Est-ce que l’utilisation courante du terme « maladie » ignore le raisonnement critique pour tromper efficacement la pensée scientifique ? La médecine moderne décrit des centaines de différentes « maladies ». Chaque « maladie » est généralement désignée d’après un ensemble de symptômes et la zone du corps affectée. Nombre d’entre elles ont souvent le suffixe -ite, ce qui signifie une inflammation… comme tonsil-ite ou arthr-ite. Il est remarquable que de récentes études ont découvert que l’inflammation était impliquée dans la quasi-totalité d’entre elles. Cette terminologie sert-elle à cataloguer les différentes « maladies » pour nous détourner de l’image globale de l’inflammation en tant que maladie ? Cherchons-nous les pathologies secondaires et les microbes opportunistes, en traitant leurs symptômes… plutôt que de s’attaquer aux causes fondamentales ? Il y a-t-il une séparation imaginaire entre la santé humaine et la chimie, la physique et la biologie cellulaire ?
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L’ALIMENTATION marque notre biologie sur des générations
« Vous êtes ce que vos ancêtres ont mangé », c’est le titre de l’ouvrage de cet anthropologue, Christopher Kuzawa, de la Northwestern University, qui présente sa théorie lors de la Réunion annuelle de de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS) à Chicago. Non seulement notre santé actuelle reflète les régimes alimentaires de nos parents et de nos grands-parents mais, au-delà, les évolutions environnementales vécues par nos ancêtres, ont entraîné des variations en biologie humaine. L’étude anthropologique menée par ce scientifique sur différentes populations illustre les multiples façons dont notre corps garde en mémoire les régimes alimentaires de nos ancêtres récents et identifie des implications pour le développement et le bien-être des générations futures.
Christopher Kuzawa, professeur d’anthropologie et chercheur à l’Université Northwestern a travaillé sur les données de terrain recueillies dans le Nord et l’Amérique du Sud, en Asie, dans le Pacifique Sud et en Afrique. Il conclut, à partir de ces données, que non seulement ce que l’on met dans sa propre assiette est important bien sûr, mais que le régime alimentaire suivi par la mère, grand-mère et nos lointains ancêtres influe sur notre santé biologique. Même en matière de nutrition, il importe, explique-t-il de prendre en compte son « histoire évolutive ». Lire la suite →