Alors que les négociations de paix en Ukraine avancent sans l’implication directe des Européens, une annonce secoue les États-Unis : l’administration Trump envisagerait d’interdire les vaccins contre le Covid-19 pour l’ensemble des citoyens américains.
Si cette décision venait à être appliquée, elle constituerait un revirement spectaculaire par rapport aux politiques de l’ancien président. En effet, Donald Trump avait lancé en 2020 l’initiative Operation Warp Speed, qui visait à accélérer le développement et la distribution des vaccins contre le Covid-19. L’information, révélée par le Daily Mail, a été largement relayée sur les réseaux sociaux, notamment par le Dr Aseem Malhotra, cardiologue britannique et fervent critique des vaccins à ARNm.
BREAKING 🔥🔥🔥
« Covid vaccine faces ban for ALL Americans in radical U turn by Trump team »
Les vaccins Covid pourraient être suspendus pour toutes les tranches d’âge aux États-Unis, selon un nouveau plan radical soutenu par des figures clés de l’administration Trump.
L’origine de ce revirement
Ce changement de cap prend sa source dans une pétition en ligne baptisée HOPE accord, signée par plusieurs scientifiques et professionnels de santé, dont le Dr Jay Bhattacharya. Ce dernier affirme que les vaccins à ARNm pourraient être liés à une augmentation inexpliquée de la mortalité à travers le monde. Selon cette pétition, ces vaccins, bien que basés sur une technologie innovante, auraient provoqué ce que les signataires qualifient de « décès excédentaires ».
Le Dr Aseem Malhotra figure parmi les personnalités qui soutiennent cette initiative. Désigné comme potentiel futur conseiller en santé dans l’équipe de Robert Kennedy Jr., il défend l’idée d’une suspension immédiate des vaccins à ARNm afin d’en réévaluer la sécurité et l’efficacité. Selon lui, les vaccins auraient causé « plus de mal que de bien ».
Une mise en œuvre encore incertaine
Si l’interdiction des vaccins venait à être officiellement adoptée, sa mise en application soulèverait de nombreuses questions. Une telle mesure nécessiterait que la Food and Drug Administration (FDA) retire son autorisation de mise sur le marché pour des raisons de sécurité.
Or, sous son premier mandat, Donald Trump avait activement soutenu la production et la distribution massive des vaccins, les présentant comme un triomphe scientifique et un levier stratégique pour sortir de la crise sanitaire. Ce revirement de position interroge donc sur les motivations réelles qui le sous-tendent.
Dans une interview accordée à France-Soir, le sénateur Ron Johnson a expliqué les mesures qu’il comptait prendre en tant que président de la Commission d’enquête permanente du Sénat américain. Il a notamment évoqué les leviers législatifs permettant d’imposer une telle interdiction à l’échelle fédérale.
Un climat de méfiance grandissant
Ce projet d’interdiction s’inscrit dans un contexte où la confiance envers les vaccins est de plus en plus ébranlée aux États-Unis. Depuis plusieurs mois, des scientifiques indépendants remettent en question l’efficacité des vaccins et dénoncent les effets secondaires qu’ils jugent sous-estimés par les autorités sanitaires.
Plusieurs États américains, comme l’Idaho et le Montana, ont déjà présenté des projets de loi visant à interdire les vaccins à ARNm. Des initiatives similaires émergent également dans d’autres États, notamment le Tennessee, l’Iowa et Washington, où des activistes plaident pour des restrictions locales.
D’un autre côté, les défenseurs des vaccins soulignent qu’ils ont permis de réduire considérablement les hospitalisations et les décès liés au Covid-19. Toutefois, certains observateurs pointent du doigt les conflits d’intérêts de nombreux experts et institutions ayant participé à leur promotion.
Réactions et implications
Les avis sur cette possible interdiction sont profondément divisés.
- Les opposants à cette mesure rappellent les études ayant prouvé l’efficacité des vaccins et alertent sur les risques d’une recrudescence des formes graves de Covid-19 si la vaccination venait à être stoppée.
- Les partisans de l’interdiction, quant à eux, dénoncent un manque de transparence dans la gestion des effets secondaires et estiment que les données sur les décès excédentaires n’ont pas été suffisamment prises en compte.
Le Dr Jay Bhattacharya insiste sur la nécessité d’un audit du système de publication scientifique, qu’il accuse d’être sous l’influence des laboratoires pharmaceutiques. Cette critique est partagée par des experts français comme les professeurs Christian Perronne et Didier Raoult, qui dénoncent les biais et pressions au sein des revues médicales.
Un impact mondial ?
Si une interdiction des vaccins Covid-19 était réellement mise en place aux États-Unis, les conséquences sur la politique de santé publique mondiale seraient immenses. La Floride, où le gouverneur Ron DeSantis a déjà exprimé son scepticisme à l’égard des vaccins à ARNm, pourrait être le premier État à suivre cette orientation.
Cette décision marquerait un tournant majeur dans la gestion de la crise sanitaire et remettrait en question des années de politique vaccinale. Elle soulignerait également les tensions persistantes entre science, politique et idéologie.
L’administration Trump devra trancher : continuer sur la voie des recommandations des agences sanitaires ou prendre un virage radical vers une remise en cause totale des politiques de vaccination.
Et en Europe ?
En Europe, des organisations comme BonSens.org et VerityFrance militent depuis plusieurs années pour une plus grande transparence sur les contrats passés avec les laboratoires et sur la gestion des effets secondaires des vaccins.
Les critiques envers la vaccination Covid-19 ont longtemps été marginalisées par les médias traditionnels, mais la montée en puissance de figures comme Robert Kennedy Jr. et le lancement du programme Make America Healthy Again pourraient rebattre les cartes.
Certains scientifiques rappellent les mises en garde du prix Nobel Luc Montagnier, qui avait qualifié la vaccination contre le Covid-19 de « grave erreur stratégique ». Il avait également été l’un des premiers à évoquer l’hypothèse d’une origine artificielle du virus, aux côtés du mathématicien Jean-Claude Perez.
Alors que les États-Unis semblent amorcer un changement de cap, une question se pose : l’Europe suivra-t-elle cette voie ou maintiendra-t-elle sa politique vaccinale actuelle ?
Sources:
www.francesoir.fr
www.dailymail.co.uk