C’est un lieu plein d’utopies concrètes mais difficilement définissable. On y vend très peu cher des produits bio et locaux. On y partage un café ou un repas. On s’active dans des ateliers pour cuisiner d’abondantes quantités de fruits et légumes recyclés, ou réparer un vélo. On y échange des vêtements, on y prête du matériel de bricolage. Autant de services regroupés dans un même lieu, à Nantes, animé par l’association Aujourd’hui, restaurons demain (Adda). Elle fonctionne avec des principes d’autogestion, sans salarié, et en indépendance financière. Un reportage multimédia de Side-Ways. Lire la suite →
Tag Archives: agriculture biologique
L’agriculture biologique, plus productive qu’on ne le pense
Il est vrai que, fin 2011, elle n’occupait que 37,2 millions d’hectares dans le monde, soit seulement 0,9 % de la surface agricole totale, même si, entre 2000 et 2010, son emprise territoriale a été multipliée par 2,4. Mais ses détracteurs lui reprochent surtout ses piètres rendements, comparés à ceux de l’agriculture conventionnelle. Lire la suite →
Comment les Cubains ont converti leur île à l’agriculture biologique
Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. Un effet secondaire de l’embargo états-unien et de l’isolement de Cuba suite à l’effondrement du grand frère soviétique. Mais une success story quand même : cette reconversion spontanée et improvisée génère des emplois, protège l’environnement et améliore la sécurité alimentaire de l’île. Lire la suite →
Découvrez les médecins de la terre qui aident les agriculteurs à produire bio
Interview de Claude et Lydia Bourguignon par Mathieu Doutreligne pour Bio à la Une.
Claude Bourguignon est un ingénieur agronome ayant fondé, avec sa femme, le seul laboratoire qui étudie le sol au niveau physique, chimique et biologique dans le but de conseiller les agriculteurs.
Bio à la Une : Partout où l’homme cultive la terre de manière intensive, on constate une dégradation à la fois de la biomasse et de l’humus, et une perte de la productivité des sols. Comment en est-on arrivé là ?
Claude et Lydia Bourguignon (CLB) : C’est l’industrialisation de l’agriculture après la guerre qui est à l’origine d’une partie importante des problèmes actuels, et qui a détruit de manière exponentielle les sols. Les paysans, comme on les connaissait jadis, ont gardé le même rythme d’activité pendant plusieurs millénaires. Puis, en un siècle, l’agriculture industrielle a détruit les sols.
Cette situation est dûe à l’épandage de produits chimiques et au labour profond. Depuis la mise en place de ces techniques, on a perdu la moitié de notre matière organique dans les sols. Cette matière s’étant dispersée dans l’atmosphère sous forme de gaz carbonique. L’agriculture chimique participe à 40% du réchauffement planétaire. Il faut arrêter le labour et remettre du fumier dans les terres. Le problème est difficile à résoudre, car on a créé une situation très complexe. En France, on a séparé l’élevage de l’agriculture et faire du fumier s’avère compliqué. Tous les élevages sont concentrés aux mêmes endroits, les bêtes ne sont plus sur litière, elles sont sur lisier (ndlr : qui ne contient pas de paille) et ce lisier ne fait pas d’humus. Autrefois, on avait une agriculture qui était une polyculture élevage. Chaque agriculteur prenait sa paille pour confectionner du fumier et le retourner dans sa terre. Maintenant c’est fini, il n’y a plus de fumier. Un agriculteur qui doit s’occuper de centaines d’hectares a la tête dans le guidon, il ne peut pas faire cette transition. Elle ne peut être réalisée que dans des fermes à taille humaine.Pour retrouver un sol vivant et productif, il faut rétablir l’équilibre agro sylvo pastoral, dans lequel la haie retrouve sa place dans les champs pour apporter de la matière organique et faire des rotations d’élevage, de culture et de mise en jachère. L’équilibre agro sylvo pastoral, c’est le retour de l’arbre dans l’agriculture. C’est pas une invention, ça a plusieurs milliers d’années d’existence. […]
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Permaculture, l’art de vivre avec la nature
Nous aurons tous un choix à faire un jour, rester dépendant d’un système malgré ses dérives et les risques qui y sont associés, ou opter pour une autre alimentation comme l’illustre l’article « On est ce que l’on mange » . Pour ceux ayant opté pour le changement d’alimentation, faire pousser celle-ci semble judicieux, mais nombre de méthodes existent, et l’une d’elle porte le nom de permaculture, un mode de culture encore ignoré par beaucoup, d’où l’utilité d’en savoir plus avec un reportage sur le sujet. Lire la suite →
On peut nourrir 10 milliards d’humains en bio sans défricher un hectare
Interview – Résoudre la question alimentaire à l’échelle planétaire, en se passant de l’agriculture conventionnelle? Ça ressemble à une utopie, mais c’est la réalité de demain, selon certains. Parmi eux, l’agronome Jacques Caplat. Entretien.
Cancers, diabète, obésité : « La croissance des maladies liées à notre mode de vie met en péril notre système de santé »
400 milliards d’euros en 15 ans : c’est le surcoût entraîné par l’explosion des maladies chroniques, comme le cancer ou le diabète, pour la Sécurité sociale. Des maladies liées à la pollution de notre environnement et qui se transmettent entre générations. Pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules chimiques en tout genre sont présents dans l’alimentation, les biens de consommation, l’eau potable, l’air… Un scandale invisible pour le toxicologue André Cicolella, président du Réseau environnement santé, qui décrypte, dans son dernier livre, les raisons de cette épidémie mondiale. Et appelle à un grand mouvement citoyen. Entretien. Lire la suite →
Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois
C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage.
L’agriculture biologique peut-elle nourrir l’humanité?
« … Pour nourrir 6 milliards d’êtres humains avec l’agriculture biologique, il faudrait abattre la majorité de nos forêts et beaucoup de ces terres ne seraient productives que sur une courte peériode… » – Norman Borlang, phytogénéticien, père de la révolution verte (2002)
« La plus grande catastrophe à laquelle la race humaine pourrait faire face durant ce siècle n’est pas le réchauffement planétaire, mais une conversion généralisée à l’agriculture biologique – environ 2 milliards de personnes en mourraient… » – John Emsley, chimiste de Cambridge.
Que penser de ces critiques arrogantes qui prédisent la famine avec l’adoption de l’agriculture biologique ? De nombreuses études menées de par le monde montrent en réalité que les fermes biologiques peuvent produire autant et dans certains cas plus que les fermes conventionnelles.
Le Sénégal veut abandonner les pesticides et produire bio
Selon le Ministère de la Direction de l’horticulture, l’agriculture sénégalaise utilise en moyenne chaque année 598 tonnes de pesticides solides et 1 336 560 litres de pesticides liquides !
Le développement de l’agriculture Biologique au Sénégal (ARTE)