C’est l’une des nouvelles vraiment positives venant de Paris, une ville avec plus que sa part de mauvaises nouvelles ces derniers temps. Une grande victoire juridique pour la voix de la science et de la raison contre la cabale des OGM dirigée par Monsanto. Ses implications se feront sentir dans le monde entier.
Si notre monde a toujours la volonté de débarrasser le 21e siècle du fléau mortel de la peste présentée sous le nom d’Organismes génétiquement modifiés ou OGM, il sera redevable d’une énorme dette de reconnaissance envers le travail courageux du professeur Gilles-Éric Séralini et de sa remarquable équipe de scientifiques consciencieux du CRIIGEN, le Comité français de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique.
Dans un monde où la corruption des scientifiques par l’industrie est devenue quasi banale, l’existence d’un groupe scientifique consciencieux, non financé par l’industrie, faisant de la recherche et de l’information indépendantes sur le génie génétique et ses impacts en biologie, dans l’environnement, l’agriculture, la nourriture, la médecine, et la santé publique, dont les effets à court, moyen et long terme sur la santé humaine et de l’ensemble de l’écosystème de la vie, est, autant que je sache, unique. Peu sont conscients de leur travail inlassable et très ingrat.
Commentaire : Sans l’information délivrée par les sites d’information alternatifs, les informations que les médias officiels vous communiquent sont passées au filtre de ce qui doit être dit ou non. Un exemple de ce qui ne doit pas être communiqué par les médias alignés :
« Les gouvernements ne requièrent pas d’études de long terme comme celle conduite par Séralini. La raison pour laquelle l’étude de Séralini fut accusée d’être inappropriée est qu’aucune autre étude similaire de long terme n’a jamais été menée, parce que les gouvernements de par le monde n’en requièrent tout simplement pas. S’ils le faisaient, le monde aurait une compréhension bien différente au sujet de l’innocuité supposée des OGM. »
Pour cette raison, le verdict en faveur de Séralini dans un procès en diffamation que la Haute Cour de Paris vient de prononcerest doublement une bonne nouvelle. Le 6 novembre 2015, la Haute Cour de Paris a inculpé le professeur Marc Fellous, ancien président de la Commission du génie biomoléculaire française, pour « faux » et « usage de faux », dans un procès en diffamation qu’il a perdu contre le professeur Séralini. L’amende sera fixée courant 2016.
Créée au sein du ministère de l’Agriculture, la Commission du génie biomoléculaire française est bien connue pour sa défense des OGM. Cet organisme est chargé en France d’homologuer en tant que sûres un certain nombre de variétés de plantes génétiquement modifiées.
Fellous n’est pas lui-même un banal quidam. Membre du fameux Institut Pasteur, il est président de l’Association française des Biotechnologies végétales, responsable de l’évaluation des risques des OGM au ministère français de l’Agriculture, ainsi que professeur de génétique humaine à l’université de Paris. Le procès a été intenté par Séralini en janvier 2011.
Selon une source proche de l’affaire, afin de soutenir que Séralini et ses collègues chercheurs s’étaient trompés dans leur réévaluation des études de Monsanto, Fellous avait utilisé ou copié la signature d’un scientifique sans son accord.
La réévaluation de Séralini rendait compte de la découverte de signes de toxicité dans les données brutes des propres études de Monsanto sur le rat nourri de MON 863, le maïs génétiquement modifié (GM) de Monsanto.
Une autre faute flagrante
Avec la publication accablante de son étude explosive sur le rat, qui étudiait les effets sur les deux ans couvrant sa vie entière, la même équipe de scientifiques dirigée par Séralini a été au centre de [la dénonciation de] l’un des cas récents de faute professionnelle les plus flagrants. Étonnant à croire, dans les vingt années entières de l’histoire du commerce des OGM, c’était la tout première étude de longue durée chez le rat. Montrant en détail les effets d’un régime à base d’OGM, les conclusions faisaient froid dans le dos.
En septembre 2012, la fameuse revue scientifique spécialisée Food and Chemical Toxicology, a publié une étude réalisée à l’université de Caen, en France, par l’équipe de scientifiques dirigée par Gilles-Éric Séralini. Les résultats de cette étude ont produit des ondes de choc dans le monde entier.
