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OBÉSITÉ: La molécule des adipocytes qui déclenche le diabète

C’est un lien essentiel entre obésité et diabète qui vient d’être identifié par ces chercheurs du Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC). Il s’agit d’une molécule circulante, la retinol-binding protein 4, appelée RBP4, une protéine synthétisée par les adipocytes, qui, à des niveaux élevés, conduit à l’inflammation du tissu adipeux et augmente le risque de diabète. Ces travaux, présentés dans la revue Cell Metabolism, en décryptant le mécanisme par lequel RBP4 contribue à un risque accru de diabète, contribuent à expliquer le lien établi entre ces 2 comorbidités. … Lire la suite sur santé log

Quand l’intestin de vient une passoire

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De nombreuses maladies inflammatoires ou auto-immunes comme la maladie cœliaque seraient en partie causées par une condition particulière de l’intestin : l’hyperméabilité intestinale. Comment fonctionne l’intestin ? Que se passe-t-il quand il laisse passer de grosses molécules ? Quels sont les aliments à éviter pour avoir un intestin moins perméable ? Les réponses de la recherche.

L’intestin grêle est un organe-clé, car il assure la digestion des aliments alors que sa muqueuse sert de barrière entre le milieu intérieur de l’organisme humain et les éléments nutritifs et autres provenant de l’environnement. D’une longueur de 5 à 7 mètres en moyenne chez un adulte, l’intestin grêle a une structure optimisée dans le but d’augmenter sa surface de contact.

À quoi ressemble l’intestin ?

Comme le décrit le Dr Médart dans Quand l’intestin dit non, l’intestin se présente sous la forme d’un tuyau épais présentant de gros replis sous forme de saillies. Ce tuyau est entièrement revêtu d’une structure évoquant une moquette qui donne à la paroi un aspect velouté dû à des « poils » de moins d’un millimètre de haut – les villosités intestinales.
L’ensemble de ces poils s’appelle judicieusement «bordure en brosse». Chacun de ces poils est revêtu d’une couche de cellules appelées entérocytes. Cette couche mesure à peine 4/100 de mm d’épaisseur. En dessous, il y a un tissu de soutien parcouru par d’innombrables vaisseaux sanguins microscopiques. Le sommet de chaque entérocyte est revêtu d’une structure évoquant un chapeau de plumes. En additionnant la surface des gros replis, celle des poils du « tapis » et celle des « plumes » des entérocytes, on obtient une surface énorme – environ 250 m2 – équivalente à celle de deux terrains de tennis ! […]
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