Shell, 64 ans, raconte dans ce troisième épisode une histoire aussi bouleversante qu’inspirante : sa rémission totale d’un cancer du foie diagnostiqué en phase terminale. Son témoignage, sincère et détaillé, revient sur les moments les plus sombres de sa maladie, mais aussi sur le parcours de transformation qui l’a mené vers une guérison par des méthodes naturelles, avec le soutien indéfectible de sa famille et de sa thérapeute.
Tout commence en mars 2010, lors d’une visite de routine chez le médecin pour un problème d’hypertension. Ce dernier remarque une perte de poids anormale et prescrit une série d’examens approfondis : échographie, analyses sanguines, IRM, puis une biopsie du foie. Le diagnostic tombe : cancer du foie évolutif, en phase terminale. Shell se souvient des mots du médecin qui, en lui souhaitant simplement « bon courage », laissait clairement entendre que l’espoir était mince.
Un traitement de chimiothérapie orale à domicile débute sur les conseils d’un gastro-entérologue. Quinze jours plus tard, l’état de Shell se dégrade brutalement : douleurs insoutenables, fièvre dépassant les 40 °C, incapacité à tenir debout. Les urgences deviennent inévitables. Perfusé sous antibiotiques, il reste sans réponse claire sur la nature de cette complication jusqu’à ce qu’une oncologue identifie la chimiothérapie comme responsable de l’infection. Deux choix s’offrent alors à lui : continuer en tant que « cobaye » ou arrêter le traitement.
Choquée de voir son père dans un tel état, sa fille propose une alternative. Depuis plusieurs années, elle s’intéresse aux méthodes naturelles de guérison. Ensemble, ils prennent une décision radicale : tout arrêter. Malgré le rejet du corps médical, qui qualifie leur démarche de folie, Shell sort de l’hôpital, bras dessus bras dessous avec sa fille.
C’est alors qu’entre en scène Laurence, une thérapeute rencontrée lors du diagnostic initial. Elle lui recommande un mélange de cinq huiles essentielles pour traiter l’infection. En moins de 24 heures, douleurs et fièvre disparaissent. « Je respirais à nouveau », se souvient Shell. Cette amélioration marque le début d’un nouvel espoir.
Laurence lui parle également de la méthode Beljanski, à base de plantes, que Shell décide d’entamer dès le 30 mai 2010. Ses marqueurs tumoraux AFP sont alors à 250 413 unités, tandis que la norme est fixée à 7,4. En parallèle, son fils lary l’initie aux vidéos de Thierry Casasnovas, dont les recommandations en matière de jus de légumes semblent parfaitement adaptées au cas de Shell. Dès lors, une cure quotidienne de jus de betterave, carotte, oignon rouge, gingembre et curcuma devient une routine.
Mais cette approche naturelle demande un changement complet de mode de vie. Laurence insiste : Shell doit revoir entièrement son alimentation. Il entame un régime sans gluten, sans lactose, sans viande rouge, sans café ni sucre. Une alimentation ajustée en fonction d’analyses régulières et visant à rééquilibrer son pH corporel.
Le quotidien de Shell se structure autour de la prise de gélules Beljanski, d’analyses de pH, de jus adaptés, mais aussi d’un accompagnement en sophrologie personnalisé. Un travail en profondeur est engagé pour comprendre les causes émotionnelles et psychocorporelles de sa maladie, dans le but d’éviter toute récidive.
Les résultats ne tardent pas. En trois mois, les marqueurs AFP chutent à 635 unités. Mais un nouvel obstacle surgit : Shell développe une importante ascite, son ventre devient dur, lourd et douloureux. Les médecins ne proposent qu’une solution : des ponctions régulières à vie. Refusant cette fatalité, la famille consulte à nouveau Laurence, qui propose un jus spécifique combiné à un simple diurétique naturel. En quelques semaines, toute l’ascite disparaît.
Shell confie que ce combat a été ponctué de hauts et de bas. Il lui a fallu du courage et une volonté inébranlable, car personne ne pouvait faire ce chemin à sa place. Aujourd’hui, ses marqueurs AFP sont stabilisés à 3 unités, bien en dessous de la norme. Il se dit totalement guéri.
Il continue à suivre une alimentation équilibrée, pratique la sophrologie et jeûne ponctuellement. Il a repris ses activités et tient à remercier Laurence, sa femme, ses enfants, ses amis et tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette guérison. « Cette expérience m’a confirmé que les seules limites que l’on a sont ses plus intimes », conclut-il avec gratitude.
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Source : Regenere / Thierry Casasnovas