Le groupe de Séralini venait juste d’achever la première étude au monde, au coût de 3 millions d’euros, sur les effets d’un régime de maïs GM chez plus de 200 rats pendant deux années complètes. L’étude révélait des cas alarmants de tumeurs cancéreuses, de graves dommages organiques et de mort prématurée chez les rats nourris de maïs GM traité avec du Roundup au glyphosate de Monsanto. L’étude avait utilisé le maïs Roundup Ready NK603 de Monsanto. Le terme breveté Roundup Readysignifie que le maïs GM est « prêt » à résister à l’un des herbicides les plus toxiques du monde, le Roundup de Monsanto, un cocktail hautement toxiques à base de glyphosate et d’autres produits chimiques qui sont des secrets commerciaux.
Commentaire : Gilles-Éric Séralini a déclaré alors être « attaqué de manière extrêmement malhonnête par des lobbies qui se font passer pour la communauté scientifique. C’est le même lobby qui a permis l’autorisation de ces produits et qui est activé par les entreprises de biotechnologies. » Tandis que de leur côté, des chercheurs internationaux appuient l’étude française et dénoncent la désinformation.
Pour éviter la pression de l’industrie, l’étude de Séralini a été publiée après deux années de recherche dans le secret absolu, et quatre mois d’évaluation par des collègues scientifiques qualifiés. Dans les quelques heures ayant suivi la publication de l’étude, une campagne médiatique mondiale coordonnée, visant à mettre en doute ses conclusions a été lancée. Aucun fait n’a été présenté, juste les allégations typiques disant que l’étude était « non scientifique » ou que de mauvais rats avaient été utilisés.
Commentaire : À l’époque, le centre Science Media Center a publié huit réactions de scientifiques. Tous ont rejetté l’étude de Gilles-Éric Séralini et de son équipe du Criigen. Se présentant comme une entreprise indépendante « qui travaille à promouvoir les opinions de la communauté scientifique au Royaume-Uni pour les médias ». Ce centre est en réalité financé à 70 % par les grands noms de l’industrie de la biotechnologie. BASF, Bayer, Novartis, CropLife International sont autant de bailleurs de fonds de cette entreprise.
La couverture médiatique mondiale a forcé la Commission de l’Union Européenne corrompue, favorable aux OGM à se couvrir. L’organisme consultatif officiel d’experts « indépendants » sur la sécurité alimentaire de l’UE, l’EFSA, a dénoncé l’étude de Séraliniavant même de faire une étude indépendante de longue durée comparable, afin de la vérifier ou de la réfuter. Inconnu de la plupart des citoyens de l’UE, des organismes d’enquête ont révélé que les membres du conseil scientifique de l’EFSA, chargés de surveiller Monsanto et ses sociétés écrans, avaient des liens directs ou indirects avec cette même industrie des OGM.
En janvier 2014, à plus d’un an de la première publication, la revue Food and Chemical Toxicology a pris la décision sans précédent de rétracter officiellement l’article de Séralini, en avançant la justification incroyable que son étude était « non concluante ». Si vous ouvrez la note de bas de page, vous trouverez l’intégralité de l’échange entre Elsevier, l’éditeur de la revue, et l’équipe de Séralini. [Cette note ne semble pas exister – Note de l’éditeur]
Commentaire : Dans leur guerre secrète pour décrédibiliser l’étude Séralini, la « litanie des conflits d’intérêts et autres positionnements pro-biotech de la cinquantaine de détracteurs publics de l’étude Séralini pourrait se poursuivre sur des pages. On croise des représentants de syndicats indiens de promotion des biotechnologie, d’autres souhaitantstopper la faim dans le monde avec une ration d’OGM, ou encore des spécialistes de la communication pro-OGM (David Tribe) et autres lobbyistes travaillant entre São Paulo (Lucia de Souza), Washington et Bruxelles, le triangle d’or des OGM… ».
Juste avant la rétractation, le journal avait embauché Richard E. Goodman en tant que nouveau « rédacteur en chef adjoint pour la biotechnologie ». C’était le nouveau point de vue, apparemment instauré spécialement par Goodman à la suite de l’« affaire Séralini ».
Goodman était un ancien employé de Monsanto et un membre actif de l’International Life Sciences Institute (ILSI). Financé par des compagnies multinationales des OGM et de l’agrochimie, dont Monsanto, l’ILSI développe des méthodes d’évaluation des risques « favorables à l’industrie » pour les aliments GM et les contaminants alimentaires chimiques, et les introduit dans les réglementations gouvernementales. L’une des premières décisions de Goodman à la revue a été de rétracter le document de l’étude de Séralini en tant que « non concluante ». Si ce critère était appliqué à toutes les études scientifiques, il ne resterait aucune revue scientifique. Toute la science, par définition, est un processus d’exploitation minière, testant essentiellement des hypothèses, testant à nouveau les anciennes, toujours plus à fond. Le document de Séralini appelait à de plus amples recherches pour confirmer les conclusions alarmantes. Au lieu de les faire, Monsanto et le lobby des OGM ont décidé de « tuer le messager ».
