Dans le Tarn, non loin de Gaillac, une zone riche en biodiversité risque d’être inondée par un projet de barrage. Les opposants dénoncent un investissement public au service d’une poignée de producteurs de maïs, une culture très gourmande en eau. Alors que les recours juridiques sont toujours en cours d’examen, le déboisement a commencé le 1er septembre en présence d’environ 200 CRS et gendarmes. Dans cette tribune, des représentants d’associations et de syndicats dénoncent les comportements violents des forces de l’ordre. Et demandent à la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal de surseoir immédiatement aux opérations de déboisement.