son corps, voyant son entourage et les équipements médicaux avec une précision détaillée. Elle raconte des rêves profonds et des rencontres avec des proches décédés, qui ont été confirmés par des souvenirs précis d’endroits qu’elle n’avait jamais visités auparavant.
Importance des témoignages positifs
Selon Allix et les témoins comme Laura, les EMI sont souvent décrites comme des expériences extrêmement positives et apaisantes, ce qui peut influencer l’opinion publique sur la mort et l’après-vie. Des célébrités, tels que Philippe Labro et Mundir, ont également partagé des témoignages similaires, apportant une dimension plus personnelle et relatable au grand public.
Perspectives ouvertes : Continuité et existence après la mort
Stéphane Allix conclut que ces expériences et phénomènes démontrent une continuité de la conscience, suggérant que la mort n’est pas une fin mais un passage vers une autre forme de réalité. Bien qu’il ne prétende pas avoir toutes les réponses, il rassemble des preuves significatives qui invitent à repenser notre compréhension de la conscience et de la mort.
Pour ceux qui souhaitent plonger plus profondément dans ces sujets, le livre « La mort n’existe pas » de Stéphane Allix, disponible depuis le 4 octobre dernier aux éditions Harper Collins, est une lecture incontournable, apportant une lumière nouvelle sur la question éternelle de la vie après la mort.