« Les malédictions sont comme les poulets… »
Une expression du 13e siècle indique : « Les malédictions sont comme les poulets ; elles viennent toujours se percher à la maison. » Le 30 mars 2015, plus d’un an plus tard, les éditeurs de la revue Food and Chemical Toxicology ont annoncé que Richard Goodman, l’ancien employé de Monsanto, avait été « renvoyé » du comité de rédaction, et que le rédacteur en chef, A. Wallace Hayes, favorable aux OGM, avait été catapulté au stupide poste de « directeur de la Stratégie et de la Vision ».
En juin 2014, le journal en ligne européen de Springer sur les sciences environnementales, a jugé bon de publier à nouveau ledocument de Séralini qui avait été rétracté. Le nouveau rédacteur en chef de la revue Food and Chemical Toxicology a-t-il le cran moral d’essayer de réparer les graves atteintes à la réputation scientifique de Séralini et à la vérité sur les conséquences mortelles des semences GM brevetées et leurs désherbants assortis, en publiant des excuses publiques ? Peut-être que cela attendra un nouveau verdict de la cour de Paris. En attendant, le professeur Séralini et son groupe font d’autres études sur le rat et découvrent d’autres preuves montrant que TOUT OGM est toxique pour l’homme et l’animal. Dans la vraie science, comme dans la vie, l’honnêteté opiniâtre prend en fin de compte le dessus sur la fraude, la tromperie et la corruption.
Commentaire : Le journaliste Stéphane Foucart écrit dans La Fabrique du mensonge, que « l’arme favorite de l’industrie pour viser les chercheurs qui dérangent est la diffamation ». Christian Vélot a déclaré lors d’une interview :
« Dans une société bien faite, il n’y aurait pas besoin de lanceurs d’alerte. Quand ils disparaîtront, c’est que la démocratie et l’expertise auront bien évolué. »
De toute évidence, nous n’en sommes pas encore là !
La discipline entière de la soi-disant biotechnologie est corrompue et pourrie jusqu’au cœur même de sa base réductionniste non scientifique. Cela ne devrait guère surprendre, puisque créée à dessein par les principales familles eugénistes de l’Amérique, elle fut financée par leur fondation Rockefeller pour faire progresser leur programme eugénique démentiel à l’époque où cette même fondation finançait les recherches eugénistes nazies à l’Institut Kaiser Wilhelm de Berlin.
En 1938, époque où fut « inventée » la biologie moléculaire grâce aux subventions de la fondation pour des universités comme California Institute of Technology et l’université de Cambridge en Angleterre, le directeur de la recherche médicale de la fondation Rockefeller était depuis 34 ans un certain Alan Gregg. Gregg écrivit : « Il y a un parallèle inquiétant entre la croissance d’un cancer dans un organisme et la croissance de la population humaine dans l’économie écologique de la terre. » Il affirma ensuite : « les tumeurs cancéreuses ont besoin de nourriture, mais pour autant que je le sache, elles n’ont jamais été guéries en l’obtenant. Des analogies peuvent être trouvées sur notre planète pillée. » James Rockefeller, ancien président de First National City Bank, Citigroup plus tard, siégea au conseil de Monsanto jusqu’à sa mort à 102 ans, en 2004.
Les OGM et leurs « herbicides » assortis ont été imaginés par leurs inventeurs pour nous éliminer en tant que « mangeurs inutiles » ou « mauvaises herbes », comme je l’ai écrit récemment dans Nous sommes les « mauvaises herbes » visées par l’herbicide Roundup de Monsanto. Cet article parle d’une nouvelle étude du professeur Séralini et son groupe. Vous y découvrez tout, si vous vous intéressez à votre santé et à celle de vos enfants, parents et amis.
Note
William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier. Il est titulaire d’un diplôme en politique de l’université de Princeton et auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique, en exclusivité pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.
Sources:
journal-neo.org
reseauinternational.net
fr.sott.net
Mes prières se sont enfin exaucées ! YOUPI !!!
BRAVO de faire ressortir les magouilles, c’est désormais aux « DECIDEURS » de faire disparaitre ces POISONS,
et DE-FI-NI-TI-VE-MENT !!!