Une analyse indépendante des données des 30423 patients soignés à l’IHU-Méditerranée Infection donne des résultats encore meilleurs que ceux initialement annoncés par les équipes de l’IHU

Une analyse indépendante des données de 30 423 patients traités à l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection (IHUM) a révélé des résultats encore plus positifs que ceux initialement rapportés par les chercheurs de l’IHU. Conduite par une équipe multidisciplinaire sous la direction du Professeur Christian Perronne, cette étude s’est penchée sur l’efficacité des traitements précoces administrés à ces patients pendant la phase critique de la pandémie. Les chercheurs ont examiné de manière approfondie les données pour évaluer l’impact des bithérapies utilisées à l’IHU, composées principalement d’hydroxychloroquine et d’azithromycine.

Les objectifs de l’étude indépendante

Cette analyse a été dirigée par une équipe comprenant Valère Lounnas (PhD en chimie théorique), le Professeur Eleftherios Gkioulekas (mathématiques appliquées), le Dr Marc Rendell (médecin), le Dr Alexis Lacout et Xavier Azalbert (économétricien). Leur objectif était de vérifier de manière autonome l’efficacité des traitements en utilisant une méthodologie rigoureuse et des outils statistiques avancés. Le travail s’est concentré sur les données collectées entre mars 2020 et décembre 2021, lors de la phase aiguë de la pandémie de Covid-19.

L’AP-HM, dirigée par François Crémieux, avait autorisé l’exploitation des données à des fins de publications scientifiques. Cela a permis de réfuter les accusations du Pr Molimard, qui avait qualifié cette étude d’« essai sauvage ». En réalité, l’étude a bien été inscrite au registre des activités de traitement de l’AP-HM, confirmant son caractère légal et scientifique.

Les résultats de l’analyse des traitements précoces

Les résultats de l’analyse ont montré une réduction de 58 % du risque de transfert en réanimation ou de décès grâce à la bithérapie composée d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, parfois combinée à de l’ivermectine. Cette conclusion corrobore les précédentes publications des chercheurs de l’IHU, démontrant une efficacité indiscutable des traitements précoces.

L’équipe a passé en revue les biais potentiels et les facteurs influençant l’efficacité des traitements dans les limites des données disponibles. L’étude s’est appuyée sur des analyses de régression logistique multivariée pour ajuster les résultats et identifier les interactions possibles entre les traitements et des variables telles que l’âge, le sexe ou la présence de comorbidités. Aucune interaction défavorable n’a été détectée, renforçant la crédibilité des résultats.

Confirmation des conclusions de l’IHU et nouvelles perspectives

L’étude de Lounnas et al. constitue la première analyse indépendante validant les résultats obtenus par les équipes de l’IHU-Méditerranée. Selon le Professeur Perronne, cette validation indépendante est une étape cruciale pour rétablir la vérité sur l’efficacité des traitements précoces et pour encourager d’autres chercheurs à poursuivre des investigations similaires. Il a souligné l’importance de la rigueur mathématique et méthodologique appliquée à cette analyse, qui a permis de démontrer avec certitude les bénéfices des traitements.

Les résultats sont d’autant plus importants que les autorités sanitaires semblent vouloir discréditer ces données avec des arguments souvent circulaires. La publication de ces résultats par l’équipe indépendante souligne que les traitements précoces auraient pu éviter un nombre considérable de décès, en France comme ailleurs.

Estimation des vies qui auraient pu être sauvées

L’étude estime que si ces traitements avaient été systématiquement appliqués, jusqu’à 58,1 % des décès liés au Covid-19 auraient pu être évités. En France, cela correspondrait à environ 97 400 vies sauvées sur les 167 642 décès attribués à la pandémie. À l’échelle mondiale, cette proportion représenterait plus de 4 millions de vies.

Conclusions de l’analyse et recommandations

Les résultats de cette étude indépendante mettent en lumière l’efficacité des traitements précoces administrés à l’IHU-Méditerranée Infection et soulignent la nécessité d’une réévaluation approfondie des mesures sanitaires adoptées pendant la pandémie. L’équipe pluridisciplinaire recommande que des analyses supplémentaires soient effectuées, et appelle à une enquête parlementaire pour estimer plus précisément l’impact des traitements précoces sur la mortalité liée au Covid-19.

Source : www.francesoir.fr