Cette étude de l’Université de Pittsburgh, soutenue par les NIH, revient sur les bénéfices des huiles de poisson pour la santé cardiovasculaire. Ainsi, consommer du poisson, comme on en consomme au Japon semble conférer un facteur de protection qui éloigne la maladie cardiaque. Ces conclusions, publiées dans l’édition du 6 mars de la revue Heart, apportent un nouveau regard sur l’effet des acides gras omega-3, d’origine marine, sur la prévention des maladies cardiaques, en particulier lorsqu’ils sont consommés à des taux bien plus élevés que ceux testés dans la plupart des études.
Car les auteurs, en rappelant que les Japonais d’âge moyen ont une moindre incidence d’athérosclérose, un facteur prédictif de maladie cardiaque, que les occidentaux, posent à nouveau la question de l’opportunité d’une consommation significativement plus élevée d’acides gras omega-3. Ainsi, si de nombreuses études ont déjà tenté d’évaluer ces effets des omega-3, avec des résultats mitigés, c’est probablement à partir de régimes alimentaires comportant des niveaux d’acides gras omega-3 encore insuffisants pour entraîner de tels bénéfices.