Alors que les regards se tournent massivement vers les enjeux géopolitiques en Ukraine ou les décisions de l’Union européenne, une réalité d’une gravité inédite s’impose en silence : l’explosion de la surmortalité en France et dans de nombreux pays. Les chiffres les plus récents, issus d’organismes officiels, révèlent une hausse brutale des décès, dépassant les pires mois du Covid-19. Cette surmortalité interroge, soulève des alertes et met en lumière des causes multiples : vieillissement démographique, dérives environnementales, alimentation industrialisée, injections à ARN messager… Toutes ces pistes se croisent pour dessiner un tableau alarmant de la situation sanitaire.
Un mois de janvier 2025 plus meurtrier que le Covid
L’INSEE a publié le 28 février un bilan glaçant : 69 970 décès toutes causes confondues enregistrés en janvier 2025. Ce chiffre devrait être encore réévalué à la hausse, au-delà de 70 000, une fois tous les certificats de décès reçus. Cela représente une augmentation de 8,4 % par rapport à janvier 2024. Ces niveaux dépassent les pires mois de la pandémie : en mars 2020, on comptait 63 128 morts ; en avril, 66 948 ; en novembre, 66 237 ; en décembre, 64 295. Autrement dit, janvier 2025 connaît une mortalité supérieure à celle des mois les plus critiques du Covid.
Le Parisien soulignait dès janvier des témoignages alarmants de médecins. L’un d’eux déclarait : « Les morgues de mon hôpital ont été surchargées. On n’avait pas connu ça depuis le Covid-19. » Cette situation exceptionnelle ne peut être ignorée.
Une tendance mondiale préoccupante
La France n’est pas seule. Au Japon, les données officielles recensées sur le site exdes-japan.org, qui compile les chiffres de 2010 à 2024, montrent une rupture nette dans la progression habituelle de la mortalité, y compris en tenant compte du vieillissement prononcé de la population. L’augmentation récente dépasse de loin les évolutions naturelles attendues.
Aux États-Unis, une étude publiée le 4 mars dans JAMA Network Open et relayée par rheumatology-advisor.com révèle une statistique saisissante : la mortalité des adultes en 2023 est 70 % plus élevée qu’au début des années 2000. Selon les auteurs, deux vagues de hausse sont identifiées : entre 2011 et 2019, puis de 2020 à 2023. Bien que les taux aient légèrement baissé après le pic pandémique, l’excès de mortalité reste supérieur aux niveaux d’avant-Covid. L’étude conclut : « Ces résultats suggèrent la possibilité d’une aggravation de la crise de mortalité à moins que ces tendances ne s’inversent. »
En Irlande, Eurostat a rapporté pour décembre 2024 un excès de mortalité de 11,5 %, soit le quatrième taux le plus élevé de l’Union européenne après la Finlande, le Luxembourg et Malte.
Explosion des cancers chez les jeunes : une alerte silencieuse
Parallèlement à cette surmortalité, plusieurs études révèlent une hausse importante des cancers chez les adolescents et jeunes adultes. Selon une dépêche AFP du 3 mars, une étude conjointe de Santé publique France et de l’Institut national du cancer alerte sur « une hausse marquée pour six cancers chez les 15-39 ans ».
Les glioblastomes, cancer agressif du cerveau, augmentent de 6,11 % par an en moyenne. Suivent les cancers du rein (+4,5 %), les liposarcomes (+3,68 %), les lymphomes de Hodgkin (+1,86 %), les cancers du sein (+1,6 %) et les cancers colorectaux (+1,43 %). Une progression annuelle de plus de 6 % traduit une dynamique extrêmement rapide, alarmante à l’échelle de la santé publique.
Selon le Lancet Oncology, cité par le Centre Gustave Roussy, le nombre de décès chez les moins de 40 ans pourrait augmenter de 12 % d’ici 2050. Une telle prévision souligne l’urgence de s’interroger sur les causes profondes de cette tendance.
Environnement, alimentation, pollution : les causes structurelles ignorées
Parmi les facteurs souvent négligés figure la dégradation environnementale, en particulier liée au modèle agrochimique. Pollution des sols, de l’eau et des aliments par des substances chimiques utilisées dans l’agriculture intensive sont autant de menaces pour la santé collective. La concentration du débat écologique sur le seul climat occulte ces problématiques majeures.
Les grands accords de libre-échange, comme ceux en cours avec l’Inde ou le Mercosur, favorisent l’importation de produits contenant des substances interdites en France. Ce modèle économique globalisé renforce la dépendance à des systèmes agricoles polluants et fait obstacle à toute politique sanitaire cohérente.
L’alimentation hyper transformée constitue un autre pilier de cette crise sanitaire. Aux États-Unis, Robert Kennedy Jr., ministre de la Santé, a fait de la lutte contre « Big Food » un combat prioritaire, dénonçant les effets délétères de l’industrialisation alimentaire. Eau polluée, additifs nocifs, perte de valeur nutritionnelle : tout concourt à une fragilisation progressive de la population.
Le rôle controversé des injections à ARN messager
Parmi les sujets les plus sensibles figure l’impact possible des injections à ARN messager sur le système immunitaire. Si la science n’a pas encore tranché définitivement, plusieurs études récentes posent des jalons.
Une recherche de l’université de Yale, rapportée le 26 février par CNEWS et le New York Post, évoque un syndrome postvaccinal (SPV). Les chercheurs auraient identifié « des schémas immunologiques propres aux personnes atteintes du syndrome de Stevens-Johnson », illustrant des troubles persistants du système immunitaire.
Or, un système immunitaire affaibli peut favoriser l’apparition de cancers ou de maladies auto-immunes. Les cellules anormales, habituellement détectées et éliminées au quotidien, peuvent alors proliférer plus facilement. Cette hypothèse, qui mérite des recherches approfondies, ne peut être écartée par dogmatisme ou intérêts financiers.
Dans un contexte international, Robert Kennedy Jr. a récemment suspendu deux programmes vaccinaux à ARN messager aux États-Unis. Une décision qui marque une prise de distance avec cette technologie et relance le débat sur sa sécurité à long terme.
Un modèle à repenser d’urgence
Ces données convergentes révèlent une crise sanitaire profonde, aux racines multiples. Les dérives d’un modèle agricole polluant, l’alimentation industrialisée, l’accélération du libre-échange et les interrogations sur les effets des injections imposent un changement de cap.
La question de la souveraineté est centrale. Sans contrôle sur l’agriculture, l’alimentation, la santé ou le commerce, aucune politique cohérente ne peut être menée. Reprendre en main ces leviers passe par une rupture avec les structures supranationales qui imposent une logique de marché au détriment de la santé publique.
Les alertes sont désormais nombreuses, les chiffres indiscutables, les études s’accumulent. Refuser d’en tirer les conséquences serait faire preuve d’aveuglement face à une réalité qui concerne chaque citoyen, chaque famille, chaque génération à venir.
Source : FLORIAN PHILIPPOT