Ce couple et leur enfant vivent en autonomie presque complète grâce à une maison naturelle et bioclimatique, emballée dans une gigantesque serre. Un concept de « natur’house » loin d’être nouveau puisqu’il existe depuis près de 40 ans en Suède !Il y a 10 ans de cela, Marie Granmar et Charles Sacilotto faisait l’acquisition d’une maison pas loin de Stockholm. Inspiré par un architecte bien connu dans la région, le couple suédois fait le pari fou d’enfermer leur nouvelle demeure dans une serre géante. Fait de baies vitrées « sécurit » d’une épaisseur de 4mm, la structure se veut particulièrement solide et bioclimatique. Celle-ci repose en grande partie sur des matériaux légers qui nécessitent peu d’entretien de la part des propriétaires. Un projet qui leur aura couté, à l’époque, près de 80 000 € et qui leur garanti depuis une décennie un climat méditerranéen toute l’année et les avantages qui vont avec.
Imaginé par l’architecte Bengt Warne dans les années 70, l’habitat cloisonné en serre a pour ambition de s’adapter aux cycles de vie de la nature pour mieux la préserver, profitant à la fois de l’énergie du soleil et des ressources qu’elle produit en son sein. Même si les températures sont négatives à l’extérieur, le climat intérieure peut atteindre entre 15 et 20° de plus. L’apport en chauffage se voit ainsi réduit à son minimum. Outre ces caractéristiques techniques, la possibilité de conserver un climat tempéré toute l’année ouvre la voie à une production de légumes quelle que soit la saison. Ainsi, en plein hiver, le couple arrive à produire tomates et concombres.
Par soucis d’indépendance vis-à-vis des fournisseurs d’eau, la propriété est dotée d’un système d’épuration qui récupère les eaux des pluies pour les filtrer. Cette eau douce alimente toilettes, douches, éviers et le surplus est stockés dans des citernes. Les eaux grises sont enfin acheminées vers le potager pour servir d’engrais naturels. De même, les déchets organiques produits par la famille sont réutilisés sous forme de compost destiné aux terres. Cette « maison naturelle » bénéficie également d’une protection physique face aux vents, à la pluie ou à la neige, augmentant la longévité de l’habitation.
Malgré ce tableau très positif, mieux vaut éviter de concevoir une telle maison dans une région trop chaude. En effet, l’habitat se révèle peu adapté aux périodes de grosses chaleurs aux températures supérieures à 25/30°. Il se fond, par contre, plutôt bien en Suède et dans les autres pays nordiques. Cependant, il est possible d’ouvrir certaines baies vitrées pour aérer l’espace et laisser entrer la fraîcheur. On notera qu’à la place d’un toit classique, on trouve une terrasse plate aménagée en zone de repos pour la famille.
Apparu plus tardivement en France dans les années 90, avec une poignée d’expérimentations, la « natur’house » son fond plutôt bien dans le paysage et propose une nouvelle alternative écoresponsable à ceux qui cherchent encore la solution la plus adaptée à leur mode de vie. Car, plus qu’un simple choix de construction, l’habitat écologique représente une véritable philosophie de vie à la recherche d’un bonheur qui ne laisse aucune dette écologique aux futures générations.
Sources:
faircompanies.com
mrmondialisation.org
www.ecosol.se
Je découvre ce concept avec votre article et cela environ 40 ans qu’il existe en Suède. Très intéressant en effet pour les pays nordique.
J’ai vu exactement la même réalisation de construction d’une villa entourée d’une serre en Amérique Latine au bord de L’ESTUAIRE DI PANAMA UNE MERVEILLE QUI M’AVAIT ÉTONNÉE SANS COMPRENDRE ? ????Je pensais que c’était pour se préserver peut être des moustiques. ….
COMMENT FAIRE POUR VOUS ENVOYER LA PHOTO ? ??
Vous pouvez héberger des photos sur des sites comme http://www.hostingpics.net/ et mettre l’adresse de la photo ici 🙂